Que fera notre Président.e pour le réchauffement climatique ? Pour éviter les gaz à effet de serre ? Arrêter le nucléaire ? Préparer la transition énergétique avec des énergies durables et non destructrices de la planète que ce soit au Niger ou au Kazahkstan ?
Tout le monde s'en fout. Or, c'est un enjeu majeur que la France, dans tout son orgueil de pays qui ne se croit pas comme les autres, va encore rater. Elle a déjà des décennies de retard par rapport à l'Allemagne et aux pays du Nord de l'Europe. Pour sa politique agricole, memestra. Les agricultures alternatives existent, mais la transition est là aussi très en dessous de ce qu'elle pourrait être. Alors, comment faire ? Organiser des réseaux citoyens qu'une politique nationale va gentiment balayer par des tonnes de grands travaux autour de Paris, des centrales nucléaires reconstruites ou qui vont avoir de plus en plus d'accidents ?
Si seulement, à l'exemple des Gallois qui montrent que l'on ne peut plus continuer comme cela et que la transition n'est pas souhaitable, elle est indispensable, devant les lycéens de Diwan au Centre for Alternative Technology ce lundi 1er mai, les Bretons pouvaient donner l'exemple, avec la seule usine marémotrice du monde, avec des courants marins incroyables, avec des éoliennes et des grands parcs de panneaux solaires gérés par les citoyens bretons... Alors on pourra enfin reparler d'autonomie, énergétique et politique...
* «blev» : signifie «raté» en breton
■Les 15 dernières annnées, la transition se fait, mais pas là où on pourrait le croire. Sur cette période, les médias n'ont eu de cesse de parler des énergies «renouvelables» sans dire un mot sur le charbon. Pourtant il y a eu 30 fois plus de nouveaux moyens de production au charbon que de «renouvenable» installés sur les 15 ans passés.
Là où vous avez raison c'est que tout le monde s'en fout. Pourquoi ?
Primo, méconnaissance des lois de la physique.
Deusio, l'idéologie est mise avant les lois de la physique.
Tercio, personne n'a envie de remettre en cause le mode de vie occidental basé sur la croissance et la dette, trop à y perdre (cela se fera quand même).
Quarto, les usages vont vers toujours plus de besoin en énergie et les jeunes générations, malgré plus de 20 ans de sensibilisation à «l'environnement» n'ont jamais autant gaspillé.
Quinto, la compétition économique interdit toute réduction du besoin en énergie. Le pays qui le ferait s'effondrerait ou serait absorbé par les puissance voisines.
Sexto, seules les énergie fossiles ont le rendement qui permet encore une croissance ou le maintient du niveau de vie actuel en occident. (la contraction a commencé)
Etc...
Je ne dis pas qu'il faille continuer dans l'impasse actuelle, mais que le discours nécessaire est aujourd'hui inaudible. Un petit ordre d'idée : le niveau de vie d'un smicard n'est pas tenable.