Le rapport Duron, qui préfigure très probablement la position du gouvernement français, indique que la Bretagne ne sera pas mise à grande vitesse.
La Bretagne flouée par la France
Le Parti Breton a toujours dénoncé le choix technologique pour la Bretagne du TGV français (Alsthom) face à la technologie pendulaire, technologie mieux maîtrisée par les Allemands permettant - à moindre coût- de mettre à grande vitesse les lignes Brest-Paris et Quimper-Paris et non simplement Rennes-Paris, desservant ainsi les gares intérieures bretonnes.
La France a donc fait le choix de financer Alstom, avec l’argent des Bretons, au détriment du service à la Bretagne et aux Bretons.
La Bretagne flouée par ses élus
Les élus bretons ont endetté la Bretagne de près de 1 milliard d’euros sur un programme qui ne sera pas respecté et qui se situe, en l’état actuel, aux ¾ en dehors du territoire de la Bretagne, obérant ainsi les marges de manœuvre de la Bretagne.
Au moment où nous apprenons que l’abandon de l’aéroport de NDDL, pourtant encore à l’état de projet, devrait coûter plusieurs centaines de millions d’euros en compensations versées à Vinci, il semblerait que les élus bretons n’aient pas prévu de clauses similaires en engageant l’argent du travail des Bretons.
Nul doute que -comme pour le Ñ (n tildé de Fañch)- le Conseil régional de Bretagne Administrative ne devrait pas tarder à émettre un vœu unanime…
Et maintenant ?
Le Parti Breton, qui avait à maintes reprises alerté les Bretons, ne désarme pas. Il est nécessaire de mettre les axes Brest-Rennes, Brest-Nantes et Nantes-Rennes à grande vitesse et d’en assurer l’accessibilité de toute la Bretagne pour connecter l’ensemble des bretons entre eux et à l’Europe.
Pour y parvenir, il nous faudra :
- Donner des marges de manœuvre financières et légales sur –a minima- la base d’un statut proche du Pays Basque en Espagne
- Compter sur la libéralisation du ferroviaire et l’arrivée d’acteurs privés
Mais là aussi il faudra faire face à l’Etat français (via la SNCF) pour mettre des bâtons dans les roues des Bretons comme l’ont montré les freins mis au projet de fret Combiwest porté par la SICA de Saint-Pol.
Les Bretons peuvent compter sur le Parti Breton pour défendre leurs intérêts.
Pour le parti Breton
Le bureau politique
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