Nantes-Atlantique devient un aéroport international intercontinental

Dépêche publié le 9/10/18 12:54 dans Economie par Philippe Argouarch pour ABP
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Un aéroport coincé entre une grande métropole et une réserve naturelle.

Par un décret du gouvernement signé par le Premier ministre, la ministre des Transports et le ministre de l'Environnement, paru au Journal Officiel du 5 octobre 2018 , l'aéroport de Nantes-Atlantique est reclassé en classe A. C'est-à-dire qu'il a le droit de planifier des vols de plus de 3000 kilomètres, dits vols longs courriers. Donc aucun problème théoriquement pour relier la capitale historique de la Bretagne à Pékin, Los Angeles et San Francisco des villes qui sont à moins de 9000 km (à vol d'oiseau). Sydney, par contre, est bien plus loin mais l'A350-900 vient d'entrer en service et peut voler non-stop sur 18 000 km pendant 20 heures.

Beaucoup de questions restent en suspens. Que diront les riverains ? Les vols les plus bruyants (classés chapitres 2 et 3) restent interdits entre 23 heures et 6 heures du matin comme confirmé par un décret du 12 septembre dernier paru aussi au JO.

Quels seront les aménagements ? Pour rappel Nantes-Atlantique n'a qu'une seule piste et elle ne fait que 2900 mètres sur 45 m de large. Elle devra être étendue à 3400 mètres pour recevoir certains gros porteurs et pour assurer une bonne marge de sécurité. La largeur actuelle est insuffisante car 60m est devenu le standard aujourd'hui. Un A380 a une envergure de 80m. Le vrai problème de cette piste ce sont ses fondations insuffisantes. La piste a des dénivellements de trois mètres, elle n'est plus plate et est non-conforme aux standards en cours. Le terminal devra aussi être refait. Beaucoup grincent des dents en se disant : "Puisqu'on devait en arriver là, il aurait sans doute été plus avisé de construire Notre-Dame-des-Landes".


Vos commentaires :
Jeudi 25 avril 2024
L'aéroport de Lorient Bretagne sud / Lann Bihoué a un potentiel de 500 000 passagers quasi sans aucun travaux (un hangar ou deux, une bricole à côté des investissements délirants en 44 !). Un potentiel de 500 000, c'est 400 000 passagers de plus qu'actuellement, sans ruiner le contribuable. Pourquoi ne pas compenser en exploitant au mieux Lorient (et Brest) ? Les Bas-bretons ont tout à y gagner et cela leur éviterait de dépenser du carbone sur la voie express pour aller jusqu'à Nantes prendre un vol. Il y a des choses à faire à moyens constants en Bretagne ! Je ne comprends pas cette fixette sur NDDL des Bas bretons.
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