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publié le 1/01/70 1:00 dans par pour
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Cette soirée littéraire coincée entre la fête de la musique et le match de foot France-Espagne a fait le plein. Un peu moins de trente personnes - journalistes et communicants bretons - se sont retrouvées à l’antenne du Conseil régional de Guadeloupe, située à deux pas de l'Assemblée nationale. La langue de bois n'était pas de mise à cette rencontre estivale !

Après quelques mots d'accueil de la vice-présidente de région, Josette Borel Lincertain, de passage à Rennes, au siège du Club de la Presse de Bretagne, la veille avec son président Victorin Lurel ("les Bretons savent zouker", nous a-t-elle assuré), nous avons découvert ou approfondi, selon les uns et les autres, les livres Trop forts les Bretons ! de Paul Burel et Nono et Requiem pour les années Chirac d'Hubert Coudurier

Trop forts, les Bretons ! `

Avoir assis à la même table deux journalistes des quotidiens Ouest France et Le Télégramme n'est pas chose si courante. Aussi, n'avons nous pas boudé notre plaisir au moment de décrypter l'ouvrage de Paul Burel consacré à 25 Bretons en vue. Une idée née "après un soir de pêche". Ici, point de portraits ou de biographie de ces personnalités. "C’était trop classique. On a privilégié le verbatim", a expliqué l'une des meilleures plumes de Ouest France dans "le but de libérer la parole". Comment ces hommes et ces femmes (seulement six !) ont-elles été choisies ? "Sur des critères de notoriété, d'activité et de fibre bretonne". D'où l'absence des Alexis Gourvennec, Bernard Hinault et autres têtes d'affiches qui ne sont plus aux affaires. Les politiques n'ont pas passé le cut (pour emprunter une expression au golf) , car "il y a peu de personnalités politiques bretonnes de premier plan en France" a justifié Paul Burel. Et un Hubert Coudurier très en forme de renchérir : "il n’y a pas beaucoup de politiques bretons qui sont montés en division 1".

Requiem pour les années Chirac

Dans un de ces éditos dont il a la secret, Hubert Coudurier avait conclu quelques jours plus tôt qu' : "aux États-Unis, la révolution conservatrice fut portée par le vote latino que les sociologues avaient qualifié "d'envie du pénis". En France, nous n'en sommes qu'aux préliminaires". Le directeur de l’information du Télégramme ne se contente pas d'une plume acéré, il a également le verbe facile et tranchant, surtout lorsqu'il s’attaque à la psychanalyse d’une France plongée dans une « sinistrose ambiante qui persiste sur fond de mal être ». L’ancien grand reporter à France 3 nous a dépeint une France coupable, une société en doute, fragmentée, nostalgique, accrochée à des vieilles lunes idéologiques et qui peine à s’adapter au monde nouveau. Dans son ouvrage sorti en mars, il met en exergue la complexité de la démarche d’auto-dénigrement que s’infligent un peuple, qui se complait dans un système maternant, et surtout ses élites politiques. Hubert Coudurier ne s'est pas privé de commenter l'actualité politique hexagonale, en s'amusant par exemple de "Sarkozy (qui) maintient Villepin dans un état végétatif", avant de répondre aux questions de l'assistance.

Le député du Finistère Christian Ménard avait fait pris part à cette manifestation de l'antenne parisienne du Club de la Presse de Rennes et de Bretagne. Il avait exposé les démarches en cours pour doter les sites Internet bretons de l'extension BZH à l'image de la Catalogne ou de départements d'outre-mer et de modifier les règles de propriété des numéros de département.

Lire ausi : Le nouvel élan du Club de la presse de Rennes et de Bretagne (voir le site)


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Mardi 30 avril 2024

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