Liberté pour la Nouvelle-Calédonie !

Papier publié le 10/05/18 11:08 dans Politique par Frank Darcel pour Frank Darcel
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Le président Macron est allé en Nouvelle-Calédonie il y a dix jours et on peut dire que, même s’il s’est montré un peu plus prudent qu’en Corse, il n’a pas manqué de faire savoir qu’il préférait que la Nouvelle-Calédonie restât dans « la communauté nationale » après le référendum.

Une communauté nationale dont le Président de la République a redéfini l’Histoire, quelques jours après, s’exprimant en Métropole au sujet de la baisse des APL, par ces mots : « L’histoire de notre pays, c’est une histoire d’absolu, c’est un amour de la liberté au-delà de tout, c’est une volonté de l’égalité réelle ».

On peut bien sûr sourire de cette définition, tant il est évident qu’en France, il y a des gens plus libres et plus égaux que d’autres... On peut aussi remarquer que la manière dont la Corse, la Bretagne ou encore l’Alsace par exemple ont été intégrées dans cette communauté nationale, décrite de manière si enflammée par le Président, ne doit rien à une quelconque liberté de choix. Mais, l’apprentissage forcé, pour tous les résidents de l’Hexagone, d’un roman national simplificateur et révisionniste, et l’injonction d’abandonner officiellement les langues et les histoires dîtes régionales, ont pour l’instant calmé l’ardeur à pratiquer « l’amour de la Liberté au-delà de tout ! » dans la plupart de ces actuelles régions.

Cependant, quand il s’agit des DOM-TOM, intégrés souvent beaucoup plus tard dans cette fameuse communauté nationale (hormis la Corse, la Savoie et le Comté de Nice), la question de leur liberté de choix quant à l’adhésion à cette communauté laisse encore plus perplexe. Surtout quand on sait que ces poussières d’empire colonial ont non seulement été prises par la force pour la plupart, mais ont surtout servi de réservoir ou de plaque tournante pour la traite des esclaves.

Rappelons ici qu’Haïti, qui refusa de se soumettre plus avant à ce système esclavagiste (il faut rappeler que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen n’abolissait pas l’esclavage !!!), en déclenchant une rébellion qui amena à la déclaration d‘indépendance en 1793, fut forcée, sous la restauration, en 1825, de payer une somme de 150 millions de francs-or (soit le budget annuel de la France de l’époque). Cette somme, renégociée par la suite et intégralement payée, servant alors à «indemniser» les anciens colons français, maîtres d’esclaves, pour perte «de propriété», en échange de la reconnaissance de l’indépendance d’Haïti.

Depuis, la France, y compris récemment par la bouche de Sarkozy ou encore Hollande, refuse toujours de rendre cette somme à Haïti, qui en a pourtant bien besoin. Mais cette terrible injustice est sans doute liée à la « volonté d’égalité réelle » vantée par Macron, et qui serait là aussi inscrite profondément dans les gènes de ce pays. C’est noté !

Souvenons-nous également que, seulement quelques années avant la deuxième guerre mondiale, la République organisait une exposition coloniale à Paris, en 1931, dans laquelle des Kanaks, entre autres « indigènes de la République », étaient présentés en cage. Une exposition dont le but premier était de célébrer l’esprit colonial mais aussi la supériorité de la race blanche, tout simplement. Au point que les Anglais et les Hollandais, invités à y participer, mais pas en cage..., refusèrent !

Plus récemment, la Polynésie française eut à subir pendant de très longues années les essais nucléaires décidés depuis Paris. Et les indemnisations pour cette terrifiante « délocalisation » tardent toujours...

C’est pourtant le président de cette République-là qui évoque un pays dont « l’amour de la liberté au-delà de tout » serait l’ADN fondamental... Ceux qui ne continueront pas de sourire à l’écoute de ces propos, des esprits si éclairés par la flamme de cette République qu’ils sont entrés en surchauffe probablement..., nous expliqueront que tout cela c’est du passé. Et qu’à présent, ces territoires d’Outre-Mer, après avoir payé très cher le ticket d’entrée dans la République des Droits de l’Homme, ne conservent que le meilleur : c’est-à-dire la Sécurité Sociale, la chance de parler « la plus belle langue du monde », et on ne sait quels autres avantages en nature. C’est à considérer, mais avec un peu de recul si possible... Et surtout, quid de leur honneur ?

