Le Pen et Mélenchon (en contracté LePenenchon) que l’on sait fort attachés à la disparition de la Bretagne (suppression de la région administrative pour l'une, refus de la réunification pour l'autre) sont devenus experts dans l'utilisation des nouvelles technologies d’information et de communication. Leur campagne est symbolique d'une utilisation massive et orchestrée des media sociaux dans un objectif de propagande. Tous deux continuent aussi à user de méthodes classiques comme les traditionnelles réunions publiques (1) mais avec, pour Mélenchon, de nouvelles dextérités évangélistes : hologramme à Lyon, marche sur les eaux à Marseille….
La propagande, action de diffuser, de propager, de faire connaître une idée, une théorie politique, qui vise à imposer une doctrine à tout un peuple (2) est une arme redoutable. Son utilisation sur le long terme par les LePenenchon a permis de rendre banales les réflexions ouvertement populistes des deux candidats. Ils promettent en effet de restaurer la grandeur et l’unité du peuple français au sein d’une « communauté nationale ».
Les mots de la propagande participent dès lors d’une tactique redoutable. Ainsi en est-il de l’utilisation du mot Peuple. Ce sont les deux seuls candidats sous la Ve République à avoir utilisé le mot peuple dans leurs slogans lors des élections de 2012 et 2017 :
Pour Mélenchon, en 2012 : “Place au peuple” ; en 2017 : “La force du peuple”. Pour Le Pen, en 2012 : “La voix du peuple” ; en 2017 : “Au nom du peuple”.
L’approche reste identique : énoncer de grandes promesses aux individus déçus du système, souvent victimes d’un contexte socio-économique défavorable, dresser les citoyens les uns contre les autres et jouer sur leurs peurs, leurs espoirs et leurs rêves. La propagande et les dangers qu’elle suscite sont donc toujours d’actualité. Mais de nouveaux mécanismes sont apparus.
Ainsi, les LePenenchon font grand usage des technologies Internet démultipliant leurs messages, leurs relais et leurs auditoires. Les “like” de Facebook, les “followers” de Twitter, les “abonnés” de YouTube des deux candidats sont de loin les plus nombreux.
Le passé fait malheureusement encore écho au présent et rend nécessaire une vigilance accrue contre cette menace permanente de la propagande sur Internet, où la force des images et des représentations peuvent servir des causes totalitaires.
(1) (voir le site) de L'Express, article Plantu : les gesticulations de Mélenchon sont une caricature.
(2) On rappellera à cette occasion l’exposition «Le pouvoir de la propagande nazie» qui s’est tenue du 26 janvier au 25 février 2017 à la mairie de Paris, en mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’Humanité, exposition qui dévoilait les mécanismes de la propagande pour mieux les combattre.
■Apparemment nos meilleurs «prophètes» bretons n'ont pas encore écrit ce roman de fiction. Les attitudes bretonnes possibles seront sans doute pour certains une abstention pour indiquer numériquement un refus de choisir entre la peste et le choléra selon l'expression consacrée mais qui est la peste, qui est le choléra ?
La suppression des régions administratives n'est pas la pire des choses surtout si on pense aux PdL, au «Grand Est» et autres «Hauts de France», il y en a qui se reconstitueront, le tout est savoir comment à terme. La roue n'arrêtera pas de tourner pour autant.
Nul doute que nombre d'électeurs bretons vont se rassurer en se réfugiant dans une différentiation entre marque de «gauche» et marque de «droite» comme si le moins mauvais accomplissement de l'acte devait dépendre de la marque de la vaseline employée.
Au delà du dilemme du second tour, la question se posera au troisième tour. Avec quelle majorité législative l'un ou l'autre élu du «peuple français» exercera son pouvoir ?
Ce qui me gène avec le mouvement breton, c'est que j'ai lu TOUS les flyers reçus par la poste et j'ai fais fait le constat que TOUS sans exception sont des jacobins assumés (même Jean Lassale... qui au nom de l'apprentissage du Français Républicain en arrive à regretter son accent)...
