Les 23 et 24 mars 2018, s'est tenu à Bruxelles, le 26e Conseil de Présidence de l'UNPO, dont K.A.D est membre, en tant que représentant de la Bretagne. Nous étions présents, aux côtés des représentants du Tibet, Oromo, District de Columbia, Khmers Kroms, Balochistan, Turkestan, Afrikaaners, et Ogaden, dans les bureaux nouvellement inaugurés de l'organisation.
Comme d'habitude, les représentants de la Bretagne ont su se montrer efficaces et productifs, en proposant de nouvelles idées et projets sur le court et le long terme, à commencer par l'établissement à Rennes d'un “relais” de l'UNPO pour faciliter les échanges avec les peuples membres ayant une diaspora en Bretagne.
Il a été rappelé dans cette rencontre que l'UNPO et ses membres sont toujours sous surveillance intense d'états, notamment la Chine, qui use de menaces et intimidations de plus en plus fréquemment. Par ailleurs, de nombreux thèmes ont été abordés, comme par exemple le redoublement d'efforts en matière de recherche de partenariats et financements, l'admission de nouveaux membres, l'organisation de la prochaine Assemblée Générale, ainsi que le calendrier des événements à venir.
Nous concernant, l'UNPO a promis un soutien plénier à KAD, Kelc'h An Dael, dans ses procédures avec les instances internationales, et a déjà commencé à assurer son rôle de conseil. La veille de ce Conseil de Présidence, Thomas a échangé avec le ministre des affaires étrangères du gouvernement en exil de Papouasie de l'Ouest, à La Haye, au cours d'un échange courtois et intéressant.
Avant cette rencontre, Thomas a été admis à la bibliothèque de la Cour Internationale de Justice, toujours à La Haye, où il a pu consulter et numériser encore des documents et livres traitant des droits des peuples, des droits à l'autodétermination et des droits aux minorités.
Par le biais de ce Conseil de Présidence, de cette visite à la bibliothèque, et de cette rencontre à La Haye, notre organisation bretonne continue à travers dynamisme et ouverture, à faire preuve de qualités évolutives et actives. En compilant les rencontres, les conseils, les informations, les échanges et les documents, nous construisons petit à petit un réseau et une base de données juridiques qui seront deux atouts majeurs pour nos actions à venir.
Thomas Radoubé et Jean Loup Le Cuff,
Pour KAD, Kelc'h An Dael, Cercle du Parlement.
■Il ne s'agit plus de penser limiter la casse en sollicitant l'octroi de menues faveurs et autres gracieusetés par l'entremise de notables réputés bien en cour à Versailles, mais d'exiger au plan international l'application des Droits Universels dus à chaque individu et à chaque nation, dans le cadre général de la Démocratie et de l'Etat de Droit.
C'est ainsi à coup sûr qu'il convient de penser et de faire, dans beaucoup d'autres domaines.