Diwan : validation des 42 contrats refusés fin août

Communiqué de presse publié le 8/09/17 19:23 dans Langues de Bretagne par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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Diwan va pouvoir continuer à fonctionner... jusqu'à quand ?

Les services de l'État reviennent sur la décision de geler les contrats dans les écoles Diwan de la région administrative. Le 44 devrait suivre.

Voici ce que Diwan a transmis :

A la suite des échanges avec le préfet de Région Bretagne, nous avons reçu

confirmation écrite de sa part indiquant :

«…les instructions nécessaires aux services de l’Etat (Direccte, Préfectures

de département) et à Pôle emploi pour que soient recrutés ou renouvelés les

contrats aidés (CAE) nécessaires à vos établissements d’enseignements dans

les conditions suivantes :

- validations des 42 contrats qui avaient fait l’objet d’une

réponse négative, sous la réserve que les candidats concernés remplissent

les conditions réglementaires et en particulier être demandeurs d’emploi ;

- renouvellement des contrats arrivant à échéance entre le 1er

septembre et le 31 décembre 2017, dans les mêmes conditions ;

- le renouvellement des contrats arrivant à échéance entre le 1er

janvier et le 31 décembre 2018 interviendra sur les dotations budgétaires de

l’année prochaine ;

- les contrats seront signés au maximum pour l’année 2018, soit au

30 juin 2018 au plus tard. »

Voici ce que le préfet de Région Bretagne mentionne pour la Loire-Atlantique

:

« J’ai pris l’attache de ma collègue de Loire-Atlantique afin que les

emplois aidés de ce département puissent être gérés sur le même principe. »


Vos commentaires :
Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
Une première étape, mais il n'est pas possible de laisser Diwan dans ce statut bancal qui lui oblige à vivoter et à dépendre d'emplois aidés/précaires.

L'état se doit de financer l'enseignement de tous les enfants sans discrimination (textes internationaux sur le droit de l'enfant).

Le Président de région a évoquer la nécessité de faire évoluer les textes officiels concernant Diwan pour lui permettre d'obtenir un financement à égalité avec les 2 autres écoles (publique et libre sous contrat), c'est indispensable.

L'idéal est d'obtenir que la Bretagne (région administrative + 44) obtienne un transfert de budget et donc la responsabilité de l'enseignement en Bretagne, ce qui n'est que la situation normale dans toute l'Europe.

La Bretagne ne peut pas rester un ilot isolé du reste de l'Europe quand au droit des enfants à un enseignement gratuit et de qualité respectant pleinement leur culture et leur langue.

Il faut ce rappeler que les avancées de Diwan bénéficient à tous les enfants de Bretagne d'une manière ou d'une autre...


Alter Ego
Vendredi 15 novembre 2024
Et les mots sont importants : on a pu lire «écoles bilingues» dans des communiqués, alors qui si les élèves et le personnel sont bilingues, les écoles et la vie qui s«y déroule sont en breton. Ou alors il y a tromperie sur la marchandise.
»
Langue régionale« : en utilisant ce terme on participe à l'abaissement des Bretons, de la Bretagne et de la langue elle-même.
Et je parle pas du retour du boomerang infernal, le très délétère »
statut public"...

Léon-Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
Ce «revirement » rapide que signifie - t'il? C'est la première question à poser à Diwan en lui demandant, si elle possède des éléments communicables pour une éventuelle analyse sur ce qui l'a motivée aussi rapidement.

Et bien sûr il est surtout important au préalable,que nous la posions aussi, cette question!

Jacques, je me demande en quoi et sur quoi «...les avancées de Diwan bénéficient »à tous les enfants« de Bretagne d'une manière ou d'une autre...»


Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
@ Léon-Paul Creton

A votre avis?

Vous pensez que Divyezh et Dihun seraient sortis de terre sans Diwan?
Vous pensez que si un jour la Bretagne dispose à nouveau de son droit légitime de gérer son propre système d'enseignement comme c'est la norme partout en Europe que l'aventure de Diwan n'y sera pour rien?

Mais, on peut préférer s'imaginer un monde sans Diwan, donc sans Divyezh, sans Dihun, avec des enfants Bretons qui jamais n'auront plus l'espoir de recevoir un enseignement qui puisse d'être issu de la volonté de leurs parents.

Excusez-moi mais votre question me surprend, pouvez-vous expliquer ce qui motive cette question?


Léon-Paul Creton
Vendredi 15 novembre 2024
Á mon avis ? Non ! Il n’y a pas de bénéfices pour « tous les enfants de Bretagne ». Vous trouvez, vous ?

Div Yezh, Dihun ? Oui, le militantisme breton existait avant Diwan,…et après ! De plus en 1982 la circulaire Savary le permettait… Que Diwan ait inspiré Div Yezh peut-être je n’en sais rien. Les uns et les autres soutenus (inspirés ?) par l’UDB et CGT pour Diwan, L’UGB, Ofis ar Brezhoneg etc…montre tout le fondement idéologique. (Voir wikipédia tapez Div yezh.)
Le succès est-il garanti en quarante ans?

