Bretagne Réunie réagit aux propos de Christelle Morançais, présidente de Région des Pays de la

Communiqué de presse publié le 4/06/18 16:33 dans Politique par Alain Peigné Paul Loret pour Alain Peigné Paul Loret

Le 26 mai dernier , le président de l'Assemblée nationale et député LREM de Nantes, François de Rugy s'adressant aux internautes par twittos dans un jeu de questions réponses confirmait ses précédents souhaits de voir la Bretagne réunifiée et d'ajouter cette fois “... le plus tôt sera le mieux”.

La réaction de la Présidente de Région Pays de Loire (PdL) ne se faisait pas attendre et dans ce qui pourrait être perçu comme son rôle d'opposante à la majorité nationale actuelle, elle répond que le «... débat était clos » et encore «comme l’immense majorité des habitants des Pays de la Loire », elle était attachée «à l’unité de notre Région et à ses cinq départements».

Quelle étrange vision politique possède Madame Morançais de la démocratie ! Prétendre que le débat est clos, est reconnaître qu'à un moment il ait eu lieu. Nous serions heureux de savoir à quel moment la population et les élus ont été consultés sur l'avenir de leur collectivités régionales ?! Quant à la majorité semblant plébisciter les PdL, l'association Bretagne Réunie serait heureuse de connaître les sources de sondages indépendants qui affirment ce bel élan unitaire.

Enfin quand la présidente des Pays de la Loire dit un peu plus tard que “Contrairement à ce qu’affirme le président de l’Assemblée nationale, défendre les Pays de la Loire, défendre la Loire-Atlantique, la Vendée, le Maine-et-Loire, la Mayenne et la Sarthe dans les Pays de la Loire, ce n’est pas défendre un « statu quo contraire aux intérêts des habitants ».” Non seulement Bretagne Réunie va dans le sens des propos de M. de Rugy mais nous percevons ici dans les propos de Mme Morançais une peur panique de voir disparaître la dernière collectivité qui puisse lui proposer un siège.

Après une succession d'échecs, aux élections municipales et sénatoriales en 2014, puis aux législatives de juin 2017, nous comprenons parfaitement que Christelle Morançais ait du mal à envisager la disparition de la collectivité qui lui assure le siège laissé vacant par Monsieur Retailleau. Nous comprenons ici que dans un rôle d'opposante politique, par le fait Madame Morançais ne défend ici, qu'une vision de la politique - que les citoyens supportent de plus en plus mal, celle du “Circulez... le débat est clos”.

Non Madame Morançais, le débat sur l'unité des 5 départements bretons n'est pas clos. Les Bretons le veulent, Bretagne Réunie s'y engage tous les jours.


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