Le président Macron a fait à Bastia hier un discours qui fleurait bon la quatrième République. On y a évoqué le souvenir de l’empire colonial et de l’empire napoléonien, autant d’aventures françaises et douteuses dans lesquelles les Corses auraient connu leurs heures de gloire. On a invoqué l’État tout puissant, venant en aide à ces pauvres insulaires mal organisés.
On a promis d’envoyer plus de forces de police...
On y a beaucoup parlé de République, de cette manière incantatoire qui fait se demander si la république en France n’est pas, plutôt qu’un système de gouvernance, une sorte de concept mystique dont on ne comprend plus très bien la portée. On y a mélangé allégrement les notions de nation, d’État et de République encore, dans une sorte de bonneteau auquel les dirigeants hexagonaux nous ont habitués sans nous convaincre désormais.
On a enjoint les Corses à se tourner vers la Méditerranée, comme s’ils n’y avaient sans doute pas pensé, mais on ne leur a pas demandé s’ils voulaient voir plus loin.
On a répété la grandeur de la France, et vanté le bonheur qu’il y avait à faire partie de la cinquième puissance industrielle au monde. On n’a pas évoqué cependant la longue histoire des Corses avant qu’ils ne deviennent Français, ni rappelé qu’ils l’étaient devenus par la force des armes à la bataille de Ponte Nuovo en 1769.
On y a parlé de la noblesse de la langue française, qui aurait fait la France. On a oublié de parler des langues qui avaient été interdites pour que cette France-là puisse éclore. On a évoqué les bienfaits du bilinguisme, mais du bout des lèvres. Un bilinguisme sans statut, qui condamne à terme la langue locale.
Et on n’a pas mis le drapeau corse en fond de scène. Mais à quoi bon ?
A quoi bon puisqu’au fond, pour le président Macron, et pour tous ses clones jacobins, la Corse n’existe pas. Ils précisent qu’elle n’existe pas hors de la République, mais dans leur bouche hors de la République veut dire le néant.
En réponse à ce surréaliste étalage de figures de rhétorique surannées, Jean-Guy Talamoni a dit que les Corses avaient été humiliés.
Et nous le comprenons. Affaire à suivre donc.
Frank Darcel, président de Breizh Europa
■Que nos «représentants» sachent bien qu'il ne peut être question de se renier d'entrée à ce point.
Pour faire une Europe de la paix,avec les appuis des Macron,Vals au Royaume d'Espagne s'opposant aux votes des Catalans,voilà des preuves successives que les consultations démocratiques par les urnes sont bafouées!
Rappels;
Le référendum de 1969 de de Gaulle pour la création des 21 régions artificielles et la suppression du Sénat
Votes contre,mais le découpage a été appliqué?Les syndicats,ont suivi cause subventions..
Les médias aussi, avec des antennes de propagande Pro PD L,sans que l'on puisse avoir des temps d'antennes pour nos opinions.
Le référendum initié par Giscard d'Estaing sur l'Europe:Accepté en Bretagne,refusé en France,non pris en considération.
Le référendum pour NDDL-Loire Atlantique ,non respecté.
Les 3 derniers votes en Corse,non respectés.
Grave ces multiples violations du résultat des votes.
Oui à quoi cela va t'il servir d'aller voter?
Que va t'il rester comme voies pour faire respecter ces votes?
Qu'en pensent les élus «Macronistes» issus des organisations pro bretonnes:Mr de Rugy,Molac,etc....
Les organisations bretonnes doivent vraiment être claires et donner des objectifs innovants en actions ,compte tenu de ces attitudes colonialistes de la France.
Des actions doivent être menées à Bruxelles,à l'ONU avec nos frères Corses,Catalans,Alsaciens etc.....
Macron n'est pas un Dieu, ni un roi absolu (un Louis XIV élu) comme semble le regretter les Bretons...
Un président de la République est la figure médiatique de l'état profond Républicain (oui, cette idéologie religieuse que le mouvement breton semble découvrir... mais que le moindre de nos élus/journalistes a parfaitement compris) que l'on agite devant les citoyens comme étant le résultat de leur choix démocratique....
La spécificité de Macron est qu'il présente une évolution dans le sens où il est moins la figure de l'état profond que celle de l'oligarchie financière (les grandes fortunes qui investissent dans l'Hexagone) qui progressivement prend le pas sur l'état profond (administratif/Républicain) par le fait qu'elle apporte argent en échange d'un climat favorable au business. D'où le virage libéral que réalise Macron sans provoquer l'état profond, car chacun apporte un service à l'autre...
Ce virage libéral est positif dans le sens ou il permet de faire respirer l'économie et d'écarter le risque de contestation (ce qu'apprécie particulièrement l'état-profond qui commençait à avoir peur et ce n'est pas sans raison si les virulents syndicats français ne n'expriment pas...).
Donc l'état profond/Républicain accepte de faire des concessions si le risque de contestation s'éloigne et si l'argent revient...
Et la Corse là-dedans me diriez-vous?
Et bien, la Corse c'est la ligne rouge que l'état profond n'est pas prêt à franchir... car cela induit un risque de contagion dans les autres colonies européennes (Bretagne en tête de liste, puis Alsace, Pays-Basque, Flandres, Savoie...)
Macron lui la Corse, personnellement je pense qu'il s'en fiche... il est prêt à avancer... et cela d'autant que les Nationalistes Corses disposent du soutien de la population locale mais aussi d'une compréhension grandissante de leurs revendications chez les Français...
Je pense que Macron a parfaitement conscience que le dossier Corse ne fait que commencer et que les Corses sont déterminés à gravir tous les obstacles que la République mettra sur leur passage... Les Corses ont abandonnés les armes au profit une détermination encore plus grande...!
