La FUEN annonce la large victoire de l'Initiative citoyenne européenne Minority SafePack

Dépêche publié le 4/04/18 11:19 dans Europe par Philippe Argouarch pour ABP
t:1
https://abp.bzh/thumbs/44/44693/44693_1.png
Loránt Vincze à Flensbourg. Conférence de presse retransmise en direct sur Facebook.

Ce matin, le président de la Federal Union of European Nationalities (FUEN, en français : l'UFCE), Loránt Vincze, a annoncé à Flensbourg, une ville du nord du Schleswig-Holstein en Allemagne, la victoire de l'Initiative citoyenne européenne en faveur des droits des minorités nationales et des minorités linguistiques avec 1 million 215 mille 879 signatures (1 215 879). 11 pays sur les neuf nécessaires ont dépassé les quotas qui avaient été définis pour valider l'ensemble du projet (voir notre article).

Ces résultats vont être envoyés cette semaine aux différents gouvernements européens pour validation. Fin juin, ces validations seront présentées à la Commission européenne à Bruxelles. La Parlement européen s'emparera alors du projet de loi avec l'obligation de voter l'initiative qui définira, dans toute la Communauté européenne, les droits des minorités nationales et linguistiques et les devoirs des Etats à leur égard. Le vote est requis pour octobre 2018 mais reste dépendant de l'agenda du Parlement selon les dires de Loránt Vincze.

Aux yeux de cette nette victoire, Loránt Vincze, a remercié tous les bénévoles, la presse, et le million de signataires, déclarant qu'on assistait à "la naissance d'un véritable mouvement européen en faveur des droits des minorités".


Vos commentaires :
Samedi 4 mai 2024
@Christian depag

Qui sommes-nous, demandez-vous ?

Simplement des Bretons qui souhaitent que les Droits fondamentaux dus à tout peuple, toute nationalité, toute nation, leurs soient pleinement appliqués. Ni plus ni moins. Et pas seulement au compte-goutte, en particulier s'agissant ici des langues ...

Y-a-t'il là de quoi faire fuir à toutes jambes le démocrate qui se cache immanquablement en vous ?

Votre mouvement de recul à l'idée de cette perspective pourtant naturelle est d'ailleurs classique et traduit généralement soit une méconnaissance du sujet, soit une capitulation en rase-campagne d'une part de soi-même, puisque vous déclarez être Breton.

Les réponses ne sont pas compliquées et n'ont rien de secret.

D'abord, ce qui est souhaité, c'est la «co-officialité du breton et du français» et non le monolinguisme breton. Donc, en Bretagne, vous serez toujours en mesure de vivre normalement en français. Ce qui change, c'est que les brittophones auront progressivement eux aussi - simple justice - cette même possibilité.

Secondo, il ne s'agit pas de décréter que tout le monde doive s'exprimer en breton du jour au lendemain, épouvantail que l'on brandit toujours à dessein comme jadis le spectre de la Grande Peste. Une ré-appropriation du breton (et/ou du gallo) par la population, sous-entend que ces langues soient enseignées dans toutes les écoles de façon obligatoire, en un processus qui demandera clairement une génération, sinon deux , pour pouvoir être parfaitement au point.

Vous ne serez donc pas personnellement concerné et ce, à double titre : par la co-officialité français/breton et par votre âge même si le changement s'appliquait demain matin, ce qui n'est malheureusement pas le cas.

Pas plus que les cheminots en place n'ont à craindre un changement de statut pour eux-mêmes, les nouvelles conditions ne s'appliqueront pleinement qu'aux nouvelles générations de Bretons. Et je le répète, même alors, le bilinguisme breton /français sera toujours respecté étant une nécessité incontournable pour les petits pays dont la langue autochtone est limitée à ses propres frontières et où une langue plus répandue s'impose dès que l'on sort de son périmètre. (Néerlandais, danois, norvégien ou suédois doublés de l'anglais dès la maternelle ou le primaire par exemple).

0

Écrire un commentaire :

Cette fonctionnalité est indisponible en ce moment, mais existe sur votre ordinateur.

Combien font 6 multiplié par 0 ?
Note : Ce lieu est un lieu de débat. Les attaques personnelles ne sont pas autorisées. Le trolling est interdit. Les lois contre le racisme, le sexisme, et la diffamation doivent être respectées. LES COMMENTAIRES ÉCRITS DANS UNE LANGUE AUTRE QUE CELLE DE L'ARTICLE NE SERONT PAS MIS EN LIGNE.