On croyait le “problème” de Fañch réglé : c'était sans compter avec l'esprit jacobin et centralisateur… qui ne supporte pas les différences de culture : du coup, parents convoqués devant le tribunal de Quimper : comme des délinquants !!!
Résultat : une présidente, deux greffiers et l'avocate du ministère public ont été requis pour cette affaire. Pas moins ! Alors que les services de la justice sont engorgés par la quantité de dossiers à traiter. Mais celui-ci est d'importance, il s'agit de langue et culture régionales, aussi à 9 h le 5 juillet dernier durant une bonne heure ce fut une “justice d'aujourd'hui” retournant aux sources et lisant des alinéas de lois qui remontent à Robespierre.
Cela, pour se donner raison… “Ils” ne supportent pas d'avoir tort !
Pourtant, d'écriture plus récente, l'article 75-1 de la Constitution spécifie bien :
“Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France.”
…une langue bretonne, dont le nom propre breton “Fañch” fait partie est remis en cause ?
Dans ce cas, les dépositaires des lois, renieraient-ils cet article de la Constitution française ?
Jugement sera rendu le 13 septembre, après vacances d'été de la présidente.
”Néanmoins, nous apprend un grand pratiquant de l'Union Européenne, il faut savoir que déjà l'affaire peut être soumise en Cour administrative d'appel pour pouvoir ensuite aller devant la Cour européenne de Strasbourg. Or, membre de l'Union Européenne, la France utilise couramment cette lettre espagnole – ñ - qui se trouve dans tous les textes de l'Union et du Conseil de l'Europe.”
■Ha graet ez eus bet un dra bennak e-kerzh Gouelioù-Meur Kerne ?