Et ce qui m'attriste, c'est que j'ai aucun doute sur le fait que Mélanchon, Amont et Macron récolterons un maximum de voix chez les «militants» bretons....!
Et la raison en est simple : les candidats assument plus le jacobinisme que les bretons assument le fait d'être Breton!
L'idéologie est devenue prépondérante sur les valeurs sociales et culturelles millénaires! C'est gravissime c'est pathétique, c'est la négation même de la société!
Quand à imaginer les militants bretons voter pour le FN, je n'y crois pas trop... même pour les militants d'ADSAV qui font certainement preuve de plus de réflexion que les militants qui s'affirment de «gauche»...!
Non, en Bretagne ceux qui vont voter FN ce sont les jeunes, les ouvriers, les paysans.... Tous ces gens pour lesquels le mouvement breton n'a rien à proposer.... (pourtant cible première du SNP ou des Corses... mais pas des Bretons...) Mais ça, il ne faut pas le dire... mieux vaut croire au «complot» de l'extrême droite...
Et la responsabilité du néant politique breton impute à tous :
En premier la «gauche» qui rêve de grand soir breton universel et qui par défaut rêve aujourd'hui de migrants salvateurs par la déviance d'une vision sociale devenue religion d'autosatisfaction...
Les élites bretonnes qui «n'osent» pas (c'est pas pour eux, ils sont «trop» au dessus de cela) s'investir dans la démocratie bretonne...
Les syndicats (ouvriers, paysans, patronaux) qui sans leur centrale parisienne ont l'impression de ne pas exister... (ben oui, sans Paris ils ne sont que des Bretons...)
La droite chrétienne démocrate bretonne qui a suivit le mouvement de l'église d'exister dans la non existence républicaine...!
Car je l'ai déjà dit, le problème n'est pas les Jacobins (ils s'assument), le problème c'est le mouvement breton et d'une manière générale les Bretons qui n'assument pas d'être ce qu'ils sont...!
Le vieil adage se confirme : «sans estime de soit, la Démocratie ne peut exister....!»
Ce que je voulais dire, c'est que pendant qu'on coupe les cheveux en 4 à savoir «si» (?)... «des» (?)... nationalistes bretons vont voter FN (Marine le Pen), il y a des MILLIERS de CITOYENS BRETONS dont on ne parle JAMAIS (ou alors d'une manière qui visiblement ne leur convient pas) qui eux vont voter le PEN (très forte croissance), Melanchon ou Macron....
Le SNP (tous ses membres ou partisans.) qu'il soit de gauche, un peu plus au centre ou un peu plus tout ce que l'on veut, travaille avec les citoyens, les écoutes, apportent des solutions.... au point que même des gens qui n’adhèrent pas forcément à son programme social-démocrate lui font confiance...!
Tout comme en Corse où Talamoni avouait que tous les gens qui ont voté pour les nationalistes/indépendantistes ne sont pas forcément des gens qui adhérent au projet mais qui néanmoins font confiance aux nationalistes pour gérer l'île..!
Il est donc temps que le mouvement breton se pose quelques questions, déjà sur sa relation à la Démocratie... car se prétendre démocrate en ignorant les citoyens voir en s'autorisant à penser pour eux et leurs donner des leçons... c'est à l'évidence une impasse!
Le mouvement breton (tous dans le même panier) a adopté la démarche selon laquelle« si les citoyens ne votent pas Breton», c'est qu'ils ont tord" et l'argument se suffit à lui-même.... D'où le néant électoral du vote Breton quand le FN (le méchant vilain pas beau...) s’apprête à battre un record en Bretagne!
A quand la maturité démocratique au sein du mouvement breton???
mais, ce que j'en dis... nous n'avons aucun poids. Mes enfants ont voté Lassale parce qu'il parle comme nous une langue laissée pour compte, mais c'est sûr que dans 5 ans ce sera FN au vu de la dégradation de la situation : 400.000 immigrés de plus par an sur 5 an = 2000000 d'électeurs pour le grand remplacement. Ce tsunami va tout emporter/