Déjà 200 bus électriques en circulation dans de grandes villes du monde entier. Il y a des commandes pour Paris, Bruxelles et Rennes pour Bluebus, filiale du Groupe Bolloré, qui fabrique des bus électriques de et 6 et 12 mètres à Ergué-Gaberic près de Quimper. Rennes a même commandé un bus à rallonge et la RATP a commandé 48 Bluebus 12 mètres.
La RATP compte acheter 1000 bus électriques ces prochaines années pour équiper sa flotte entière en bus électriques, mais de trois constructeurs différents apprend-on. Bluebus a encore de la route à faire pour rattraper les deux constructeurs chinois, les leaders mondiaux BYD et Yutong, qui ont déjà construit et vendu 40 000 bus.
Toutefois, les Bluebus sont équipés d’une technologie unique développée par le groupe Bolloré : la batterie Lithium Métal Polymère. Les batteries sont aussi fabriquées à Ergué-Gaberic par Batscap, une autre filiale du groupe Bolloré, comme d'ailleurs une autre pièce essentielle : les «super capacités», un système de récupération d'énergie lors des freinages.
Bluebus s'est récemment vu remettre le label «Origine France Garantie» par le Bureau Veritas, pour ses bus électriques 6 & 12 mètres. Il pourrait aussi revendiquer le label «Produit en Bretagne» sans difficulté !
■Une valorisation de la Bretagne par les leaders industriels bretons est une porte ouverte pour permettre aux PME de mettre un pas à l'international... mais pour l'instant, c'est la France et non la Bretagne que les Bretons valorisent... Il y a un problème d'estime de soit et de solidarité économique...!
Les élus et leader d'opinions bretons se limitant généralement à véhiculer l'image d’Épinal d'une Bretagne agroalimentaire (cochon et pêche) et tourisme.
@ Paul Chérel,
Si je voulais aller à Singapour pour vendre ces bus, je prendrai l'avion à Brest pour aller à Londres et prendre un vol vers Singapour...
Pour la livraison, là oui, il nous manque des ports maritimes.
Mais j'ai pensé plutôt à BMW, en Bavière, qui je suppose n'expédie pas en avion de l'aérodrome de Stuttgart, la masse considérable de ses voitures exportée vers les USA et ailleurs.
De même pour Mercédès ! Ou encore pour leurs fabricants de machines outils. Et tout le reste…
Exception faite peut-être pour un milliardaire qui trépigne à l'autre bout du monde, dans l'attente de son nouveau joujou BM ou MERCÉ. Je ne pense pas que pour sa DACIA « rêvée », quelqu'un trépigne. Quoi que?
Nous sommes sans doute entrés dans l'ère post-NDDL et des : Aahhh..; si nous avions eu NDDL. Je suppose qu'elle est depuis longtemps canonisée la Bonne Dame des Landesl Et de sa part LE miracle volant sur les Ailes de Vinci estimées suffisantes _ou projet vendu de telle façon à le faire croire_ pour une économie radieuse « accordée » à la Presqu'île Bretagne me laisse dubitatif !
Quant aux ports, l’Arc Paris-Normandie (et Dunkerque) dévoilé par Sarko (c’est le passé déjà), qui s’organise déjà depuis des années, des décennies, et intégré dans les plans du Gross Pariss seulement, draine la part la plus importante du commerce maritime sur la façade atlantique. Et les Bretons « attendent » ! Ils ne craignent plus le « retard » eux ! L’attente c’est leur univers …non je ne vais pas citer GODOT.
Sarko, Hollande sont sortis de l’Histoire ! Sept ou huit années sont passées ! Si ça n’est par rien, en tous cas c’est toujours pour rien dans le « désert français », pour beaucoup d’autres régions qui végètent comme toujours, comme la Bretagne qui ajoute de l’attente à l’attente avec une passivité et collaboration confondante. Mes remarques de l'époque n'ont pas trouvé, même d'écho, l'on ne «rêve» plus du tout en Bretagne, alors à quoi bon?
La politique parisienne est un drame permanent pour les Nations de France !
En un : Puisque dans l'ignorance totale des destinations directes qu'auraient pu proposer ou être autorisées à NDDL, intéressant les entreprises très différentes par leurs productions et intérêts.
Les «destinations» départs directes et lointaines sont certes intéressantes, mais elles sont nombreuses vers des marchés disséminés dans la grande diversité géographique sur la planète. Et l'on peut utiliser l'argument de la «nécessité NDDL » mais est-il absolument recevable, Paul?. L'on peut gagner quelque chose dés le départ (qui n'a peut-être rien à voir avec le boulot), mais l'on atterrit rarement sur le parking des entreprises visées...
