Il y a seulement trois jours, le candidat à la présidence de la République, Emmanuel Macron, déclarait lors de sa visite à New-York devant une assemblée d'étudiants «ce qui bloque la France, c'est sa tradition jacobine, on attend trop du pouvoir politique, on est tous co-responsables »...
On pouvait alors espérer un développement favorable à une vraie réforme régionale lors de sa venue à Rennes deux jours plus tard pour y rencontrer le MEDEF, mais c'est le contraire qui s'est produit quand un journaliste du Télégramme, Philippe Créhange, lui demande «Si vous êtes élu président de la République, comptez-vous revenir sur la réforme territoriale ?»
Alors que l'on sait que le Conseil de l'Europe a condamné la France pour avoir mené une réforme régionale sans consulter les populations concernées (voir notre article), on est plutôt surpris de la réponse du candidat : «Il ne faut pas passer son temps à défaire ce qui a été fait. La Région Bretagne intensifie chaque jour ses coopérations avec la Loire-Atlantique. C'est cela qui est important. C'est par le travail en commun que l'on fait avancer les territoires et non pas par l'instabilité législative permanente». (voir le site)
■Oui on en doute pas, pressé de défaire la Bretagne ou les droits des salariés. Pas pressé de défaire la Région des Pays-de-la-Loire ou les banques d'affaires.
Je pourrais formuler des critiques sur la Rédaction (avec risque de ne pas être publié), mais sur ce point je pense que vous faites absolument fausse route. D'ailleurs une Rédaction droitière n'aurait pas publié mon précédent message sur cet article. Cet article d'ailleurs montre plutôt une sorte de déception par rapport à un espoir. Ce n'est en aucun cas un article d'une personne anti-Macron. Je me souviens également d'articles sur ce site vantant (à mon avis à mauvais escient) les cars Macron .
En 2017, par definition c'est le centralisme qui sera élu. Le problème n'est pas là. Je pense que ce truc centralisé va dans le mur et ça n'a rien a voir avec la Bretagne, c'est dans toute la France que les manettes ne répondent plus.
Personnellement je trouve que les articles ABP vont de plus en plus a gauche. Par contre les commentaires de moins en moins nombreux sont plutot à droite, surtout ceux qui apportent de l'information.
Mince alors, si l'on en croit un article publié il y a peu, l'emploi de ce mot serait la marque de l'archaïsme intellectuel typique du breton....
Alors Breton, Macron?
Personnellement, je pencherai pour un milieu breton en perdition car faisant le constat que le Socialisme est l'erreur de leur vie et qui par manque de courage font le choix du refus de la réalité!
«les partis pris droitiers de la rédaction»...
Faut-vraiment être très à gauche ou très perturbé par sa déception du Socialisme pour voir dans la ligne éditorial d'ABP un «parti pris droitier» (qui de plus serait néfaste au nom d'un simple principe venu d'où on ne sait où...)!
Cela devient vraiment visible que le Mouvement Breton (au niveau de sa globalité) est lessivé et n'a rien à proposer aux citoyens....! Ce serait pathétique si ce n'était pas catastrophique!
Le Mouvement Breton de concert avec la République pour offrir aux Bretons : Macron, Walls, Fillon ou Marine.... un bien joli bouquet!
Et à ce rythme, c'est bien le FN qui risque de gagner dans le vieux pays de nos Pères!
De moins en moins de commentaires !
Parce que ABP qui parle tant de démocratie, de centralisme insupportable… n'apprécie pas tant que ça la contradiction finalement et sélectionne ses commentaires. Ils vont tous dans le même sens, une sorte de nationalisme libéral-conservateur breton. Du «Fillon breton» en quelque sorte : très libéral concernant l'économie, voire libertarien (Le Mat) et très conservateur concernant les moeurs, l'identité, l'histoire, etc. A cela évidemment rien à redire, la ligne éditoriale est ce qu'elle est — quand on ouvre le Figaro on ne s'attend pas à lire L'Humanité — mais pas étonnant que d'anciens lecteurs se détournent d'ABP.
Sur ABP pour etre publié, on doit commencer à penser ce que va penser l'auteur. Tout cela commence aussi au prétexte des multiples lois et menaces de tribunal en France. Il y a aussi la résultante, ce climat moralisant omniprésent dans les discours entre voisins, les médias, les gens entre eux ...
in fine sur ABP on constate l'effet (classement Alexa) imparable d'un tel prototype, a fortiori dans un systeme concurrentiel total comme le web avec la possibilité de se domicilier sous des lieux plus cléments et sans aucune barrière douanière. Certains pays logiquement mettent des filtres d'accès pour la population.
Des medias français ont bien compris la menace, ils doivent maintenant recruter à prix d'or des provocateurs indépendants, avec des rémunérations qui couvriront les amendes, de temps en temps le patron viendra s'excuser à titre gratuit sur un dérapage.
C'est qu'en même lui qui vantait sur son dernier article les acquits du Socialisme en Bretagne et qui a censuré un commentaire qui lui disait que les Bretons n'avaient pas attendu le Socialisme pour être solidaire et socialement avancé! (Ce qu'il sait très bien, il est historien, mais cela va à l'opposé de l'idéologie du prétendu progrès social du Socialiste).
Le «nationalisme libéral-conservateur breton», le voilà le vrai problème de toute une génération de militants bretons!
C'est tout à fait exact :
Dans la très chrétienne Bretagne, il fallait tuer la religion (tant païenne qui subsistait que Chrétienne symbole d'occident),
Dans la très commerçante et très entreprenante Bretagne, il fallait tuer la liberté individuelle d'entreprendre au nom d'un monde régulé par l’État!
Dans la très Bretonne Bretagne, il fallait tuer la nation historique au profit d'une identité mondialiste qui apporterait la paix universelle (rêve similaire à l'idéologie jacobine)!
Le Mouvement Breton rêvait de Che Guévara, Mao et Mitterrand, quand les Danois et Hollandais (possédant une structure culturelle similaire à la Bretagne) avaient déjà compris depuis la fin du 19ème siècle que le Socialisme était une erreur fondamentale!
Le problème d'ABP est plus que ce Média a du mal à se placer entre la tendance du Mouvement Breton Socialisant (en fin de vie) et le besoin de tourner la page à cette période sans se couper des anciens tout en se préservant des nouveaux qui parfois vont un peu trop dans l’excès par la nécessité de réagir.
De plus, ABP tourne autour d'un groupe de rédacteurs qui au fils des années n'apportent plus d'axes de réflexions nouveaux, surtout face à l'évolution de la société (en interne Bretagne et sur le plan international) et face au besoin criant de rénover le mouvement breton pour le remettre à niveau des mouvements similaires en Europe (le mouvement breton actuel étant le seul à n'obtenir strictement aucun résultat démocratique).