Macron est un libéral, il n'aime pas les situations de conflit, il préfère le constructif.... Donc, il n'est pas naturellement favorable à développer une situation ''perdant-perdant« comme entre l'Espagne et la Catalogne...
Mais Macron est un réaliste, il sait que s'il donne à la Corse, il risque de réveiller la Bretagne endormie par le Parti Socialiste or celui-ci n'existe plus...!
Et si Macron réveille la Bretagne, il se met à dos la branche fanatique de l'état-profond...
Donc : » Macron cherche à calmer les Corses sans réveiller les Bretons... tout en rassurant l'état-profond! "
Voilà là situation, à mon sens...
Et je pense que les Corses le comprennent très bien...
donc nul besoin de rencontrer une Assemblée de sauvages, un simple discours avec pour décorum 5 banderilles franchouillardes.
une fouille au corps, humiliante, pour les deux représentants d'une cause qui ''NE SE PLAIDE PAS'',
jupiter jubile en César, «veni vedi vici» (Je suis venu, je vis, je conquit) l'auditoire médiatique à ces bottes.
les déclarations de ''girondisme'' de Macron ne sont que paroles qui n'engagent que les croyants, en La république, qui les reçoivent.
Oui et dans tous les domaines: Politique, économique scolaire, universitaire, culturel, l'innovation, Marianne elle est en RETARD, toujours et toujours! Tellement en RETARD qu'elle ne peut plus être dans le coup; Et je pense qu'elle ne pourra plus jamais l'être! Ses hommes et femmes politiques ne sont plus que des bateleurs d'estrades, des batteurs d’orchestres aux répertoires limités et attardés, des illusionnistes, qui dans le même «train-train» ont le RETARD chevillé au cerveau, le retard chronique, définitivement! En Bretagne aussi (Dis-moi qui tu fréquents, je te dirai qui tu es !!!«. Pas la totalité j'espère?
La France, la championne depuis plusieurs siècles de la destruction et du rapetissement de tout ce, et ceux, qu'elle supposerait »paranoïaquement« lui faire de l'ombre, perd jusqu'à la sienne!
De moins en moins son ombre, de plus en plus famélique, cache, obstrue la vue et la chaleur du soleil d'une authentique liberté pour les peuples à qui elle peut encore nuire!
Á condition que ces Peuples, que dans ces peuples l'on n'entendent plus, l'on n'écoute pas les voix trop nombreuses _même quand elles ne font que le penser_ qui nous disent : d' »ATTENDRE« comme je le lis trop souvent. D'attendre un projet, un vrai projet! D'attendre que le peuple prenne conscience! D'attendre que ceux qui font de la politique et prétendent parler pour nous, s'unissent... aux »calendes grecques«! D'attendre que Paris nous »accorde«... tout?
ATTENDRE c'est assurer le RETARD! Juger qu'il faut, encore, et toujours ATTENDRE c'est rejoindre et vivre avec ceux qui sont désormais, et pour longtemps : en RETARD »... comme Dieu en France«. Dire d'attendre c'est déjà accepter de continuer à vivre avec ceux dont le RETARD devient le seul continent!
Ne m'appeler plus: EUROPE car elle aussi, est entrain de devenir synonyme de RETARD, fille d'ATTENTE et de MENSONGE. Et bien entendu, les »Tontons flingueurs«, ceux dont les intérêts particuliers qu'en retirent ceux qui sont et programment le RETARD, sont les petits bénéfices de l'impuissance acceptée, lâchement, sans intelligence!
Europe ne sera bientôt plus qu'un »label au Bois Dormant«! Elle aussi. Car s'appuyer sur le RETARD pour être à l'heure, suppose une sacré gymnastique de l'esprit.
Je ne vais certes pas vous dire » d'attendre", et comme si faire cela ça s'arrangerait !!!
Mais il est vrai qu’en lisant votre commentaire cela a déclenché une réflexion globale sur l’attente, pour en avoir et beaucoup lu ici depuis pas mal de temps _et cela se compte en années_ cette acceptation « de l’attente ». Du demain qui ira mieux, simplement en suffisant d’attendre.
Une attente d’une ou de multiples actions. De la part de ceux qui parlent en notre nom. Et qui n’ont fait de notre patience générée par des promesses et jeux de rôles, qu’une « attente vide, stérile » sans objets, sans avancées et pire qui n’ont jamais enrayé ou ralenti la dégradation dans presque tous les domaines concernant le territoire breton, les Bretons et tout ce qui compose et est nécessaire à un Peuple, des hommes, des femmes et des enfants pour exister librement! Ils devraient quand même se poser des questions…quand mêême.
Mon âge, ma mémoire, mes modestes expériences, l’accumulation qui ne s’évapore pas automatiquement et rapidement chez moi, m’y ont poussé. Mais je le répète ce n’est pas votre manière de parler de l’attente qui me choque. Pas davantage lorsque se sont des « citoyens », non militants pour diverses raisons, qui pensent encore que l’attente comme LE tunnel vers la lumière tiendra toutes ses …promesses… Ces Bretons à qui je conseille fortement de dissiper rapidement les « vertus » de l’attende néfaste, au-delà d’un certain point dans la pratique politique de libération !
L’attente nous mène tout « doucettement » vers la Mort ! Ce qui est important c’est « ce qu’on fait » en …l’attendant ! Non ? Pour ne pas s’ennuyer ! Plus j’avance…l’amusement prend la place de l’ennui mortel!
Sur et avec « l’attente » vous voyez, on peut en faire de tonnes ( ;0) ...et sur le «retard»alors je ne vous dis pas! Les Français connaissent bien le sujet du retard! Nous les suivons tranquillement en attendant.