Les importations de produits labellisés Bio seront dorénavant soumis aux contrôles systématiques de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). L'Union démocratique bretonne ne conteste pas cette précaution nécessaire. Il paraît en revanche inacceptable que les contrôles établis par la DGCCRF se concentrent dans une poignée de ports, dont un seul pour la Bretagne (Saint-Nazaire). Cette concentration des services de l'Etat revient à interdire l'importation de produits Bio dans la quasi-totalité des ports de Bretagne, une double erreur à la fois économique et écologique. D'une part, en privant nos ports de cette activité, on fragilise encore un peu plus la Bretagne occidentale, dont la vocation maritime évidente devrait contrebalancer la périphéricité terrestre. D'autre part, en concentrant sur quelques ports les possibilités de débarquement, on prépare la mise en circulation de toujours plus de camions sur nos routes... Le centralisme n'est décidément pas adapté à la transition écologique ! L'heure étant à la «différenciation» d'après le Président de la République, l'Union démocratique bretonne propose que la Région Bretagne prenne la main sur la DGCCRF et organise le service dans l'ensemble des ports de Bretagne. Si l'Etat est incapable d'assurer ses missions de base en Bretagne, qu'il nous laisse faire !
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