Bretagne : une ouverture maritime ?

Chronique publié le 12/10/17 18:08 dans Histoire de Bretagne par Stvn Morvan pour Stvn Morvan
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La Bretagne doit se tourner vers la mer. Le destin maritime de la Bretagne, c'est la mer, mais comment le comprendre à Paris.

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Vos commentaires :
Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
Pourquoi faut-il suivre sur Facebook ou autre Twitter ? Ne peut-on pas se passer de ces foutus RESEAUX ? Quant à la mer, croire que la France s'y intéressera un jour, c'est croire au Père Noël. La Bretegne, les Bretons c'est effectivement la mer, mais la France a annihilé leur puissance ancienne. Ses ports sont Le Havre, Dunkerque et Marseille et même eux ne sont pas à la hauteur pour rivaliser avec les concurrents belges et Néerlandais. Les marins bretons s'y expatrient. Pour redresser la situation, il ne faut surtout pas s'adresser à Paris, mais ce devrait être du ressort d'un Conseil Régional digne de ce nom et couvrant les CINQ département bretons. La France reste et restera longtemps quasiment absente du trafic maritime mondial. Paul Chérel

Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
Franchement déçu...
Le style et l'idée sont bien, rien à dire...

Mais fondamentalement, est-ce les 5 minutes bretonnes ou les 5 minutes françaises...? c'est pas clair...

On parle de la France, de l'Ouest français, de la maritimité de la France... de la nécessité des élus de comprendre les vertus cachés de la France vis à vis de la mer.... etc, etc...

On apprend que Saint-Nazaire n'est pas en Bretagne... en insistant bien sur le fait, puis en évoquant juste après et plus doucement comme une conséquence administrative...

Personnellement, je ne connais personne qui de nos jours aurait présenté sa phrase de cette manière là... d'où surprise évidente...

Mais il y a une certaine logique avec la magnifique carte B4, que l'on reprocherait pourtant avec véhémence au premier jacobin venu...

Peut-être à force de trop regarder le logo PEB...

Je suis d'autant déçu que j'ai toujours pensé que des vidéos faites par l'élite bretonne (universitaires, chef d'entreprise, etc...) serait un bon moyen de communiquer vers le plus grand nombre de la population.... et jusqu'à présent, cela manquait cruellement...

Sauf que là, je me dis que le breton lamba (le pas vraiment militant), il risque bien de comprendre que pour nos élites le truc important c'est bien la France, puis éventuellement pour le marketing ethnique une certaine référence à la région Bretagne... Pas sûr qu'il y trouve son compte.... en tout cas pas sûr que le «Projet Bretagne» lui vienne spontanément à l'esprit, et pourtant il n'y est certainement pas opposé...

Et pour le militant (plus engagé), il a également de quoi manger son chapeau (breton, evel just)....

A force de politiquement correct (plus dégoulinant que du Nutella sur une tartine un jour d'été)... on parle finalement à pas grand monde...!

Et pourtant dire les choses simplement, calmement, mais avec conviction et argumentation... il n'y a aucune raison que cela ne passe pas...!

PS:
Et puis, faire une chaine Youtube pour «les 5 minutes bretonnes» puis une autre pour «historioù breizh» puis une autre pour.... puis encore une autre.... etc... etc... Tous chacun dans son coin....

Il n'y a personne en Bretagne pour imaginer regrouper toutes ces vidéos sur un seul site internet d'une WEB TV, comme le font avec grand succès d'audience certains Français sur d'autres sujets...


Lucien Le Mahre
Vendredi 15 novembre 2024
La réponse de Paul Chérel est exactement de celles qui doivent animer le mouvement attendu de reprise en mains «bretonniste» (= en faveur de la Bretagne) et non simplement «breton» (lors de sa session de rentrée il y a quelques jours, le FN «breton» du Conseil Régional s'abstenait déjà dans l'affaire du tilde, la trouvant sans doute subversive !) car elle montre clairement l'intérêt économique d'une émancipation hors du statut politique actuel, lequel nous subtilise aimablement 80% de la gestion de nos affaires.

En effet, seule une implication véritable à la construction de son avenir par une Bretagne restaurée dans son périmètre millénaire et dotée d'un Parlement véritable, peut permettre à notre morceau de «France périphérique» de se recentrer, en traitant au niveau démocratique cohérent les préoccupations de fond de nos concitoyens : le développement, l'activité, l'emploi, la couverture sociale, l'écologie, l'éducation.

Ce serait une «responsabilisation» novatrice pour nous, mais parfaitement normale en 2017, car la plupart des Régions européennes et nord-américaines comparables en jouissent déjà et du coup, le citoyen se rapatrie et ne pense plus à chercher son seul salut auprès du Grand Manitou de l'un ou de l'autre des partis centralisés «nationaux».

Or actuellement, il faut bien se rendre compte qu'en fait de «politique maritime», qui a rarement été le point fort d'une France intérieure, mais qui de tous temps a fait la richesse de la péninsule bretonne, nous regardons actuellement en spectateurs les navires marchands passer au large de nos côtes, à peu près comme les vaches regardent passer le train.


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