D’autre part, quand on sait l’importance légitime donnée aux circuits courts ou au combat contre le réchauffement climatique, quel est le sens d’asservir des économies aussi éloignées, dans un modèle souvent hors-sol, à des conglomérats hexagonaux ? Quel est l’intérêt de faire voyager en avion à travers la planète autant de députés et sénateurs ultramarins entre leur lieu d’élection et Paris ? Autant de hauts-fonctionnaires détachés ? Autant de gendarmes ? Autant de fonctionnaires en tous genres, en activité ou à la recherche de retraites bonifiées ?

Ce système colonial ultra-marin est donc bien une aberration, écologique, économique, mais surtout humaine. Ainsi, s’il est bien sûr souhaitable que l’Europe à terme continue à aider ces territoires, en les soutenant pour qu’ils s’intègrent aux tissus économiques ambiants, ne serait-il pas temps que Réunionnais, Martiniquais, Guyanais et tous les autres habitants des DOM-TOM aient aussi le droit d’exprimer à leur manière, leur amour de la Liberté au-delà de tout ?

La seule manière juste d’y parvenir est que des référendums tels que celui mis en place par Michel Rocard en Nouvelle-Calédonie, soient proposés à tous les DOM-TOM. Ce système néocolonial n’a en effet jamais été validé par des traités internationaux, ni par aucun référendum. Rappelons à ce sujet que la France est condamnée régulièrement à l’ONU pour sa présence et son action en Polynésie. Mais rien n’y fait, pour l’instant...

Il serait en tous les cas vraiment dommage de ne laisser qu’aux Français convaincus le droit de pratiquer « l’amour de la liberté au-delà de tout ». Il faut que tout le monde en profite ! Vive la Nouvelle-Calédonie libre ! Et vivent des référendums dans les DOM-TOM !

Frank Darcel, président de Breizh Europa


Vos commentaires :
Il est bon ou quoi ?
Vendredi 15 novembre 2024
Bonjour,
Qui êtes-vous pour juger la Nouvelle-Calédonie de la sorte et émettre un avis sur un territoire que je suppose vous ne connaissez pas et où vous ne vous êtes sûrement jamais rendu ?
Venez en NC, venez voir les réalités du quotidien des Calédoniens et informez-vous sur les modalités de ces «référendum». Parce que la NC connaît bien les référendums, elle en a eu un certain nombre de fois, et souvent boycottés par les principaux intéressés pour des raisons diverses et variées.
Vous nous faites bien rire avec vos indépendances les Bretons, les Corses, les Alsaciens etc... Mais vous vous prenez pour qui ? Avez-vous été colonisés par qui que ce soit ? Avez-vous subi ce que les kanak ont subi et savez-vous ce qu'est l'insularité ? Je parle de la vraie insularité, pas de celle de Ouessant... En NC vous êtes entourés de pays anglophones qui n'ont pas de lien et de relations étroites avec le pays, vous êtes dépendants de la France et ce n'est pas demain que ca va changer... Voulez-vous créer de la pauvreté ? Parce que c'est ca l'indépendance, c'est le départ des français et une pauvreté frappante, regardez l'archipel tout proche du Vanuatu, même nombre d'habitants et ancien Condominium Franco-Britannique... Le PIB/habitant y est 13 fois moins élevé... Alors oui les habitants reconnaissent qu'ils retrouvent leur liberté, mais à quel prix ? Alors arrêtez de nous retourner les côtes avec l'indépendance de la Corse ou la reconnaissance d'une spécificité Corse ! Non mais qu'est-ce que c'est que ca encore ?

