Tous mobilisés pour que Diwan obtienne des solutions pérennes pour lui permettre de continuer à remplir sa mission de service public de transmission de la langue bretonne.
Diwan fait déjà sa part :
créer des emplois et animer le territoire
organiser un service public sans les moyens
mettre en œuvre les valeurs de liberté, égalité, solidarité, gratuité, laïcité,
développer depuis 40 ans une filière solide et efficace d’enseignement par la langue
bretonne.
A l’Etat de faire sa part, maintenant :
contractualiser les écoles dès leur création
mettre en place des solutions concrètes pérennes pour les emplois non-enseignants
faire en sorte que toutes les collectivités versent le forfait scolaire
ouvrir un nombre suffisant de postes d’enseignants au concours et dans les écoles.
Diwan a 40 ans. Il est temps d’en finir avec le bricolage et d’obtenir une réelle politique de développement de la langue bretonne dans l’enseignement, pour demander justice pour les familles, les enfants et les salarié·e·s.
Soyons nombreux le 26 mai à Rennes !
www.facebook.com/skoliouDiwan/
■Il faut en plus s'adresser nommément à ceux qui sont en charge de nos affaires et payés pour cela.
Donc, en premier lieu, interpeller le Gouvernement, à la fois directement et par l'intermédiaire de nos Parlementaires nationaux, pour réclamer la ratification de la «Charte européenne des langues régionales» ou la prise de mesures équivalentes permettant un enseignement normal du breton.
Obligation en étant déjà faite par ailleurs aux Etats signataires - dont la France - de la «Déclaration Universelle des Droits Humains» sous garantie onusienne.
Une plainte écrite adressée à ces deux instances internationales (UE et ONU) ne peut être négligée, afin qu'ils fassent pression sur une République Française qui ne remplit pas son contrat démocratique à cet égard.
Et parallèlement, interpeller notre Conseil Régional à la fois directement et par l'intermédiaire de nos Conseillers Régionaux, afin qu'ils réclament pour la Bretagne la compétence supplémentaire de l'Education comme viennent de le faire nos amis Alsaciens.
L'appui des mouvements politiques et des instances culturelles financées par les Bretons ne peut être non plus facultatif, afin que notre langue millénaire ait des chances normales de pérennité, au lieu de contempler sa course aux abimes en se satisfaisant de l'apprentissage de 3% des enfants de Bretagne.
Une Nième déambulation de gueux réclamant leur droit au pain aux grilles du château ne suffira pas à attendrir Versailles, nous devrions le savoir depuis belle lurette. En tant que citoyens démocratiques, nous devons exiger le respect de Droits Universels, non l'octroi de faveurs aléatoires.
On en a marre de ces manifestations.
Il est temps que tous les acteurs du monde éducatif bretonnant, Diwan et autres, tous les acteurs du monde culturel breton, du monde économique breton comprennent qu'il y a un moyen beaucoup plus simple que toutes ces manifestations : le vote pour les partis bretons ! (en plus c'est gratuit ! (pour l'intant))
Qu'on arrête de se prostituer intellectuellement pour glaner trois kopecks, votons breton !
Vous rajoutez à juste titre à ma liste le monde économique breton.
Ce monde-là est moins formaté que l'on croit et se laisse convaincre quand il se rend compte - comme à Locarn - que les thèses «girondines» lui sont favorables en étant favorables à la Région, ou que l'utilisation du breton lui fait gagner de la clientèle.
Il faut simplement penser davantage à ce puissant levier.
La partition de la Bretagne, son manque de prise sur les évènements politiques, économiques et culturels en raison de l'absence voulue d'un Parlement Régional véritablement responsable de son niveau comme dans les démocraties qui nous entourent, la censure scolaire de notre Histoire de la Bretagne et l'autorisation mortifère de l'enseignement du breton au compte-goutte : 3% des élèves concernés, autant d'ukases jacobins qui nous mènent en droite ligne à «l'assimilation par substitution d'identité».
Français sans pouvoir être Breton ? Comment peut-on oser imposer cette capitulation sans conditions ? Ne serions-nous pas dans un Etat de Droit ? Demandez donc aux gens d'être Européens sans pouvoir rester Français, Espagnols ou Allemands et vous verrez le tollé !
Alors, à nous de jouer !
C’est devant le Conseil Régional de Bretagne qu’il faudrait manifester pour botter le cul à ces élus payés par nos impôts qui se sont engagés à défendre les intérêts de la Bretagne. Que font-ils ? Où sont-ils ? Quels risques prennent-ils qui pourraient leur faire perdre leur confortable place et leur émolument ?