Rencontre poétique avec Sandra Lillo et Patrick Prigent à Rennes le 29 avril

La librairie L'Encre de Bretagne accueille, samedi 29 avril à partir de 15 h, la jeune maison d'édition rennaise La Centaurée pour une rencontre poétique avec deux de ses auteurs : Sandra Lillo et Patrick Prigent.

Les auteurs :

Sandra Lillo vit et travaille à Nantes. Après avoir travaillé en crèche, elle choisit de s’'occuper de ses deux enfants. La poésie fut présente tôt dans sa vie ; enfant déjà, Sandra écrivait des poèmes.

La rencontre en 2015 d'’auteurs contemporains comme Alejandra Pizarnik et Christophe Brégaint lui a permis de transformer son écriture, en s’'éloignant des balises du classique.

Ce fut une période charnière sur le chemin de sa poésie. Ses influences littéraires lui viennent des auteurs américains comme Raymond Carver, Charles Bukowski, Jim Harison.

Patrick Prigent vit et travaille en Bretagne en tant qu'auxiliaire de vie scolaire. Après avoir vécu en Irlande de sa musique avec un répertoire de chansons traditionnelles et de compositions, ses chemins l'ont conduit en Guyane où il travailla dans le bâtiment. Son métier, celui qui l'a fait vivre le plus

longtemps, est celui d'ouvrier spécialisé dans la taille et la pose de pierres.

Ce parcours en zigzag, qu'il considère comme une richesse, l'a petit-à-petit amené vers l'écriture. Ses premières amours littéraires allèrent aux écrivains voyageurs tels que Jack London, Conrad, Stevenson, Hemingway... Puis il y eut le choc de la rencontre avec la poésie contemporaine. Guillevic, Cadou, naturellement proches de ses origines et de son environnement breton, puis René Char et Jacques Dupin dont il fut profondément marqué au point de devoir "s'en défaire" avant d'oser lui-même commencer à écrire. Se refusant à s'inscrire dans un style particulier, expression dont il se méfie, il considère la poésie comme le prolongement d'une attention au monde. Attiré par la nature, thème de prédilection, il travaille ses phrases dans un souci d'élagage et de concentration du texte loin de toute recherche de joliesse. D'où cette forme en quatrains ou en tercets, tirant parfois vers le haïku tout en en refusant la rigidité des codes.