soazig penhors
Vendredi 15 novembre 2024
Vous devriez vous calmer, le Monsieur qui connaît bien la Nouvelle Calédonie.... Nous avons le droit de nous exprimer sur la Nouvelle Calédonie parce qu'une partie de nos impôts part là-bas, pour soutenir à bouts de bras une économie qui ne fonctionnerait il est vrai pas seule. Mais la France doit-elle continuer à maintenir ce réseau de micro colonies ? En a-t-elle les moyens quand la pauvreté dans l'Hexagone touche là aussi de plus en plus de gens ?
Mais surtout, ne me dîtes pas que certains, en France, ne tirent pas avantage de cette situation. Est-ce que les propriétaires de mines de nickel ou de magnesium sont kanaks ? Non, je ne pense pas. Alors excusez-nous, mais on peut avoir envie de ne pas soutenir ce système qui profite d'abord aux capitaliste métropolitains.
Quant à l'envie d'autonomie de la Corse ou de la Bretagne, ne venez pas nous faire la leçon, et si vous pensez que nous n'avons pas été colonisés, apprenez notre histoire. Vous n'en aurez sûrement pas le temps... Mais sachez que l'Europe se construit autour de véritables peuples, comme les Catalans, les Ecossais, les Bretons. C'est la marche de l'Histoire, qui condamne à terme les Etats Nations comme la France, qui font la leçon à tous mais ne balayent jamais devant leur porte. Soutien au peuple kanak !

Il est bon ou quoi ?
Vendredi 15 novembre 2024
Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes !
«Nous avons le droit de nous exprimer sur la Nouvelle Calédonie parce qu'une partie de nos impôts part là-bas» : tout à fait, mais sachez que la NC se débrouille honorablement bien car les dépenses de l'Etat représentent 15% du PIB (donc tout le reste le territoire se gère tout seul, avec ses propres impôts et taxes). De tous les outre-mer c'est le territoire qui a le plus de légitimité à quitter le giron national car c'est de loin le plus riche et le plus développé, bien que les inégalités y soient très importantes, comme dans tous les outre-mer.
«Est-ce que les propriétaires de mines de nickel ou de magnesium sont kanaks» : les mines de Nickel sont détenues par des sociétés étrangères qui n'ont rien à voir avec la Calédonie, mais l'exploitation du nickel a largement bénéficié aux kanak de manière générale qui ont pu participer à l'enrichissement de la Calédonie tout en assurant du travail pour un temps quasi-infini. Les politiques de rééquilibrage menées en faveur des contrées où les kanak sont les plus nombreux (j'entends par là la Province Nord) ont permis de faire bénéficier cette industrie à tous. Pour votre information sachez par ailleurs que des lois sur l'emploi local sont en vigueur en NC et que n'importe qui ne débarque pas comme ca sur le caillou ! A compétences égales, les Calédoniens sont prioritaires...
Pour le «réseau de micro-colonies», sachez que lors de la visite du 1er ministre Fillon, celui-ci avait déclaré que la France n'avait aucun enjeu à conserver la NC dans le giron national, c'est dit. Les seuls éventuels enjeux sont sans doute militaires.
Le système actuel ne profite pas qu'aux capitalistes métropolitains (il n'y a d'ailleurs pas que des métropolitains en Calédonie, des dizaines de milliers de personnes ont été envoyées de force au bagne il y a plus d'une centaine d'année et leurs descendants ne se sentent pas spécialement «métropolitains»). En effet avec le processus engagé par l'ADN, on ne peut pas nier le fait que tout est fait pour donner du pouvoir à chacun, et notamment aux kanak. Regardez la composition du Congrès de NC, du Gouvernement de NC, et le choix des communes pour le découpage des Provinces et vous comprendrez vite que rien n'est laissé au hasard, et c'est tant mieux. Donner la parole a chacun a semble-t-il permis à la Calédonie de retrouver au moins la paix (et c'est déjà un grand début) même si tout n'est pas un long fleuve tranquille quand on voit les propos de certains extrémistes locaux (dans un camp comme dans l'autre).
Pour terminer, je ne me permettrai pas de me replonger dans l'histoire mais sachez que ce qui fait avancer la NC, et c'est sa particularité, c'est de se PROJETER vers l'avenir, et arrêter de sans cesse regarder le passé qui empêche tout le monde d'avancer. Ici tout le monde parle du passé, qu'il soit proche ou lointain pour essayer de justifier qu'il ne faut pas changer les choses, ce qui amène à des impasses majeures. Le discours d'E. Macron (sans vouloir lui jeter des fleurs) a eu cette audace de projeter le pays dans l'avenir, et pour une fois, tous les partis politiques de NC ont reconnu l'extrême beauté de ce discours (et pourtant ce n'est jamais arrivé). Je n'ai vu aucun Calédonien me parler en mal du discours du président.
Vous êtes dans votre droit de soutenir le peuple kanak mais sachez que le morcellement, pour ne pas dire l'émiettement d'un pays ne peut que lui faire du mal. Nous pourrions séparer toutes les régions pour revenir aux peuples comme vous le dites, mais qu'en resterait-il, à part des drapeaux ? Ici tout le monde agite des drapeaux à tour de bras pour revendiquer une appartenance politique à laquelle peu savent réellement ce qu'ils soutiennent. Les peuples tels que vous les décrivez sont voués à disparaître, si ce n'est pas déjà le cas. Combien de personnes sont réellement bretonnes depuis des générations ? Ou Catalans ? Réveillons-nous, de nos jours les populations migrent au sein de leur pays et sont en droit de le faire.

