Ils sont venus du coin, se connaissent pour une bonne partie d'entre eux. Ils invitent des «guest stars».
Cette année, ce sera les Kanerien Bubri, comme les Loeroù ruz ou les Diaoul ha Peder les années précédentes.
Les chants dans la ronde, les gavottes, les fisel alternent avec les An dro, gavotte pourlet, ...
La centaine de danseurs en redemande, les enfants montent sur scène et chantent un air collecté par Anne Marie et édité dans le «Kanerien bro Kemperle 3» sorti cette année.
Pas d'entrée payante, pas de musiciens rétribués, un repas pris ensemble par les quatorze chanteurs et les treize chanteuses, préparé... par eux-mêmes.
La formule marche, et chaque année, de nouveaux airs, de nouveaux répertoires sont explorés. Et cette année, les danseurs ont été particulièrement étonnés de réentendre Penseg mab ha tad, qu'on n'avait pas vus ensemble depuis un bout de temps sur scène !
Initiative de revitalisation du chant à danser, de la langue bretonne (nombreux sont ceux qui chantent et parlent en breton entre eux et avec le public) : le fest-noz est une communauté de pratique qu'il conviendrait de répandre à profusion dès l'enfance pour que les têtes grises et blanches redeviennent blondes et brunes, comme aux vingt ans des personnes qui dansent à Saint-Thurien...
■