La manifestation qui s'est déroulée à Vannes ce mercredi avait pour but de mettre le gouvernement face à ses responsabilités en matière d'enseignement.
Un bilan de la situation du département a été dressé par les syndicats enseignants. A l'appui de leurs demandes, ils citent un exemple concret des difficultés rencontrées par leur collègue. Ainsi, une enseignante de Lanester, à 3 ans de la retraite, a vu son poste à Lanester supprimer. Faute de place dans le bassin de Lorient, c'est sur le secteur de Vannes qu'elle s'est vu attribuer un poste. Et elle n'est pas encore au bout de ses surprises : avec chaque semaine, 6 heures dans un établissement de Muzillac, 6 heures dans un autre établissement du pays de Vannes, et 6 heures qui ne sont pas encore affectée, elle va avoir beaucoups de kilomètres à faire. Un calcul rapide a permis de déterminer un minimum de 1000 kilomtres par semaine. Des trajets pour rejoindre son nouveau lieu de travail qui ne font l'objet d'aucune indemnisation de la part de l'administration.
Ce sont ces difficultés qui ont poussé les enseignants à descendre dans les rues de Vannes ce mercredi.
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JPT / ABP
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