Alan Louarn
Vendredi 15 novembre 2024
Bonjour M.Il est bon ou quoi ?

Mais que venez vous faire sur ces commentaires de lecteurs bretons «obscurantistes et passéistes» vous qui apparemment avez la science infuse non seulement en ce qui concerne les départements et territoires d'Outre-mer mais aussi sur les peuples de l'hexagone ?


Vincent Fraval
Vendredi 15 novembre 2024
Le texte de Frank Darcel met en évidence les incohérences du discours français, et tente de replacer la problématique kanak dans un contexte plus large. Il ne se prononce pas pour ou contre l'indépendance, mais pour un référendum, pour un débat juste, au-delà des poncifs, pour un questionnement du système.
Il ne mérite pas cette décharge d'agressivité et ce discours outrancier, et des fins arguments comme «qu'est-ce que c'est que ça encore ?».
Décidément dès qu'on essaie de soulever le couvercle de la marmite, certains s'empressent de le remettre ! La machine à «faire plier les échines» redémarre aussitôt !

Henri Calédo
Vendredi 15 novembre 2024
M. Il est bon quoi a tout à fait raison! De votre hexagone, il est très facile de porter un jugement subjectif sur des sujets assez sensible tels que la Nouvelle Calédonie, magnifique archipel d'Océanie. Ses populations aspirent à un avenir serein dans la paix qu'elle aura à décider le 4 novembre. Elle n'a nul besoin qu'elle devienne une polémique et démagogie entre nationalistes internes à l'hexagone, voire un enjeu politique national. La république accompagnera cet archipel quelque soit son choix d'avenir et le respectera, et elle fera tout autant amant d'honorable de son passé colonialiste. Une nouvelle histoire va s'écrire entre deux en tournant une page commune du passé car seul compte l'avenir. Vive la Nouvelle Calédonie, Vive la République!

boned ruz
Vendredi 15 novembre 2024
Votre discours est purement jacobin... c'est tout-à-fait claire dans votre dernier paragraphe... Vous faites parti probablement de ceux pour qui l'histoire commence avec la révolution française... Et ce qui est terriblement inquiétant dans votre discours c'est qu'il n'est ni de prés ni de loin question de la culture Kanak... C'est la culture d'un peuple qui fait ce peuple, l'économie n'est ni plus ni moins qu'une tranche de vie qui varie selon les circonstances. A l'inverse, la culture d'un peuple est sa raison de vivre... En Bretagne on connaît l'éradication culturelle et cela n'est pas vieux ; une centaine d'année environ ou la négation du peuple Breton était un sport national en France... Cette négation est aussi apparue à l'encontre d'autres peuples... Lisez Yves Person , Historien de l'Afrique, c'est éloquent. Hé oui, l'avenir de l'Europe se dessine en ce moment entre ce que l'on connaît: le fachisme rampant des Etats-Nations ( joli spectacle de l' Espagne) entrain d'étouffer de leurs bêtise et une nouvelle aventure, humaine celle-là, où il est question de culture...Cette culture ne vous en déplaise est la richesse de demain quand les modèles de vie d'aujourd'hui, sont urbains et basés sur la consommation ; En somme, c'est un monde d'aliénation que vous nous souhaitez et de soumission probablement.... Et bien moi je dis non.... Moi je veux entendre la langue des autres peuples et m'enrichir de leurs façon de penser ... En ce qui me concerne je ne veux pas que mes enfants tombent dans ce monde inutile basé sur le matérialisme... L'éradication des cultures c'est le scénario en or pour les argentiers de ce monde et où pour certains groupes politiques... La France est incapable de comprendre que l'avenir se fera par l'échange inter-culturel duquel se dégagera de nouvelles solutions...La France à peur de perdre une place qu'elle à déjà perdue...Elle s'accroche comme l'Espagne... Alors c'est le Grand Paris..., C'est « je ferais de la langue Française la deuxième langue ...» on nous ressert la révolution ... Jusqu'à présent il n'a été question sur cette planète que de domination, il est temps d'essayer autre chose et l'Europe doit pouvoir se réformer sans les Etats-Nations.

