Le gendarme breton Arnaud Beltrame a été égorgé
Le Colonel Arnaud Beltrame, assassiné le 24 mars dernier par un islamiste, était breton par sa mère, Nicolle Nicolic-Beltrame, une infirmière retraitée vivant dans le village familial de Trédion pas loin de Vannes.
Arnaud Beltrame devait d'ailleurs se marier religieusement à Trédion en juin prochain. "La célébration devait avoir lieu en Bretagne car Arnaud y a ses racines", a déclaré sa veuve Murielle Beltrame. Bien que né à Étampes dans l'Essonne, ce Breton devenu un héros national français en se sacrifiant afin de sauver une femme prise en otage, était très attaché au village breton de sa famille maternelle où ses grands-parents avaient été agriculteurs. Converti au catholicisme à l'âge de 33 ans, il fréquentait l'abbaye Notre-Dame de Timadeuc, une abbaye de moines cisterciens-trappistes située à Bréhan dans le Pays des Rohan (Morbihan).
Contrairement à ce qu'ont dit officiellement les enquêteurs, plusieurs sources indiquent que le gendarme n'est pas mort de coups de couteau au cou mais a été égorgé à l'aide d'un poignard retrouvé sur la scène du crime. Il aurait d'abord reçu des coups de feu non léthaux, soit au cours d'un corps à corps, soit que le tueur l'ait immobilisé froidement avec son arme à feu dans l'intention de l'égorger. L’autopsie réalisée sur le corps d’Arnaud Beltrame a révélé clairement la cause de la mort : "une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche".
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