Les mineurs isolés qui arrivent en Europe ont tout perdu : leur famille, leurs réseaux, leurs repères, ils constituent donc une population extrêmement fragile.
Plusieurs CAO sont ouverts aux mineurs isolés en Bretagne. Ils doivent s'y reconstruire en... trois mois. Passée la trève hivernale, auront-ils, comme l'a promis Manuel Valls, le statut de réfugié ? C'est le mieux qu'on peut leur souhaiter, avec un accueil éducatif à la hauteur (interprètes, bénévoles prêts à donner un coup de main), qui leur permettent de se scolariser, de se trouver une place et de «nous regarder dans les yeux».
■