boned ruz
Vendredi 15 novembre 2024
@ Il est bon ou quoi? Votre discours est purement jacobin... c'est tout-à-fait claire dans votre dernier paragraphe... Vous faites parti probablement de ceux pour qui l'histoire commence avec la révolution française... Et ce qui est terriblement inquiétant dans votre discours c'est qu'il n'est ni de prés ni de loin question de la culture Kanak... C'est la culture d'un peuple qui fait ce peuple, l'économie n'est ni plus ni moins qu'une tranche de vie qui varie selon les circonstances. A l'inverse, la culture d'un peuple est sa raison de vivre... En Bretagne on connaît l'éradication culturelle et cela n'est pas vieux ; une centaine d'année environ ou la négation du peuple Breton était un sport national en France... Cette négation est aussi apparue à l'encontre d'autres peuples... Lisez Yves Person , Historien de l'Afrique, c'est éloquent. Hé oui, l'avenir de l'Europe se dessine en ce moment entre ce que l'on connaît: le fachisme rampant des Etats-Nations ( joli spectacle de l' Espagne) entrain d'étouffer de leurs bêtise et une nouvelle aventure, humaine celle-là, où il est question de culture...Cette culture ne vous en déplaise est la richesse de demain quand les modèles de vie d'aujourd'hui, sont urbains et basés sur la consommation ; En somme, c'est un monde d'aliénation que vous nous souhaitez et de soumission probablement.... Et bien moi je dis non.... Moi je veux entendre la langue des autres peuples et m'enrichir de leurs façon de penser ... En ce qui me concerne je ne veux pas que mes enfants tombent dans ce monde inutile basé sur le matérialisme... L'éradication des cultures c'est le scénario en or pour les argentiers de ce monde et où pour certains groupes politiques... La France est incapable de comprendre que l'avenir se fera par l'échange inter-culturel duquel se dégagera de nouvelles solutions...La France à peur de perdre une place qu'elle à déjà perdue...Elle s'accroche comme l'Espagne... Alors c'est le Grand Paris..., C'est « je ferais de la langue Française la deuxième langue ...» on nous ressert la révolution ... Jusqu'à présent il n'a été question sur cette planète que de domination, il est temps d'essayer autre chose et l'Europe doit pouvoir se réformer sans les Etats-Nations.

Léon-Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
Il est évident que certaines conceptions des droits des Hommes échappent totalement à certains individus ou groupes d’individus qui ne veulent absolument pas qu’ils existent, pour d’autres qu’eux-mêmes. Aliénation !
Négation du, et des droits naturels établis par et durant siècles et millénaires, quelles que soient les différentes formes de civilisation et d’évolution.

Droits niés et supprimés par ceux qui ont utilisé la violence des armes, de la force, de la colonisation, du changement de population qui n’a cessé de se faire en NC, des manipulations mentales, et de l’avidité de ceux qui veulent _à n’importe quel prix_ posséder richesses et pouvoirs ! Pratiques coercitives diverses, toujours les mêmes, qui de fait légitiment leurs utilisations pour ceux qui veulent retrouver…l’air libre ! Cycle sans fin ! Causes, effets causes…

Mais là bien entendu les prédateurs de la planète, ne l’entendent pas de cette oreille, ne reconnaissent plus ces moyens, au grand jour … et proposent en lieux et places, les manips de « L’élection Démocratique »… Et autres adaptations référendaires comme autant de trucages à berner les peuples et les mener là où d’eux-mêmes ils n’auraient pas voulu aller. Choisi d’aller !

