France 3 Bretagne s’apprête à déprogrammer les journaux télévisés en langue bretonne durant les vacances de Pâques. Le droit à l’information en langue bretonne est ainsi remis en question, après la suspension des actualités que nous avons déjà subies pendant les vacances de Noël. Les téléspectateurs seront ainsi privés de la couverture d’Ar Redadeg, l’événement majeur de l’année pour la langue bretonne qui sera déroulera durant cette période.
Bien que la télévision publique ne produise que quelques minutes de programmes quotidiens en breton, nous assistons progressivement à un arrêt total de ces programmes. Nous rappelons en effet que l’émission « Bali Breizh » est toujours déprogrammée au moindre évènement sportif, bien qu’il avait été expliqué par France 3 que sa programmation le samedi avait justement été prévu pour maintenir sa diffusion tout au long de l’année.
Nous dénonçons donc cette dérive inquiétante pour l’avenir des programmes d’information et de divertissements en langue bretonne. Nous demandons que les moyens nécessaires soient mis en œuvre pour maintenir et développer le service public audiovisuel en Bretagne. Nous souhaitons par exemple la diffusion d’un nouvelle émission hebdomadaire tous publics à une heure de grande écoute ainsi qu’un journal télévisé du soir en langue bretonne. Nous sommes par ailleurs surpris de l’immobilisme de la Région Bretagne à ce sujet, et notamment de son 1er vice-président, Jean-Michel Le Boulanger, signataire pourtant en 2016 d’un Contrat d’Objectifs et Moyens avec France 3 Bretagne pour renforcer et développer la langue bretonne à l’écran.
■En incluant le prélèvement de cette taxe TV dans les impôts sur le revenu, Sarko a désarmé quasiment tous ceux qui «pensaient» l'utiliser ...un jour! Bretons ou autres. Mais «à cœur(s) vaillant(s) rien d'impossible!» n'est-ce pas ?
Ceux qui on utilisé la rétention de cette taxe, ou tenté de le faire, se sont retrouver plutôt seuls et ont subi les conséquences dans l'indifférence bretonne et générale pour ainsi dire, UDB au chaud comprise, soit parce cela était dépourvu de détermination et de combattants et n'était pas envisagé à une autre échelle, ou ont pensé que comme Zorro, solitaire à part et avec «un domestique muet», ils allaient renverser le «désordre» des choses !
Menacer, de la part des Bretons est désormais, et depuis longtemps, sans effet sur Paris, et risible pour sa nomenklatura bigarrée! Le faire, et seulement cela, nous enfonce davantage dans le ridicule.
Conclusion ?...
Nb : Chapeau Aïta pour votre détermination !