L'Union démocratique bretonne accueille avec intérêt l'annonce de Nicolas Hulot de fermer un certain nombre de réacteurs nucléaires, «jusqu'à 17» selon ses propres mots.Pour l'UDB, l'industrie nucléaire fait peser un risque permanent sur la population. Elle produit des déchets dangereux à très longue durée de vie et fonctionne grâce à des matériaux épuisables. Il est clair que le nucléaire ne peut constituer une solution durable pour remplacer les énergies fossiles. Une volonté assumée de tourner progressivement la page du nucléaire pourra en revanche stimuler puissamment l'innovation et la recherche dans le secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.
S'il faut saluer la volonté affichée de réduire réellement la dépendance de la France au nucléaire, on ne peut en revanche que s'alarmer de la mise en activité prévue de l'EPR de Flamanville. Comment comprendre qu'une nouvelle centrale soit mise en activité, alors même qu'on sait à quel point le démantèlement des centrales existantes sera long et difficile? L'EPR de Flamanville souffre par ailleurs de malfaçons qui le rendront plus dangereux encore qu'une centrale «classique».L'UDB appelle Nicolas Hulot à s'engager pour un moratoire sur la mise en service de nouvelles centrales nucléaires, comme il a su le faire pour les forages d'hydrocarbures.
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