Négation, non seulement de ces droits et même parfois jusqu’à ces Hommes eux-mêmes ; et cela uniquement pour de multiples basses raisons, toujours liés à des intérêts purement privés contre ceux, collectifs et historiques, qui les indiffèrent hors des discours anesthésiants de basse politique !

Cela se passe aussi après asservissement jugé atteint, comme pratiques d’entretien, de maintenance, dans des « agglomérats forcés », structurels et idéologiques de type étatique français, jacobin ! Une forme de « sécusocialisation », l’organisation adaptative du fonctionnarisme (ou administrative), poussés jusqu’à un certain point relèvent de la domestication, relève de cette « maintenance » !

Passer le commentaire « de machin et truc » a au moins une bonne raison à mon avis, et un intérêt non négligeable pour nous Bretons, celui que le grand nombre, relatif, des lecteurs d’ABP se rende compte si ce n’est pas fait, ou ait une confirmation de plus de ces comportements archaïques et qu’ils sont profondément ancrés chez beaucoup de Français totalement sous influence ! Dans tout « l’éventail » politique et sociétal, dit français !

Ce mot, archaïque, désigne les forces qui nient le Progrès _ qui soit lui, est autre chose qu’un accident de parcours_ mais qui souvent est utilisé à tort et à travers. Car il n’est lui-même qu’une utopie porteuse de rêveries et de désirs utopiques quant à ses applications, et se dilue dans le »modernisme » ou catalogue par correspondance des modes idiotes et éphémères, quand elles ne sont pas dangereuses...
Le mot Progrès est en avance sur son temps et le concept qu’il représente n’a pas de réalité observable et satisfaisante, qui laisse rêveur devant le spectacle international…

Je trouve curieux que la majorité de l’Homme ne soit jamais à la hauteur des mots, des techniques et inventions qu’il imagine et créé. Comme si il n’était qu’un exécutant toujours dominé et asservi par ses créations ou autres choses, ou autre intelligence. La distance qu’il démontre entre le génie technologique et la primitivité de ses « instincts » qui ne semble pas évoluer tant elle serait lente, et les conséquences, me laisse…baba !

Ces Français, éléments de plusieurs peuples étouffés de l’hexagone, qui s’imaginent penser librement et être les champions de la DÉMOCRATIE, les meilleurs au Monde ; alors qu’ils subissent en permanence les assauts du formatage et de tentatives de décérébration organisés (de ce côté-là je suis servi, merci !), et la méthode globale qui est toujours en activité notamment, et plus fortement, depuis quelques petites années.
Que les Peuples Premiers de l’hexagone, mettent en place les moyens, non seulement de se défendre pour survivre, mais de choisir leur avenir ! Et non « … d’être menés là où ils ne voulaient pas aller. » Encore le fallait-il.

Cela en fonction de leur détermination à vouloir le réaliser, bien entendu ! Se débarrasser de la gangue paralysante serait bon pour nous, tout comme au « Pays des Kanaks ».
Il est bon (oui parfois sans doute !), ou quoi ? (D’autre ? Rien de nouveau !)


Lheritier Jakez
Vendredi 15 novembre 2024
Est ce que l'indépendance est un signe de liberté?
Les groupes,trusts financiers nous gouvernent quelque soit nos votes.
L'argent n'a pas de frontière.que l'on soit indépendant ou pas.
Est ce que le résultat du référendum en Nouvelle Calédonie sera respecté par le gouvernement Français. ?
Voir la non application du référendum sur l'Europe,
Voir les discours contre l'indépendance de la Catalogne par MM Macron/Valls,etc..
Que se passera t il avec le prochain vote sur l'Ecosse?
Que va t il se passer avec Mayotte et les Comores?Vote ou décision unilatérale de Mr Macron.
Quand est que les génocides par substitution -Envois des fonctionnaires français civils et militaires-s'arrêteront vers la Réunion,la Martinique Guadeloupe,Guyane etc,?Avec un système financier très coûteux en déménagements et salaires disproportionnés par rapport à ceux des habitants de ces colonies

Des réalités sur le volet sportif:
La Nouvelle Calédonie,Tahiti sont dans les compétitions sportives internationales sans avoir voté sur l'indépendance....et d'autres pays sans état.
Israel est dans les compétitions européennes......Pas la Palestine...qui sont en Asie...Bizarre.

