Le thème de l'arbre choisi par le jury est assez classique des haikus des grands auteurs de l'époque de Bashô, mais on peut aussi aller vers des perspectives contemporaines...
Le «japonisme» est à la mode depuis le XIXe siècle en France, et les aquarelles ou lithos d'Henri Rivière montre que cette influence a beaucoup joué en peinture. Les premiers haikus en français, selon Alain Kervern, sont le fait des soldats de la guerre de 14/18. En breton, Fanch Peru, Mai Ewen, s'y sont essayé dans les années 70 avec beaucoup de bonheur, relayés par Alain Kervern, et une bonne cinquantaine de haikistes qui régulièrement participent à des concours de poésie.
Le film de Ronan Hirrien «dans un souffle, le haiku» montre bien les nombreux points communs entre les poètes bretons et les poètes japonais dans leur relation à la nature... Mais la période contemporaine montre que les haikus «politiques, écologiques, humoristiques» ont aussi leur place.
Le jury composé de Pierre Tanguy, Mai Ewen, Bernez Tangi, Alain Kervern et Malo Bouessel du Bourg aura, c'est à parier, du mal à départager des haikus qui pourront parler des cerisiers en fleurs, mais aussi des thuyas, des pommiers arrachés, des palmiers du bord de mer, tout comme des arbustes, des feuilles, des pommes ou des châtaignes...
Les enseignants qui souhaiteraient accueillir l'équipe de Mai Ewen dans leur classe doivent vite s'inscrire à l'adresse suivante «afea.fr» car onze classes sont déjà en train de travailler, et il ne reste plus beaucoup de possibilités.
Pour mieux comprendre ce qu'est un haiku et lire plusieurs extraits, écoutez bien le choix de Mai Ewen dans cette vidéo et rendez vous sur le site : (voir le site)
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