Ce qui devait arriver est finalement arrivé : la manifestation annuelle pour la réunification administrative de la Bretagne a été annulée suite aux menaces principalement de Breizhistance, un groupe de militants figés dans des idéologies du 19e siècle et mené par Gael Roblin, un ancien d'[[Emgann]] et de l'[[ARB]]. Gael Roblin est un excité qui voit des fascistes partout y compris à l'ABP dans la personne de son directeur. Menaces venant aussi de Jonathan Guillaume de [[44=Breizh]] aussi à la direction de Breizhistance. Dans un communiqué, 44=Breizh s'en prend à Bretagne-Réunie (voir le site) accusant l'association d'être dépolitisée, voire sympathisante de l'extrême droite, alors même que le caractère apolitique est dans les statuts de l'association et que le succès de la manifestation est lié intrinsèquement à son caractère unitaire et transversal comme d'ailleurs toute revendication politique, comme l'a bien expliqué le député corse François Alfonsi, récemment de passage à Vannes (voir notre article).
Un groupe rassemblant Breizhistance-Gauche Indépendantiste Bretonne, 44=Breizh, Action Antifasciste Nantes, le nouveau parti anticapitaliste (NPA), Action Antifasciste Saint-Nazaire, Nantes en Résistances, annonçait sur sa page facebook vouloir défiler sous une bannière anti-capitaliste en ignorant volontairement et cyniquement les consignes des organisateurs de la manifestation demandant à s'en tenir à la revendication unitaire : la réunification administrative. Mais pour qui travaillent réellement les extrêmes ? On peut se poser cette question quand les résultats de leurs actions sont généralement le discrédit sur l'ensemble des revendications bretonnes.
La présence l'année dernière d'un groupe très vocal rassemblant l'extrême droite bretonne, et même française, sous une bannière et des slogans spécifiques, aussi contraires aux règles établies par Bretagne Réunie, était aussi à craindre cette année. L'année dernière, l'Union Démocratique Bretonne (UDB) avait même quitté la manifestation dès le début du défilé, en guise de protestation. Les bagarres et le détournement médiatique de cet évènement, prévu le 30 septembre, étaient donc devenus presque inévitables. La décision d'annuler paraît sage pour beaucoup d'observateurs de la scène politique bretonne.
De toutes façons, vu le nombre de manifestations qu'il y a eu depuis 50 ans sur ce thème on est bien obligé de remettre en cause leur utilité. Sans aller jusqu'à ce qu'écrit Gael Briand de l'[[UDB]] sur facebook «Pour moi, cette manifestation annuelle ressemble plus à une procession, voire même à un pardon, qu'à un réel combat politique tant la stratégie de l'association organisatrice, Bretagne Réunie, est inexistante» on peut se poser des questions, à la suite surtout de l'immense opportunité manquée lors de la réforme territoriale de 2014 mise en application en 2015. Si Jean-François Le Bihan, alors président de Bretagne Réunie, avait été écossais, ou même anglais, il nous aurait fait l'honneur de démissionner illico.
Quoiqu'il en soit, ce qu'affirmait alors [[Breizh-Europa]] dans un communiqué suite justement aux débordements durant la manifestation de 2016 semble encore plus d'actualité aujourd'hui : « ...la seule manière de faire vivre cette Bretagne à cinq départements est d'agir comme si ce découpage inique n'existait pas. Le seul moyen intelligent de procéder est bien celui du passage par la société civile et du contournement des textes officiels, à la manière de Produit en Bretagne, des écoles Diwan, ou encore du comité du tourisme de Bretagne qui tous ont pris pied sur tout ou partie de la Loire-Atlantique.» On ne peut que souscrire. Mais rien n'empêche par contre de signer la pétition pour le droit d'option du 44 : (voir le site)
Réunification de la Bretagne, manifestation à Nantes annulée
La coprésidence de Bretagne Réunie est contrainte d'annuler la manifestation prévue samedi 30 septembre.
Cette décision est prise d'une part, suite aux divers échanges écrits violents qui ont eu lieu entre des groupuscules extrêmes. Les menaces qu'ils ont aussi proférées à notre encontre ne nous permettent pas de garantir, samedi prochain, la sécurité des personnes et des biens, sécurité qui nous incombe en tant que coprésidents de notre association.
