Signer la charte Ya d'ar brezhoneg, et après ?

Chronique publié le 27/06/17 11:29 dans Langues de Bretagne par Fanny Chauffin pour Kerne Multimédia
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Signalisation bilingue anglais-français à la plage du Kerrou

Certains voudraient un "service après-vente", une fois la charte "Ya d'ar brezhoneg" signée. D'autres font confiance, et quelques années ou mois plus tard, se rendent compte qu'un comité de vigilance citoyen ne serait pas de trop pour éviter des oublis regrettables...

Le répondeur devait être en breton, et il revient en français quelques mois plus tard. Le beau papier glacé bilingue des bulletins municipaux, autrefois bilingue, revient monolingue. On s'adresse aux touristes ? Alors, parlons anglais, et négligeons la langue parlée depuis mille ans sur ce territoire dont sont curieux justement, les touristes...

Cet été, lecteurs de l'ABP, n'hésitez pas à envoyer des photos à la rédaction de vos lieux de vacances, pour féliciter les communes, ou les encourager à employer trois langues au minimum, éveiller la curiosité des estivants comme de ceux dont leurs familles parlaient cette langue au quotidien, il n'y a pas si longtemps. Ce "very old language" doit avoir une place dans la vie publique.

Il faudra aussi inciter l'association "Les Pavillons bleus" qui édite le panneau de la photo, à respecter les droits linguistiques des territoires sur lesquels elle s'implante. Elle n'a pas signé la charte, et il serait intéressant de voir ce qu'il en est sur la côte basque, ou catalane...


Vos commentaires :
Samedi 4 mai 2024
comme le disent les intervenants précédents, le gros problème de cette charte, 'est qu'elle n'est pas contraignante (à part pour les équipes municipales qui l'ont signé (et encore que moralement)). Pour les mairies où d'autres équipes municipales se sont succédées, cela reste du bon vouloir de la nouvelle équipe.
Il serait intéressant de faire l'inventaire de ces communes où la charte a été «oubliée» et d'en connaitre les raisons...
Autrement une solution toute simple pour les communes ayant un nom manifestement breton est de demander officiellement à la république française de n'écrire l'orthographe de leur nom qu'en langue bretonne. Cela permet une fois pour toute de rétablir la véritable graphie et continuer à avoir une pale francisation de leur nom de commune (qui en plus ne veut rien dire).
Les exemples ne manquent pas : Kemper et non plus ce sinistre Quimper; Klohars Karnoet, Henbont, Gwengamp, Lanuon, Kemperle; An uhelgoat,....
Je ne verrais pas pourquoi l'état français s'y opposerait.
Chiche !
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