Marianne, un journal qui n'aime pas l'Interceltique

Chronique publié le 14/08/17 23:56 dans Festivals par Fanny Chauffin pour Kerne Multimédia
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Un succès populaire et intergénérationnel

L'article du 28 juillet 2017 de Marianne Magazine fait mention du festival d'une curieuse façon en se moquant de groupes tels que Tri Yann ("mégastars celtiques qui sévissent depuis 45 ans"), Arvest, groupe de fest-noz, devient "une chorale de paroissiens à la retraite".

Autant on peut reprocher parfois aux médias, comme ils le font d'ailleurs pour les Vieilles Charrues ou le Bout du monde, de ne donner que le positif des festivals bretons en usant de l'hyperbole de façon souvent abusive, autant on ne peut accepter la réduction d'un des plus grands festivals de France, si ce n'est le plus grand (750 000 festivaliers) et le plus long (10 jours) à la "douzième édition du concours d'accordéon".

On connaît la vision jacobine et franchouillarde de Marianne, le journal bien nommé. Mais tomber à ce point dans une vision réductrice d'un festival qui propose une programmation extrêmement variée, avec un off, du théâtre, de l'audio-visuel, des expositions, c'est tout simplement ignorer et insulter le travail de 1500 bénévoles et des programmateurs qui travaillent une année pour sélectionner des artistes étonnants.

Les Écossais, habitants d'un petit pays aux musiciens nombreux (ils étaient 200), jeunes et connus dans le monde entier, montraient tout simplement que la musique traditionnelle, populaire, et de qualité, n'attend pas les salons parisiens pour exister...

Pour lire l'article :

(voir le site)


Vos commentaires :
Lundi 29 avril 2024
@Paul Chérel
Si la question bretonne n'a apportée aucun résultat, c'est parce qu'elle a été politisée par un mouvement élitiste qui a eu peu d'égard pour la condition du peuple. Voyez les neobretonnants qui sont aujourd'hui essentiellement des bobos alors que les derniers natifs sont plutôt issus du monde paysan.
D'ailleurs, on pourrait se poser la question si l'Emsav n'est pas là pour éloigner le peuple de sa culture… Jugez le résultat.

La question bretonne, pourquoi faire? préserver une société humaine à taille humaine : entraide mutuelle, autonomie, transmissions de la culture… bref, tout ce que le capitalisme a besoin de détruire pour établir son empire commercial mondial. Militantisme breton et mondialisme sont antinomiques.

La politique et l'économie sont secondaires dans le sens où il faut d'abord une société bretonne avant de faire de la politique et de l'économie bretonne. On ne met pas la charrue avant les bœufs. Les partis actuels s'adressent à des Bretons zombies et sous perfusion mondialiste. Ca ne peut pas marcher.

Concernant le combat commun des peuples de France, il ne sera validé par le pouvoir profond mondialiste qu'en cas de Frexit, mais pour des raisons peu vertueuse : assurer sa domination en cassant l'unité française.

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