Le 24 juin 2016, la sortie (BRitish Exit) du Royaume Uni de Grande-Bretagne (Angleterre, Écosse, Pays de Galles) et d’Irlande du Nord de l’Union européenne a été décidée par un processus référendaire. Le vote Leave (out) des partisans du Brexit avec 51,9 % des voix a obtenu la majorité, le vote Remain (In) n’atteignant que 48,1 %.
Mais dans deux des composantes du Royaume Uni, l’Écosse et l’Irlande du Nord, les partisans du maintien au sein de l’Union européenne ont été majoritaires :
Écosse : remain = 60 %, leave = 40 %
Irlande du Nord : remain = 56 %, leave = 44 %
L’Écosse et l’Irlande du Nord ont voté pour rester dans l’Union européenne tandis que l’Angleterre et le Pays de Galles ont voté pour en sortir.
En Écosse, ce résultat remet à l’ordre du jour la question de l’indépendance écossaise déjà soulevée lors d’un précédent référendum, le 18 septembre 2014. Les partisans de l’indépendance n’ayant recueilli alors que 44,7 % des suffrages, le processus menant à l’indépendance par rapport au Royaume Uni n’avait pas pu se mettre en place. Saisissant l’opportunité offerte par le Brexit, la première ministre indépendantiste a annoncé, en octobre 2016, son intention de présenter un nouveau projet de loi pour un référendum d’indépendance. Si cela est nécessaire pour protéger les intérêts de son pays, elle est déterminée à ce que l’Écosse puisse reconsidérer la question de son indépendance avant que le Royaume Uni ne quitte l’Union européenne.
En ce qui concerne l’Irlande du Nord, cette volonté de rester dans l’Union européenne est justifiée par le fait que l’Union a contribué, en fournissant des fonds sociaux et structurels, à la fin de la guerre civile (entre protestants et catholiques) et a été garante des accords de paix conclus.
Lors du référendum pour le Brexit, le maintien a été fortement défendu par les partis nationalistes (Sinn Féin et SDLP), par ailleurs partisans de la réunification de l’Irlande. Alors que les partis unionistes (UUP et DUP), partisans de rester dans le Royaume Uni et donc opposés à la réunification et eurosceptiques, ont milité pour la sortie de l’UE.
Mais ce résultat europhile a eu pour conséquence de soulever le problème de la réunification de l’Irlande. Pour le Sinn Féin, le Brexit offre une opportunité unique d’aller vers une Irlande unifiée. Ce qui conduirait l’Irlande du Nord à rester de fait dans l’UE, l’Irlande actuelle étant déjà membre de cette Union. Le Sinn Féin appelle donc à l’organisation d’un référendum sur l’unité irlandaise.
Fort de ces exemples britanniques, on peut envisager en France un scénario identique si une sortie de l’Union européenne (FRench Exit) se réalisait. Deux importants mouvements frontistes, le Front National (FN), premier parti français et le Front de gauche (FG) plus quelques autres groupuscules politiques font campagne aujourd’hui pour une sortie de l’Union européenne. L’hypothèse d’un Frexit peut donc être envisagée.
Dans l’éventualité de l’arrivée au pouvoir de ces eurosceptiques, la situation de la Bretagne, fortement europhile comme le montrent les résultats des référendums sur l’Europe de 1992 et de 2005 (calculés sur les 5 départements bretons), poserait le problème de son maintien dans l’ensemble France.
- Référendum 20 septembre 1992 pour la ratification du traité sur l’UE :
Bretagne historique = 59 %, France = 51 %
- Référendum 29 mai 2005 pour une Constitution européenne :
Bretagne historique = 51 %, France = 45 %
Dans ces conditions, si la Bretagne historique veut rester dans l’Union européenne, on pourrait fort bien envisager d’organiser un référendum sur son accès à l’indépendance.
■En Irlande du nord, ce sont les Républicains et Unionistes qui s'affrontaient. La presse française n'a cessé de parler de «catholiques» et de «protestants», ce qui obscurcit la compréhension du conflit pour le grand-public francophone.
On peut aussi dire: Celtes vs Anglo-saxons, comme me l'a confirmé un jour un prêtre irlandais..
L'équation serait donc la suivante:
Républicains=«Celtes»=«catholiques» VS Unionistes=«Anglo-saxons» =«protestants»
L'important est de comprendre qu'il ne s'agit pas en majeur d'une guerre de religion, mais d'un conflit politique (voir l'époque de Cromwell) ou à la rigueur politico-ethnique. S'y ajoutent une dimension économique, une dimension démographique...lesquelles sont d'ailleurs en train de changer lentement.
Profitons-en pour signaler le rôle significatif - et peut-être déterminant - de certains lieux de prière dans l'actuelle République d'Irlande (Knock - lieu d'apparition mariale en 1879 - , Lough Derg proche de la frontière). Sans eux, et sans leur action pacifiante, le conflit auraient été encore bien plus grave, nous disent des irlandais.
Gant ma vo dazont bro-Iwerzhon eürus ha peoc'hus!
Nous sommes incapables d’organiser une structure politique, une seule « force » collective, unitaire sur quelques revendications estimées fondamentales et cohérentes pour notre avenir, et sur lesquelles se rassembler dans une dynamique combative et intransigeante quant à leur l’obtention et leurs mises en place.
Qu’un homme politique un peu nouveau, à peine connu _ou pire toujours là et inutile_ apparaisse et crie et promette ce que nous voulons entendre, et nous nous asseyons stupides, naïfs et crédules autour de lui …et attendons.
Qu’un évènement politique particulier indépendant de notre action et de notre volonté, un mouvement extérieur un peu exceptionnel (Brexit ou Franxit supputé) et nous y voyons toute une opportunité espérée… « Offerte » sur un plateau…Et attendons !
Il est curieux que les hommes et femmes de Bretagne, ne puissent imaginer fournir d‘entre eux, les éléments humains qui seront les ferments de cette grande démarche !
Ne pas seulement entrevoir qu’ils/elles puissent , que nous puissions « être l’Évènement sismique » et non les observateurs espérants et attentistes, d’un soubresaut extérieur plus ou moins lointain!
Toujours dans l’attente de je ne sais quoi… comme dans cette forteresse en plein « Désert des Tartares ».
Vous me diriez facilement : Et toi qu’as-tu fait ? Certains ont dû le penser fortement ! Je leur répondrais donc : Je « vous » attendais ! Depuis un demi-siècle, au moins ! Et j'en ai bien vu passer qui m'ont dit : Suis-nous! Une fois je l'ai fait et je me suis assis autour du feu avec eux...
Car n’étant ni Merlin ou Arzhur, ni Lancelot Du Lac ou Galaad, oui eh bien moi aussi j’attendais…Mais des Bretons, beaucoup de Bretons !
Encore j'attends...(;0))
Ce n' est pas le cas de ceux qui se réclament de la gauche, et qui sans doute se reproduira cette fois ci encore, avec l'aide de combines et de quelques promesses de postes lucratifs. Et dont le fameux «sursaut républicain» face à Marine LE PEN serait, ou pourrait être la «noble justification» venant à point pour sauver la patrie en danger... Et sauver la face!
Ceux qui se réclament de n'être de gauche ou de droite dans le pool politique actuel, et qui finissent par s'écrouler du côté où ils penchent, ne me semblent pas très crédibles sur une telle question...
Donc?...Je m'en tiens pour l'instant à mon option. (;0)