La Bretagne …Son propre système d’enseignement ? (Je fais jouer mon droit de réserve, j’essaie de ne pas trop jouer contre l’équipe !) (:0(

S’imaginer sans Diwan, Div yezh, Dihun, ou encore Skol Ober et d’autres?... Oui je le peux parce qu’en fait, ils ne sont pas perçus de la grande majorité des Bretons ! S’ils disparaissaient, la grande masse des « habitants » de Bretagne, même les Bretons, ne s’en apercevraient même pas.

Je ne vois pas Jacques en quoi ma question vous surprend ?

Vous l’expliquez ? Vous expliquez ce qui motive ma question ?

Tout d’abord le revirement rapide de l’état français est-il le fruit d’une négociation, claire ? Si oui quels en sont les termes. Sinon quel profit pour l’état et pour Diwan.
Lui poser la question serait-il indécent ? Et à Diwan ? Ou encore aux départements et à la région ?
Ce qui me motive, pour faire simple au bout de plus de cinquante années d’intérêts conscients portés à la Bretagne je vous dirais , et répéterais, que d’une manière générale je ne fais plus et ne ferais plus jamais confiance aveugle, et ce depuis très longtemps, à ceux dont les subsides, les professions, les engagements politiques dans les partis hexagonaux, les aides, les conventions, les syndicalismes et les financements divers et variés (départements et région) dépendent d’un état et/ou de ses organismes, lui qui est LA CAUSE même des conséquences que nous vivons et auxquelles nous tentons (?) d’apporter remède. La dispersion des engagements dont certains que j’estime contradictoires avec les intérêts des Bretons. D’autant plus que notre pays est de plus en plus faible et sur un rythme continu de dégradation.

(Se référer à Gandhi, qui a obtenu la libération de son pays par sa pensée diffusée et ses moyens appliqués contre l’Anglais. Ce qui s’est passé ensuite est une autre Histoire…) Mais cette force là ne semble pas être à notre portée. Dans « ur breizhad oc’h adkavout breizh », Roparz Hemon en fait référence...

Quelques petites choses qui me traversent l’esprit dans l’instant:

Je n’ai jamais considéré pertinent pour être aimable, que le « socialiste » Maréchal soit resté dans ce parti (PS) tant d’années, pas plus qu’il soit resté président tant d’années. Tout comme je n’ai accepté que monsieur Le Bihan pose sa casquette de président d’une association « apolitique », Bretagne Réunie » pour faire campagne électorale dans un parti hexagonal, puis échec consommé revenir reprendre ladite casquette et cette place de président ! La réunification avance ? Fait-elle des progrès concrets ? Toujours les mêmes rengaines !

Encore en phase de déniaisement en 81, j’ai quitté L’UDB quand j’ai considéré en homme libre, que ce parti n’apporterait rien de positivement important pour un « décorsetage » de la Bretagne. Je pense dans ma réflexion c’était déjà largement le cas en 79/80., sinon depuis toujours ! Un demi-siècle après ? Les remplaçants nous disent aujourd’hui c’est différent. Et je réponds sans doute que dorénavant ce sera comme d’habitude !

Le CELIB, il suffit de lire ce qu’a écrit Michel Phlipponneau, sur les hommes et les stratégies, dans son livre « Debout Bretagne « de 1970…

Div Yezh and Dihun, j’ai deux petits enfants à trois années d’intervalle, qui l’un après l’autre sont venus me dire vers 208/2010 : On apprend le breton à l’école (laïque) ! Fiers comme des « bars tabacs ». Je les ai entendus me compter en breton deux ou trois fois, nommer leurs cinq doigts pas plus. Lorsque je les voyais je leur demandais si le breton ça rentrait bien. Les réponses entendues : On n’en fait plus, y a plus d’maître.

Ce n’est pas les personnes, ni ces associations que je mets en cause, quoique nous soyons tous un peu responsables, que l’on ne s’engage pas, mais quand même un peu plus quand on le fait, et bien plus lorsque se place en tête des organisations. Ce que je déplore c’est que les Bretons n’arrivent pas détruire ou dépasser un certain …plafond de verre, dans leurs actions,
Ils se maintiennent, obéissants ou serviles, gentils et citoyens(d’autres utiliseraient le terme, légitimistes). Pas assez nombreux ceux qui voudraient le faire tomber.

Mais sont-ils INFORMÉS ces Bretons? Sont-ils éveillés et réveillés ? Tout est information, même et surtout le fœtus, et nous n’allons pas d’abord chercher, arracher les moyens nécessaires les plus percutants de la diffuser! Tout se revendique, jusqu’à un certain point, mais toujours et juste au niveau de l’inefficace. Des moyens qui permettraient peut-être de voir des bilans à court, moyen et long terme, des perceptions sur le devenu/devenir des élèves, leurs orientations, des discussions…ouvertes, par les Bretons concernés au premier chef !

Jacques, la disparition de ma confiance envers ce qui se fait, et se dit en Bretagne est un sentiment profond qui, aussi motive ma question.

Je lis ABP de plus en plus en diagonale … C’est fait je suis totalement déniaisé depuis quelques temps! Je choisi mes partenaires et mes amours (non, non pas sur Meetic), et ne crois plus aux diseurs de mauvaises aventures ! Qui vous la dise, bonne ! (;0))


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