Le système de confédérations géographiques me semblerait préférable.
mais j'avoue que je suis un petit devant tout cela.

Que nous préparent les organisations politiques bretonnes pour les Européennes 2019 et surtout les municipales en 2020?
Cela urge!


Mikael Jord
Vendredi 15 novembre 2024
Qui sommes nous pour avoir le droit de nous exprimer sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie! Des Bretons tout simplement ou les représentants d'organisations autonomistes bretonnes, et nous pouvons exercer ce droit à plusieurs titres. Tout d'abord à titre historique, le premier Breton à avoir poser le pied sur le caillou est assurément le navigateur Jean Michel Huon de Kermadec, parti à la recherche de La Pérousse, qui est décédé le 6 Mai 1793 en Nouvelle Calédonie. Autre rappel, le 24 février 1894 quelques Bretons installés en Nouvelle-Calédonie recevaient l'autorisation du gouverneur pour fonder la société «Amicale des Bretons de Nouvelle Caledonie». C'est donc la plus vieille association communautaire du caillou! Les pemieres familles sont arrivées à la fin du XIX éme siècle, en provenance de Brest en 1872, et se sont peu à peu fondues dans la Population Calédonienne. Plus récemment le ministre Louis Le Pensec aux cotés de Michel Rocard a jeté les bases du «Processus de Paix» au sein de la Nouvelle Population Calédonienne. Oui bien sur, an niveau politique, nous avons le droit de nous exprimer. Et surtout, ne laissons pas les «agents provocateurs anonymes» tenter de nous museler.

Léon-Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
Lorsque de Nouvelle Ancienne Écosse ou Nouvelle Calédonie, j’ai entendu dans la berceuse appelée : « Discours du Président », ses exhortations de « … ne pas faire reculer l’Histoire », ou encore « …que serait la France sans la Nouvelle Calédonie… », J’ai ressenti tant de mépris et colère pour ce petit bonhomme que j’en aurais pleuré …d’impuissance de le lui faire savoir.

Quels pays et quels Hommes depuis JC ou Hammourabi le législateur, ont fait reculer non l’Histoire , mais les Histoires particulières dont on ne saura jamais de quelles richesses humaines, de quelles qualités civilisationnelles elles auraient accouchées, et quels auraient été leur impact sur le Monde d’aujourd’hui sans les divers prédateurs /avorteurs/stérilisateurs, qui sont impardonnables… et tout autant leurs continuateurs, politiques, industriels marchands et religieux !

Voilà quelques années j’avais écrit quelque chose comme : Quelle gueule aurait la France si la Bretagne devenait indépendante ?
Séparer et redessiner cet « agglomérat », cela donnerait au monde l’obligation d’observer une image bien différente de ce « légo ». À défaut de vouloir, et d’avoir voulu observer et analyser… les viscères ! Ce qui serait parfois se regarder dans un miroir !

Celle de la Bretagne qui ne peut être qu’historique serai t, celle d’une Nation aux contours immuables depuis 1200 ans sinon davantage encore, dont « l’agglomérat » n’a eu de cesse de vouloir vider de ses « tripes » et y mettre de la paille à la place !

De quels points de vue ce président inutile _un gouverneur, voire un « préfet » ou encore un commis européen suffisait_ jouait les pleureuses payées pour ça, avec sa deuxième phrase ?
Quelles arrières pensées et suffisances, animent ce papa admonestant un peuple kanak gardé et vu enfant, qui perd peu à peu ses spécificités culturelles et sociales ancestrales, sa représentation numérique sur la terre de ses pères.

Que partage ce « sélectionné » d’une part minoritaire des électeurs inscrits de « l’agglomérat », avec une autre partie de la population de Nouvelle Calédonie, qui en retire les principaux avantages de « l’exploitation » ?

Au fait ! Quel nom donnent les Kanaks à leur île…En kanak ?


caroline ollivro
Vendredi 15 novembre 2024
Le billet d'humeur de Frank Darcel est clair et posé. Quelques rappels historiques dans le pays du roman national sont les bienvenus comme l'allusion aux nécessaires referendum puisque le Président glorifie«l'amour de la liberté au-delà de tout», un peu d'ironie mais non agressive. Il faut croire que certains sont aux aguets pour exprimer autant d'agressivité dans leur commentaire. Pourtant l'hostilité du verbe décrédibilise le propos...s'il y avait besoin....

