L'Alliance fédéraliste bretonne / Emglev Kevredel Breizh (AFB / EKB) partage entièrement les vues du président des Géographes de Bretagne, Jacques Lescoat, telles qu'il les a exprimées dans Le Télégramme du 21 janvier. Le découpage en 13 régions, imposé par la présidence Hollande, sans aucune concertation préalable des représentants des territoires concernés, n'a aucun sens ou plutôt n'avait pour seul objectif que de faire perdre leur identité aux régions et donc de les affaiblir face au pouvoir central : l'inverse d'une régionalisation réussie.
Les cas de l'Alsace et de la Bretagne sont particulièrement significatifs. La première se retrouve dorénavant noyée dans un ensemble hétéroclite où son nom ancestral disparaît. La seconde, amputée de son département le plus peuplé et le plus puissant sur le plan économique, se retrouve au dixième rang des nouvelles régions avec un PIB inférieur de moitié à celui de la région parisienne. Décidée par de hauts fonctionnaires et des politiques de l'entourage Hollande, la manoeuvre était limpide : éviter à tout prix l'émergence d'une Bretagne cohérente et unie, manoeuvre devant laquelle Jean-Yves Le Drian, contrairement à la présentation biaisée présentée à l'opinion publique bretonne, s'est prêté : s'opposer à la fusion des 4 départements bretons et des Pays de la Loire n'est pas oeuvrer sérieusement pour une Bretagne réunifiée.
Les prochaines élections présidentielles sont le moment propice pour annuler le découpage Hollande et travailler à une nouvelle carte des régions en accord avec les réalités géographiques et la volonté des populations concernées.
J.-L. Le Mée, président de l'AFB-EKB
■Par contre ceux qui n’ont pas été sollicités sur le sujet, ce sont bien les Peuples de France.
Alors depuis, je fais remarquer que personnellement je n’ai entendu, pratiquement, aucune réclamation, désolation, colère de la part de ces élus qui sont complices et co-responsables de ce crime contre les peuples concernés et la Démocratie. Sans doute pas contre celle dont ces « marmitons » qui en compilent les recettes de cuisine, de gargote politique, réactualisées au gré des goûts et intérêts, les leurs bien sûr!
Au-delà de ces remarques, dans cet article la prise de position : « s'opposer à la fusion des 4 départements bretons et des Pays de la Loire n'est pas oeuvrer sérieusement pour une Bretagne réunifiée. », doit être débattue sur la place publique et non se faire _éventuellement_ de la manière que vous et moi dénonçons ! C’est-à-dire entre élus déjà compromis dans le charcutage en cause et des géographes, historiens et toute une kyrielle de personnages qui ne procéderaient que de la même façon que ceux qu’ils prétendent dénoncer, persuadés de détenir les bonnes réponses et la vérité sur le quand, comment, pourquoi, sur quoi, par qui, etc… Et pour quel projet ambitieux, à l'occasion!
Quelqu’un disait, du moins c’est l’idée proche, qu’un pays, une nation n’existe pas seulement en raison des quelques millions d’individus qui vivent sur son sol dans l’instant, mais surtout par les dizaines ou centaines de millions qui y ont vécu et l’ont façonné durant des siècles. Pour la BRETAGNE l’on se contentera de considérer 17 siècles du 4ième au 21ième . Quoique durant les quatre ou cinq derniers le façonnage est d’une grande tristesse, et pas le fait de…tous les Bretons !
Pour les Pays de la Loire, en empruntant seulement à ce qui justifie sa composition et dénomination actuelles, qu’a- t-elle à mettre en face, dans une association sans le faire uniquement dans l’économique et le financier (domaines nécessaires) ? Mais dans aussi des domaines, lesquelles ne seraient pas éventuellement partagés ? Pour diverses raisons et lesquelles il serait aussi important de connaître !
Puisqu’il y a des défenseurs de ce projet…, qu’ils tirent les premiers ! Perso j’aurai hâte de lire de tels débats !
Quant à Benoît Hamon, lui demander, et pas seulement à lui, des promesses et des écrits en leur accordant un crédit quelconque, ne devrait même plus être imaginé, ni émerger dans un cerveau de plus de vingt cinq à trente ans d’âge , je fais large. L’on peut très bien entrevoir pour quelles «raisons », ils veulent déplacer le curseur du droit de vote à seize ans…tout comme celui des immigrés.