En deux : Pour ces raisons et puisque qu'il y a un aéroport à Nantes, je ne vois pas le gain pour des commerciaux et leurs entreprises si NDDL. Un projet qui n'aurait rien eu à offrir de plus en facilité de temps, de trajets, et de transport que ne propose déjà celui de Nantes, en dehors d'un quart- d'heure, ou demi-heure une fois parvenus à Nantes des différents «coins» de France. En tenant compte du fait que le «commercial» vienne soit de l'ouest perdu de la Bretagne pour lequel je n’ai pas perçu le bénéfice et le changement positif et professionnel possible. NI pour ceux venant du sud , de l’est, et nord de Nantes.
En trois : Toutes ces réflexions aidant (un peu), pour commencer de résoudre le problème breton il fallait à mon avis, envisager autre chose que NDDL, si c’était éventuellement la préoccupation pour que l'efficacité optimum et fructueuse (bien évaluée) des commerciaux «bretons» ; et pour laquelle cette construction revêtait en théorie, une telle importance qui imposait que l’on nous mène …en bateau! Pour faire un aéroport dont les arguments des uns et des autres n’ont pu vraiment déterminer mon opinion !
Quant à, et pour Bolloré, dans ces conditions, son intérêt supérieur serait peut-être de délocaliser ses bureaux à Charles De Gaulles, et ses unités de production ailleurs en...(au choix!)
Plutôt qu'en Bretagne!!! (Là clairement je provoque un peu plus que d'habitude;)
Mais le choix breton actuel de Bolloré de conserver, et développer j'espère, certaine productions serait de faire bénéficier à la Bretagne de son esprit d'entreprise et de son dynamisme. J'aimerai beaucoup le penser en voyant ses choix! NDDL ou pas! Il est vrai aussi qu'il disposait ici d'infrastructures qui ont pesé sur ces choix .
Á Paul Chérel, amicalement.
Incluant ce projet dans un « aménagement pour le développement du territoire de la Bretagne », ne me semblait pas des plus judicieux pour nous ! Et dans la mesure où des « Rennais » faisaient valser nos impôts dans ce projet à construire sur le territoire historique de Bretagne, tous les Bretons de la Pte St Mathieu ou Du Raz à Montaigu devaient être consultés !!! C’était un projet dont la situation géographique impacte le territoire breton, sans les Bretons, sans que ceux-ci n’aient eu leur mot à dire sur et dans une consultation bidonnée en « référendum » !
C’était un projet, un aéroport dont je ne connais pas les lignes aériennes qui lui auraient été possibles, ou affectées de Paris, ou choisies du seul point de vue sur la rentabilité par VINCI qui aurait pris les décisions « adéquates » selon les références des actionnaires et benefs!
De ce projet comme dans à peu près tout ce qui se décide, se vend, se loue s’organise de Paris pour « la Province » n’a plus aucune valeur, niant toute réflexion et décisions démocratiques ! Voire se fichant de l’intérêt des régions, Pire prétextant et imposant des aménagements de territoire qui se constatent opportunistes, n’offrant aucune garantie pour les populations, assuré cependant pour quelques individus sûrs de s’en mettre dans les poches, ou pour l’état lui-même dont des éléments pourraient faire partie des individus !
Ce qui se vend, se promet par Paris est relayé par leurs supplétifs locaux souvent pas dépourvus d’un intérêt extra politique, qui n’offrent pas du tout de bonnes garanties sur l’intérêt général ou d’utilité publique, ou alors pour un public limité.
Leur duplicité aux uns et aux autres, depuis des décennies et plus, n’est pas pour ne garantit pas le bon sens comme moteur de prise de décision !
Pour moi toutes affirmations, prises de positions et promesses de développement pour la Bretagne dans ce projet, ne me paraissaient pas réelles, sérieuses, en déplaçant un aéroport de seulement quelques kilomètres d’un côté à l’autre de Nantes…
Enfin la Bretagne avec ou sans NDDL seraient et reste dans la même situation !
Démonstration est faite à mon avis qu’une indépendance relative seule permettra aux Bretons (sous réserves de démocratie authentique) d’aménager leur terre ancestrale pour un grand avenir maritime ! Un pays qui choisira ses directions économiques, scolaires, universitaires, ses choix et implantations industrielles…et aéroportuaire avec « son Peuple » et pour son intérêt et son avenir !
Et non sous le joug et décisions d’un état et du patchwork populaire artificiel égaré et soumis à cet état autoritaire velouté et d’identité administrative forcée, que peu de choses unissent en fin de compte !
De ces Français, 62% ne seraient pas pour le projet corse, il faut en tirer quelques leçons !