Adeline et sa meule à la rencontre du curé de Grand-Champ

Originaire du Congo, le Père Faustin a débarqué dans les années 2000 en Bretagne, terre qu’il n’a pas quittée puisqu’il y a passé 13 ans.

Né dans une famille chrétienne de 7 enfants, dont une fille, Faustin Muyali a toujours été « nourri par la foi ». Il va à l’église depuis son plus jeune âge et devient même enfant de chœur. Le prêtre de l’église à laquelle il se rend est un missionnaire et Faustin souhaite « faire perdurer » ce que ce dernier a entrepris. Il est ordonné prêtre en 2000 et est appelé en Bretagne en octobre 2004, en tant que prêtre au service des paroisses du Diocèse de Vannes.

Faustin Muyali, devenu alors le Père Faustin, est confronté à une autre culture. « On arrive dans un pays qui n’est pas le nôtre, le langage n’est pas le même, il n’y a pas de jeunes à l’église… ». Un fossé existe entre la vie du Congo et la vie d’ici, entre la vie chrétienne du Congo et la vie chrétienne d’ici.

Ce que souhaite le Père Faustin aujourd'hui, c'est passer du temps avec les gens car sa joie « c’est d’être avec le peuple ».

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