Hausse continue du prix des carburants et ses répercussions sur les activités agricoles

Communiqué de presse publié le 27/09/18 16:43 dans par pour

QUESTIONS AU GOUVERNEMENT – Question écrite n°12017 à M. le ministre de l’économie et des finances sur la hausse régulière et continue du prix des carburants et ses répercussions sur les activités du secteur agricole, rural et forestier.

Question publiée au JO le : 11/09/2018

Texte de la question

M. Paul Molac attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur la hausse régulière et continue du prix des carburants et ses répercussions sur les activités du secteur agricole, rural et forestier. En un an, le prix du gasoil non routier (GNR) a augmenté de 30 %, atteignant récemment 1 euro TTC par litre. Avec un cours du pétrole qui, en à peine un an, est passé de 55 à 80 dollars le baril, les entreprises spécialisées dans ces domaines, fortes consommatrices de fioul, s’exposent à de graves difficultés économiques alors même qu’elles sont soumises à des crises à répétition. Pour ne prendre que l’exemple des exploitations et entreprises à vocation agricole, il apparaît aujourd’hui extrêmement difficile, voire impossible, de répercuter la hausse du prix des carburants alors même que les prix agricoles exercés sont bas, les charges courantes en perpétuelle augmentation et la baisse des soutiens publics annoncée. À cela s’ajoute une évolution sociétale en faveur d’une diminution du recours aux produits phytosanitaires qui impliquent une multiplication des passages des engins mécaniques, et donc une consommation supplémentaire de carburant. Aussi, compte tenu du contexte, il souhaiterait savoir quelles mesures le Gouvernement envisage de prendre en faveur des professions du secteur agricole, rural et forestier, notamment en ce qui concerne les possibilités d’allègement de la fiscalité sur les carburants.

Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac


Vos commentaires :
Emilie Le Berre
Jeudi 26 décembre 2024
Cette augmentation du prix des caburants devrait être une occasion de se réjouir. L'épandage de pesticides* devient plus onéreux.
Et pourquoi ne pas laisser l'augmentation à l'agriculture dite conventionnelle et une réduction pour ceux dont les pratiques sont moins destructrices ?

On ne peut pas déplorer les effets néfastes de certaines activités et en même temps* lutter contre ce qui pourrait les neutraliser.

* j'emploie pesticide, et non phytosanitaire qui est un terme faussement rassurant
* *en même temps : me voila contaminée par le macronisme :-)


ERWAN LE MAUT
Jeudi 26 décembre 2024
«La transition écologique» est une mystication. La voiture électrique pollue (en fait, elle déplace la pollution vers la fabrication électrique) et on ne sait pas recycler les batteries. Quant aux effets du rayonnement électromagnétique sur la santé, on en reparle dans 50 ans ...

Les enjeux sont le GRAND REMPLACEMENT de près de 2 milliards de véhicules à l'échelle planétaires d'ici 30 ans.
Le nouvel eldorado économique se dessine .... à marche forcée. Tu DOIS abandonner le moteur thermique. Tu DOIS acheter une voiture électrique .... et
Tu DEVRAS payer dans 10 ans le recyclage de ta batterie. Tu DEVRAS financer les infrastructures permettant de fabriquer et distribuer des centaines de megawatts supplémentaires.

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