La librairie et l'association Bretagne réunie vous proposent de venir rencontrer Yvon Ollivier le vendredi 25 mai de 16h30 à 19h00 à l'occasion de la sortie de l'essai qu'il a dirigé, paru aux éditions Yoran Embanner, « Le Livre blanc de l'unité de la Bretagne ».
Présentation de l'éditeur :
Plaidoyer pour l’unité de la Bretagne, ce livre souhaite démontrer que la région des Pays de la Loire est un poids pour la Loire-Atlantique et pour toute la Bretagne.
La réunification de la Bretagne fait partie de ces quelques réformes structurelles qui ne coûteraient rien à l’État, mais renforceraient l’unité, l’équilibre et le dynamisme de la nation France. Ce livre est un ouvrage collectif coordonné par Yvon Ollivier.
Chacun des auteurs aborde la question de l’unité bretonne dans son domaine respectif à savoir : l’économie, le droit, la géographie, l’histoire, le football, la langue bretonne, le domaine maritime, les médias, la viticulture.
L'auteur :
Yvon Ollivier : Magistrat nantais diplômé de Science-Po et de l’école de magistrature de Bordeaux, ce Léonard a découvert sa bretonnitude à Paris durant ses études. Fustigeant le jacobinisme, il prend la tête de la fronde contre la réforme de la carte judiciaire. Il publie, en 2012, « La désunion française » où il explique sa vision de la République jacobine et la nécessité de donner plus d’autonomie aux régions. Membre de l’Institut Culturel de Bretagne.
■Et là, le fidèle de la Bretagne que je suis se doit - en toute indépendance d'esprit et en pesant bien ses mots - de saluer cet essai comme un «ouvrage majeur», une somme capitale incontournable abordant, par cercles concentriques et avec la précision quasi horlogère du juriste, tous les aspects essentiels du «problème breton», de celui plus général des «peuples premiers de France», induisant la réplique dominatrice de la «centralisation jacobine» et le constat de la «désunion française».
Le problème véritable dont souffrent Bretons et consorts, soumis à la partition de leur territoire ancestral et à l'assimilation par substitution d'identité, étant en réalité l'un des stigmates dus aux contradictions de la «démocratie française» (ou «à la française») elle-même, dont le message fanfaron d'universalité ne se traduit pas dans les actes sur son propre sol et dont la volonté obtuse d'unicité contrarie en permanence ses désirs profonds d'unité ...
Point n'est besoin d'en rajouter : à mon enthousiasme sur la qualité de «La désunion française», ouvrage non seulement bien pensé mais avant tout bien senti et qui restera un jalon dans notre longue quête pour une démocratie plénière, on a déjà compris que ce «Livre blanc de l'unité de la Bretagne» sera sous peu ma prochaine lecture.