Dans une interview accablante conduite par le Daily Telegraph en mai 2007 dans le contexte de l'affaire des emplois fictifs, Penelope Fillon, la femme galloise du candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle, déclare être une femme au foyer sans aucun rôle dans la carrière politique de son mari (la vidéo qui serait encore plus accablante au sujet de ses activités politiques et professionnelles non existantes n'est plus disponible mais le texte oui : (voir le site) ).
Elle déclare aussi ne pas aimer la langue galloise, tout spécialement les noms gallois des villes sur les panneaux de signalisation qu'elle trouve trop longs. Son patriotisme gallois, d'après elle, se limite au soutien de l'équipe galloise de rugby. Elle rigole quand on lui demande si elle parle le gallois «No, not at all and in fact road signs in Welsh irritate me because it takes so long to read them. But I am very proud of Wales when they play rugby».
■Ce nom, en Pays-de Galles nord (ile d'Anglesey), serait le nom de localité le plus long du monde. Une question que connaissent bien les amateurs de concours en tout genre...Ce nom - affiché in extenso ! - fait évidemment la fierté des habitants de cette localité.
Cela dit, on peut aussi dire «Llanfair» tout simplement! Alors où est le problème? :-) So, still irritated, Madam? Neuze, perak bezañ fuloret rak-se, Aotrounez?
Qui s'assemble se ressemble, on avait bien compris à travers l'attitude de Monsieur Fillon que Madame ne cherchait pas trop à renouer les liens historiques rapprochant Bretons insulaires et Bretons armoricains.
Ci-dessous la finale de l'article du Télégramme, dont vous donnez le lien.
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Alain Cadec, député européen, Dominique De Legge, sénateur d'Ille-et-Vilaine, Isabelle Le Callennec, députée d'Ille-et-Vilaine, Philippe Le Ray, député du Morbihan, Gilles Lurton, député d'Ille-et-Vilaine et Michel Vaspart, sénateur des Côtes-d'Armor, figurent parmi les signataires. Ainsi que Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor, qui jusque-là, n'avait pas apporté officiellement son soutien à l'un des candidats.
J'en tire deux observations:
. Marc Le Fur, apparemment, n'est pas «fillonniste». Il agit plutôt en politicien situé dans un camp donné. En tout cas, c'est clairement ce que le Télégramme laisse entendre.
. Les noms bretons munis d'un article («Ar», «Al», «An» traduit en français en «Le») - et non pas d'une particule comme je l'ai entendu dire une fois! - s'écrive avec majuscule sur les deux termes. On écrira donc Le Fur (un qualificatif qui signifie «sage» en breton).
Pourquoi dès lors, est-elle systématiquement présentée comme «galloise» en France ?? Je m'interroge pas mal là-dessus, et cela ne me parait absolument pas insignifiant. En France on aime pas trop mettre en avant l'identité des gens dés lors qu'elle est corse, alsacienne, bretonne etc...la différence ne plait pas beaucoup. Pourquoi dès lors qualifier systématiquement (et pas alternativement) Pénélope Fillon de «galloise» d'autant plus que le Pays-de-Galles est quand même un territoire assez marginal du Royaume-Uni (par rapport à l'Ecosse par exemple), finalement pas si revendicatif que ça (les nationalistes stagnent autour de 20 %, statut encore très lié à l'Angleterre (contrairement à l'Ecosse ou l'Irlande du Nord, vote majoritaire en faveur du Brexit, absence complète sur le drapeau britannique), d'autant plus que Pénélope Fillon est autant anglaise que galloise par ses parents et n'est absolument pas revendicative par rapport à ses origines galloises...
Plusieurs explications me viennent à l'esprit : les français aiment diviser les autres pays alors qu'ils détestent reconnaitre leurs propres minorités, une anglophobie latente chez les nationalistes français qui pousse Fillon à favoriser médiatiquement une identité galloise (gauloise ?) plutôt qu'anglaise ou britannique, un complexe de supériorité français.
Les campagnes électorales de nos bretons doivent aborder ces scandales à répétition.
Que vont ils proposer:
Un statut des élus sortant du secteur «privé».Problème du retour à l'emploi après un mandat.
