Cela fait maintenant deux mois que la jeune Occitano-Kurde Ebru Firat, née à Moissac (Bas Quercy), est emprisonnée en Turquie.
Ce 8 novembre 2016, elle vient d’être, de manière inique, condamnée à 5 ans de prison par la justice turque sous l’accusation « d’appartenance à une organisation terroriste » alors que cette militante, défenseur des droits de l’homme et de la démocratie, a abandonné ses études à Toulouse pour aller combattre les barbares de l’État islamique.
D'origine kurde, la jeune Moissagaise a combattu à Kobané (Kurdistan occidental) dans les unités d'auto-défense kurdes YPG (Yekîneyên Parastina Gel/Unité de Protection du Peuple), organisation considérée comme «terroriste» par le gouvernement islamiste d'Erdogan.
C’est en retournant en Occitanie que la jeune Ebru Firat a été arrêtée le 8 septembre 2016 à l'aéroport Ataturk d'Istanbul.
Depuis, elle est dans les geôles de l’État autoritaire turc.
Le Partit de la Nacion Occitana dénonce une justice partisane au service de l’impérialisme turc. Il demande expressément la libération immédiate et sans conditions de la résistante occitano-kurde.
Le Partit de la Nacion Occitana rappelle à cette occasion qu’il est favorable à la création d’un État kurde sur tous les territoires de cette nation.
Cela avait été déjà prévu au moment de la signature du traité de Sèvres, le 10 août 1920.
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