Jean Guého part à la retraite le 1er septembre. Il a occupé le poste de Secrétaire général de la Confédération Kendalc’h durant 33 ans.
La culture bretonne, pleinement populaire, à la fois spécifique et multiforme, Jean Guého la connaît bien pour l’avoir suivie de près et accompagnée durant toutes ces années.
Très tôt, il a revendiqué son attachement à cette culture, à une époque où celle-ci n’était pas forcément reconnue. Il a fait ses premiers pas dans le mouvement en 1962, à l’âge de 16 ans, en adhérant au Cercle celtique d’Elven. En 1968, il a créé le Cercle de Saint-Nolff et en 1971, celui de Trédion.
Depuis, il a évolué au sein d’un tissu associatif très dense, porté par plusieurs milliers de personnes, et qui maille tout l’ouest de la France. Il a pris part également à de nombreux festivals, du plus petit aux plus grands, comme le Festival de Cornouaille à Quimper, la Saint-Loup à Guingamp ou encore les Tombées de la Nuit à Rennes
Suivant une logique de fidélité et de création, Jean Guého a œuvré pour une culture vivante. Il est à l’origine notamment du Festival des enfants à Guingamp, du Breizh a Gan (Festival du chant choral breton) et du Concours Dañs des Cercles celtiques de premières catégories (mise en scène de la danse bretonne).
Enfin, il a toujours milité pour une ouverture aux autres cultures. Ce qui lui a donné l’occasion de siéger aux Européades comme Secrétaire général. La manifestation est le plus grand rendez-vous annuel de l'art populaire et de culture traditionnelle en Europe.
Jean Guého appartient à ces hommes dont le travail nous aide à mieux comprendre l’évolution des pratiques culturelles bretonnes. Aujourd’hui, les 150 associations adhérentes à la Confédération Kendalc’h (plus de 10 000 membres) lui rendent hommage !
Hervé Audic
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