ABP continue sa série sur les nouveaux photographes qui sillonnent la Bretagne en quête de sa lumière et en particulier cette nouvelle génération qui est plébiscitée sur facebook. On a dit que le web est une immense galerie du monde mais facebook se prête encore plus, et encore plus vite, au partage de photos.
Les jeunes photographes comme Pauline Horellou gâtent les Bretons et même au-delà, de photos quasi quotidiennes de la Mer celtique et tout particulièrement des vagues qui viennent se fracasser sur nos côtes. Elle apprécie tout particulierement le Pays Bigouden, la presqu'île de Quiberon, nous dit-elle, mais n'aurait pas peur non plus d'entreprendre un jour un tour du monde de la vague !
Des centaines de clichés et une patience à toute épreuve sont nécessaires pour saisir ce millième de seconde magique juste avant que la vague se brise et déferle sur le sable ou la digue. C'est sur cet instant éphémère que Pauline Horellou se concentre afin d'y capter une transparence vert bouteille marbrée de sillons d'écume ou des volées d'embruns, voire de trombes d'eau blanche crées par le ressac. Un bref instant où tout est suspendu et où se concentrent rotation, implosions, jaillissements et fracas du déferlement. La colision de deux matières. Un eternel recommencement qui dure depuis un milliard d'années mais qui n'est jamais exactement le même.
(voir le site) pour suivre Pauline sur facebook
■