Liberté, égalité, sororité : les voeux de Sandrine Rousseau

Communiqué de presse publié le 31/12/17 19:51 dans Justice et injustices par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

Pour les désormais traditionnels voeux de Médiapart, un nouveau ou une nouvelle président.e nous offre une cérémonie solennelle. Le ton y est, l'environnement aussi, mais la grande différence est la place donnée à Marianne la République vue d'un point de vue féministe, et humaniste.

En ces temps où l'orthographe inclusive commence à marquer des points, bonne année à tous.tes !


Vos commentaires :
Jean-Luc ROBERT
Dimanche 22 décembre 2024
Médiapart a dit : « Je vous autorise » Madame la présidente!
31 DÉC. 2017 PAR LEZHAËN BLOG : LE BLOG DE LEZHAËN
Que Sandrine Rousseau ait été désignée comme présidente symbolique du soir par Médiapart est un symbole fort envoyé aux médias et à la société. En s'en prenant vivement à celle qui fut la porte-parole de 2013 à 2016 du parti Europe Écologie-Les Verts (EELV), Christine ANGOT, soutenue par Laurent RUQUIER et son équipe, a commis un dérapage télévisuel qui aujourd'hui fait l'indignation de tous.

En octobre dernier je m’indignais de la réaction spectaculaire de Christine ANGOT, et encore plus du montage fait par l’équipe de « On n’est pas couché » (ONPC) et des commentaires du genre : « Circulez il n’y a rien à voir » de Laurent RUQUIER et de ses acolytes :
« Mais Christine ANGOT est-elle légitime lorsqu'elle adopte cette posture ?

Que Christine ANGOT n'ait pas supporté ceci ou cela, qu'elle ait confondu son histoire avec celle de Sandrine ROUSSEAU, lui interdisant, vous m'entendez, lui interdisant avec je ne sais quelle autorité, de dire ceci ou cela, ne m'inspire que désolation. Car en agissant avec un tel débordement, une telle subjectivité, elle revendique (=Réclamer une chose dont on est légitimement propriétaire) un droit à la parole au même niveau que l'invitée, oubliant qu'elle ne peut pas de sa place le faire.

Elle n'était en effet pas propriétaire de cette chose que l'on pourrait appeler «la douleur d'avoir été harcelée sexuellement» dans cette émission. Elle ne pouvait pas réclamer cette chose au même titre que l'invitée. Elle ne pouvait d'ailleurs rien réclamer du tout.

Je reste comme sidéré que des personnes légitimisent la réaction de cette chroniqueuse sur un fond d'indulgence pour une personne qui a connu l'inceste, une souffrance telle qui l'autoriserait à confondre sa place / son histoire et celle de l'invitée. » Article complet : Voir le site

A lire aussi : France Télévisions mis en demeure pour sa « virulence » contre Sandrine Rousseau
21 DÉCEMBRE 2017 PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel considère que la fragilité de Sandrine Rousseau n’a pas été prise en compte par l’émission On n’est pas couché. Le Parisien dévoile la décision du CSA.

Je constate aujourd’hui avec un certain contentement que Médiapart joue pleinement son rôle de média libre et indépendant en désignant Sandrine Rousseau comme présidente de la république d’un soir, montrant ainsi que cette affaire passée sous silence par ce qu’on appelle les GRANDS médias, n’a pas échappé à son œil aiguisé. Les vœux de liberté de Sandrine ROUSSEAU ici : Voir le site

Jamais on ne s’indignera assez en effet que le témoignage d’une victime puisse être ainsi vilipendé à l’antenne, de surcroît par une professionnelle qui, meurtrie dans sa chair, ose faire usage de son pouvoir audiovisuel pour mettre (implicitement) son histoire personnelle sur le devant de la scène, encore une fois aux dépends de l’invitée.

« Je vous interdis ! » a dit Christine ANGOT.

Médiapart a dit : « Je vous autorise » Madame la présidente!

Par Jean-Luc ROBERT
Psychologue clinicien

www.LezAPe.fr


Jacques
Dimanche 22 décembre 2024
Il est toujours intéressant de voir des Bretonnes qui sont détentrices d'un patrimoine culturelle d'égalité homme-femme de plusieurs millénaires, faire table rase pour revêtir le manteau de militante des droits des femmes conforme à la pensé unique du moment de leur existence...

On clame vouloir construire/reconstruire la Bretagne, mais quelle Bretagne, un clone de la France où le patrimoine culturelle serait oublié/occulté pour le bonheur d'une minorité en quête d’égocentrisme idéologique...?

Le plus intéressant, c'est que la partie féminine de cette minorité bretonne est la même qui nous réécrit l'histoire pour nous affirmer l'existence de bourkini traditionnels bretons du coté de Douarnenez, le bourkini qui est devenu l'un des symboles de leur combat féministe.

On appréciera le sens de l'évolution souhaitée pour la société bretonne...

Le socialisme en mourant a muté vers un projet de dictature de la pensée... de quoi en effet faire de beaux et bons vœux pour l'avenir!


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