Contrats aidés: non à la casse du tissu associatif !
La décision gouvernementale de mettre fin aux emplois aidés est une mauvaise nouvelle pour l'emploi. D'ores et déjà, des embauches prévues sont annulées, en particulier dans le secteur associatif. De nombreuses structures sont mises en danger par cette coupure brutale. La Bretagne en fait l'amère expérience. Le réseau Diwan, par exemple, serait gravement fragilisé et de nombreuses écoles pourraient fermer.
Il apparaît par ailleurs difficile de compter sur les collectivités locales pour soutenir le secteur associatif dans cette mauvaise passe, car leurs ressources ne cessent d'être diminuées par l'Etat, et pourraient encore être amputées de 13 milliards d'euros dans les années à venir (selon des modalités encore méconnues).L'UDB appelle à faire face à l'urgence en permettant le maintien des emplois aidés, tout particulièrement dans le secteur associatif non marchand qui rend de nombreux services à la société bretonne dans de multiples domaines comme l'éducation, la protection de l'environnement, la culture et la cohésion sociale.Une fois de plus la Bretagne subit les décisions d'un gouvernement central qui ignore ses spécificités culturelles et sociales. Le projet d'autonomie porté par l'UDB, qui prévoit notamment de porter le budget de la Région au niveau de celui des régions autonomes européennes et d'adopter un pouvoir réglementaire et législatif, permettrait de mettre le tissu social et associatif breton à l'abri des revirements des gouvernements parisiens. Dans l'annonce brutale du gouvernement on mesure les graves conséquences du centralisme français.
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