Léon-Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
Rien à redire sur l’article de Frank Darcel.
Sur l’agressivité oui ! Pour moi, elle n’est pas un problème dans les discours, les échanges verbaux, les chocs des opinions contradictoires. Mon cuir s’est tanné ailleurs.

Si l‘agressivité ne se prolonge pas dans l’agression qui est, toujours pour moi, principalement physique, et a quelque chose de « l’effacement » de l’autre, alors pas de problèmes pour moi qu’elle s’exprime ! D’autant plus si de ces confrontations peut naître parfois un consensus, et des actions communes circonscrites à un projet dont malgré tout, les uns et les autres tiennent. Un bon et solide projet, aux bases essentielles acceptées par tous …et élaborées en commun.

La médisance, la calomnie, les interprétations abusives voulues ou non, la dévalorisation des personnes, les accusations mensongères, les idéologies, les religions, les sectes, les états et fausses républiques avec leurs élucubrations, et propagandes à leur service qui mènent à la destruction psychologique et physiques, à la disparition des cultures, à la honte d’être des individus et des groupes, la liste n'est pas exhaustive comme dirait l'autre, et bien ce sont des « agressions » ! Et là il s’agit de tout autre chose ! L’agressivité est une nécessité ! Une condition de survie souvent ! Elle doit être, pour le moins, une DÉTERMINATION ! Une grosse et grande détermination à refuser d'être réduit à ce que l'on ne veut pas!
Je rajouterais aussi, que peut-être face à ceux qui participent, ou ont participé dans le camp des « agresseurs » aux destructions, et avec en plus de l’extension des dégâts sur l’humain, comme conséquence le développement à juste raison de l’agressivité en général, ils en sont aussi responsables.
Agressivité, cette réaction salutaire lorsque l’on ne veut pas mourir. Ils l’ont fait ce travail _merci !_ chez l’oppresseur, sans se mettre en première ligne, au chaud, mollement, sans agressivité par omission, et portent une part importante de la responsabilité des effets. Je ne leur ferais pas quand même l’injure de dire qu’il n’en était pas conscient ? Je n’ai donc pas pour ceux-là, beaucoup de considération, voire aucune ! À eux de « démontrer » que l’on peut, dorénavant, ne plus en tenir compte. Lorsqu’ils veulent s’occuper de nos affaires.

Et surtout, l’on ne me trouvera pas trop agressif, mais peu m’importe, tout ce qu’ils peuvent émettre est pour moi totalement décrédibilisé et eux avec… si de le dire il en est besoin?…

Alors oui ! Je le crois. Et Dieu…sait si!... Car taxer d'agressivité est aussi un moyen insidieux de manipulation mentale. Noon! Je n'ai ni dit, ni écrit:« Castrer»!


Loïc. L
Vendredi 15 novembre 2024
je n'ai pas d'avis particulier sur la Nouvelle-Calédonie car je ne connais ni la culture, ni l'histoire, ni l'économie. Mais quand je lis le dénommé « il est bon quoi» (ridicule), genre de troll, j'aurais tendance à penser le contraire de son avis sur la Nouvelle-Calédonie, vu toutes les bêtises qu'il peut dire sur la Bretagne ou Euskadi.

Gaël Bro Raez
Vendredi 15 novembre 2024
Dans le numéro d'Avril de la revue Bretons, Périco Légasse, rédacteur en chef de Marianne et profondément basque, déclare : «Il n'y a plus que les ringards pour défendre la sacro-sainte intégrité des Etats-Nations» !
Je vous laisse, Monsieur il est bon ou quoi, méditer sur cette déclaration qui vous caractérise parfaitement à la lecture de votre intervention très agressive. Désolé de vous contrarier mais vous semblez à l'opposé du sens de l'histoire qui défend de plus en plus le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et puisque vous êtes convaincu de la disparition du peuple breton, que faites-vous sur le site de l'Agence Bretagne Presse si ce n'est polluer un débat entre gens qui se sentent concernés par la reconnaissance et la défense des peuples.

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