D'autre part, ces groupuscules extrêmes ont décidé avec détermination d'exploiter notre rendez-vous annuel à des fins partisanes et ont la vive intention de scander des slogans n'ayant rien à voir avec la réunification de la Bretagne.
Ils entendent récupérer et instrumentaliser notre manifestation festive pour la placer dans le contexte des mouvements sociaux en germination.
Ces comportements sont inacceptables et ces extrêmes n'entraîneront pas Bretagne Réunie vers une autre destinée que celle de la réunification.
C'est avec beaucoup de tristesse que la coprésidence a pris cette décision.
Nous comprenons celle de tous les supporters de la réunification.
Nous comprenons aussi le désarroi des militantes et des militants qui avec joie et conviction se sont investis corps et âme pour que ce rendez-vous soit une fête…
Dès aujourd'hui nous réfléchissons à créer un nouvel événement dans lequel nous pourrions nous retrouver en toute sérénité.
À bientôt
Les co-présidents
■On veut bien d'une Bretagne autonome, voir indépendante...
On supporte les Catalans... On lorgne sur leur succès... On se félicite de leur initiative, priant pour leur résultat..
Mais on fait tout pour que cela n'arrive pas en Bretagne!!!!
Car oui mon Bon Monsieur!
On veut bien d'une Bretagne autonome ou indépendante..
Mais à condition qu'elle soit d'extrême gauche, de gauche, d'extrême droite ou autre.
La Bretagne? Elle passe après!
Elle se doit être de son parti, quel qu'il soit ou ne pas être!
Mieux vaut rester dans un statu quo infructueux... qu'elle reste française, en espérant que par miracle, les Bretons se réveillent et deviennent tout à coup de son bord politique!
On se prétend démocrate, mais on oublie alors que c'est au peuple de décider. Et qu'il se peut que son choix ne se porte pas sur nos opinions idéologiques.
Non! la Bretagne se doit d'être d'extrême!
Pour conjurer le sort, on se dit «ouvert sur le monde»...
C'est bien, c'est politiquement correct et ça rassure...
Mais ATTENTION! ouvert sur le monde, mais en excluant les autres... à commencer par les Bretons qui ne pensent pas comme nous!!!
L'UDB, Breizistance, et même Adsav font du bon travail sur le terrain.
Mais sous couvert de la Bretagne. Par contre créer une vraie force bretonne et laisser le choix au peuple de décider si la Bretagne se doit d'être ne serait-ce de centre (pour reprendre le schéma bien français), vous n'y pensez pas!
On ne veut pas être assimiler à «ceux d'en face»!
Comme si un militant Breton pouvait confondre un type de l'UDB, de Breizistance avec un autre d'Adsav!
Quant à la majorité de ceux qui habitent en Bretagne, ils nous regardent juste comme des bouffons tout juste incapable de se rassembler... alors savoir s' il est de droite ou de gauche!!!!
Faites juste le test et poser la question au quidam dans la rue...
L'idée de la Bretagne existe, mais avec des comiques comme nous???
Pourtant, il n'y a rien de plus simple que de créer une plateforme rassemblant TOUTES les composantes, n'ayant comme discours QUE la Bretagne.
Rien de plus simple que de rassembler toutes les forces de la Bretagne en n'ayant comme discours que la Bretagne et comme but avoué l'autonomie à minima.
Rien de plus simple que de s'organiser en état. Même inexistant sur le papier.
On a une association qui s'appelle « l'ambassade Bretonne».
BIEN! que le mouvement Breton unifié lui donne véritablement son rôle.
On a un «parlement» reconstitué...
BIEN! que le mouvement Breton unifié lui donne véritablement son rôle.
On a une chance: les travaux du docteur Mellenec démontrant qu'en droit international la Bretagne N'EST PAS française...
Qu'en faisons nous?
Une élection se profile à l'horizon?
Que les Bretons s'y présentent sur une seule liste, celle de la Bretagne,et non sur des programmes politique en présentant 10000 petites listes qui n'auront aucun résultat.
Réclamons que les impôts bretons reviennent à la Bretagne et non aillent sur Paris.
Ayons comme horizon la Bretagne et non pas une idéologie.
Devenons fort, avec pour but la Bretagne, alors la Bretagne sera vainqueur, et Nantes redeviendra Bretonne...
Après? ça sera aux Bretons de choisir dans un choix démocratique.
Et là, les partis auront leur importance.