On voit que les assemblées sont composées d'anciens attachés parlementaires/
Ex ;sur st Nazaire on voit bien les parcours de ces attachés de députés,allant dans une mairie voisine,revenant dans un organisme para municipal ,dans une banque amie,et qui se retrouvent élus députés bientôt..
Pour le côté social cotisant depuis l'âge de 14 ans on arrive à 74 ans à:
survire difficilement avec une retraite qui a été diminuée depuis 2002 par deux fois d'une façon importante:
1/Avec la complicité de MM Chirac et Jospin Calcul sur mes 19 meilleures années au lieu des 10 ans régime du secteur privé= 70 euros de moins par mois.
2/En 2015 et 2016:Non imposable ,ma retraite versée a diminué de 100 euros mois.(CSG,RDS) ,Hollande/Vals
Le clan du FN se moquent des décisions du parlement européen !
Mr Fillon dit vous aller souffrir avec mon programme.
Le système où des élus se moquent de nous,en faisant usage de privilèges pour ses enfant -revenus à comparer avec celui de nos petits enfants
est absolument à redéfinir.
Bien d'accord pour que les élus condamnés pour de tels faits ne soient pas rééligibles.
Du boulot pour les parlementaires bretons récemment élus.
Pour info, depuis... quelques années (voir les deux dernières réformes des retraites) les retraites dans le secteur privé sont calculées sur les 25 meilleures années.
Cdlt / A galon
Je vois que vous connaissez la musique! :-)
Quand on est licencié dans le privé avant l'âge légal de la retraite (variable graduellement selon la génération, puisque le système est cours de recalage...) on a le droit (si l'on était salarié) à la période Pôle Emploi. Jusqu'à la date fatidique: l'âge légal. Au-delà, circulez, vous n'existez plus pour Pôle Emploi.
Le problème est pour ceux auxquels il manquerait quelques trimestres de cotisation. Pour ceux-là, il existe quelques emplois à tout faire, genre «ramasser des pommes», histoire d'atteindre la barre de la totalité des trimestres requis.
Voilà. Je livre cette information pour que ceux - journalistes compris - qui ne cessent de faire croire aux privilèges des baby-boomers atterrissent enfin! Les baby-boomers? En principe les générations nées dans l'immédiat après-guerre, mais depuis que de jeunes journalistes ont découvert ce mot magique, on a pu avoir l'impression que toutes les personnes nées dans les années 60's voire au-delà, rejoignaient la catégorie des 'baby-boomers"! Pour info, je rappelle à ces étourdis que la crise (avec le début du chômage structurel) a commencé en 1974 (premier choc pétrolier) voire un an avant dans certains secteurs.
Voilà, c'est limite hors-sujet (quoique...) mais ça fait du bien de dire un peu les choses!
Evit echuiñ: klasker-bara n'on ket, war ma leve on-me bremañ :-)
Deux dangers guettent le commentateur, à propos du cas Pénélope F. : le sexisme et la xénophobie (anglophobie, brittophobie en l'occurrence). Le «Journal de Pénélope», chronique déclinée par le Canard pendant ces dernières semaines, a incontestablement versé dans ces deux travers, au point d'en devenir odieux, à mes yeux. Mme Fillon y est présentée comme une «Bécassine», inculte et stupide ménagère. Les clichés les plus éculés sont utilisés pour clouer au pilori la «Lady» esclave de son «Lord»...
Sur les motifs de son silence et de son embarras face à la question relative à un travail d'assistante de son mari, il faut tenir compte du fait que cette pratique était bannie au Royaume-Uni, au moment de l'interview du Telegraph.
Quoi qu'il en soit, plusieurs dizaines de parlementaires français ont recours à cette disposition, et ne s'en vantent pas. Le Canard Enchaîné n'a jamais daigné voir que l'actuel président de l'Assemblée nationale utilise les services de son épouse. Cet emploi des proches comme assistant est légal et réglementé. Et ce n'est pas parce que Mme Bartolone se montre volontiers dans les couloirs du Palais Bourbon que son travail est effectif. Aucun critère de contrôle ne permet de le mesurer.
En matière de justice, les faits doivent primer sur les commentaires.
Marie H.
26/03/2017.