En attendant, c'est juste mettre la charrue avant les bœufs, et rester dans un statu quo qui en font mousser plus d'un pendant que nous restons justes les comiques de la France, mais bien pire encore, des Bretons eux-même!
Alors oui, le mouvement BRETON est inexistant, et non seulement inexistant, mais travaille non pas pour la Bretagne, mais pour la France...
Tant que nous resterons à ce niveau 0, non seulement la Bretagne ne sera jamais autonome, mais en plus Nantes restera dans le machin que les français appelle la Loire Atlantique....
L'avenir est devant nous et nous allons tout, absolument tout réussir . Les combats passés sont du passé, regardons droit devant !....
Depuis 60 ans, seule la gauche et l’extrême gauche à le droit de citer dans le mouvement breton.
Si vous n'êtes pas UDB, Parti Socialiste Français ou Breizhistance, vous êtes étiqueté «fasciste»... rien de moins...
La raison est simple, suite à la 2GM le seul moyen d'exister était d'agiter le pavillon «socialiste» pour limiter les foudres de Paris.... puis renforcé par le romantisme des luttes socialo-marxistes des années 60...
Pour pouvoir avancer dans le «milieu breton», il convient d'être identifié clairement comme de «gauche» et si possible «pro-république... 1789».
Le reste se dit en privée et avec des personnes de confiance...
Du fait, un mouvement Social-Démocrate indépendantiste/nationaliste (donc modéré de gauche à l'écossaise) ne pouvait pas émerger.
Du fait, tout mouvement Libéral ou Chrétien-Démocrate (droite modéré comme en Catalogne) était systématiquement combattu au cri des accusation de «fascisme» (voir l'exemple du Parti Breton à majorité de droite mais obsédé à l’extrême par une union avec l'UDB...).
Du fait, seul ADSAV a pu émerger avec le rôle du méchant fasciste (perçu pire que les néo-nazi que l'on peut voir fleurir en Europe Centrale, dont ils sont pourtant bien éloigné)...
La conséquence est que la démocratie bretonne (structurellement inexistante par le centralisme) est bloqué par un «hold-up» de l’extrême gauche sur la politique bretonne...
Pour les «modérés», seule une affiliation au parti socialiste était possible pour parvenir à tenir un discours minimum sur la Bretagne, or le Parti Socialiste est actuellement hors course (Macron étant au mieux un pis allé car officiellement de gauche).
Breizhistance a réussi un coup de maître en écartant Bretagne-Réuni, et cela s'est fait en violant la règle établie du respect démocratique de toutes les opinions politiques présentes par une discrétion de circonstance.
Pour les médias, le combat pour la Réunification sera probablement présenté comme issu de l'extrême gauche/antifa/anticapitaliste, ces mêmes personnes qui cassent et attaques les policiers... avec un rêve à la cubaine ou à la Corée du Nord...
Donc aucune possibilité de convaincre la masse des Bretons modérés qui n'adhèrent pas à ce genre d'idéologies.
La situation que vit la Bretagne (interdiction de fait à la diversité politique) est unique en Europe...
Le milieu breton est souvent accusé de ne pas être démocrate sur fond de fantômes de la 2GM...
«Dans les faits il est vrai que le mouvement breton n'est pas démocratique mais sur les bases d'un unilatéralisme de la gauche et de l’extrême gauche (soutenu par l'état français mais qui s'autoalimente également).»
Donc, il est grand temps que le mouvement breton fasse la preuve de sa capacité à la démocratie.
Et ce n'est pas en faisant des «soutiens» à l'Ecosse et à la Catalogne (démocrate par procuration) que la preuve de démontrera...!
Pour rappel: Pour rassembler et faire entendre leur voix, les dirigeants d'Unser Land (centre gauche) n'ont pas hésité à donner des interviews à des média qu'en Bretagne nous qualifierions de «fasciste» ou «sous-marin du FN»...
Visiblement, les Alsaciens sont en train de ranger le «Politiquement Correct» au placard pour s'autoriser à nouveau à s'exprimer.... et ils obtiennent des résultats...!
Pendant ce temps, le mouvement Breton avec nos zigotos de Breizhistance et cette UDB qui avec Christian Guyonvarc'h se fait rappeler sévèrement quelques vérités élémentaires par son «très bon ami» Corse... apparaît de plus en plus comme des loosers tristement indécrottables...
Reste à savoir si c'est bien cela que nous voulons être...