Erwan Roparz, le documentaire hommage de Y. Chapalain, projeté à Kemper le 17 novembre

Agenda publié le 13/11/16 16:57 dans Cultures par Maryvonne Cadiou pour Maryvonne Cadiou
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Affiche, format ABP.

Erwan Roparz : (voir le site) de wiki en breton avec le nom Roparz, et en français, c'est [[Erwan Ropars]]... (1950-2015).

Le titre complet du documentaire est Erwan, hêrezh ar bazhvalan, traduit par un héritage vivant. Dans le sens de transmetteur. Erwan a été acteur de la transmission de la musique bretonne de bagad, comme le bazhvalan transmet la demande en mariage d'un jeune homme à la jeune fille qu'il espère...

Aujourd'hui, si l'on interroge Google, on voit que ce mot devient un générique quand il y a idée de transmission quelle qu'elle soit.

Erwan Roparz, ancien penn soner du Bagad Kemper et fondateur de l'ancien Bagad Kerne est décédé en janvier 2015 ; Youenn Chapalain, ou [[Youenn Chap]], sonneur et animateur de France 3 Région Bretagne, a réalisé en 2016, un film hommage à Erwan Roparz, de durée 52 minutes, produit par France 3 Région Bretagne. Début du film à 5', avec Fred Morrisson, André Le Meut, Dan Ar Braz, Ronan Le Bars, Patrick Molard, Jakez Bernard, le merveilleux passage où Erwan solitaire joue une complainte aux accents écossais au Stangala, sa fille Mona, son fils Steven, son frère Jefig, Raymond Plouzennec son compère talabarder, André Queffelec, Gilles Houez, Moran Dipode, Daniel Moign, Adrien Toupin, Thelo Mell, journaliste de musique, co-réalisateur..., chacun dans sa langue.

Il a été diffusé le dimanche 21 février 2016 sur les ondes de France 3 Région Bretagne : (voir le site) pour le film dans Bali Breizh sur Daily Motion.

Nous vous proposons aujourd'hui un documentaire de 52 minutes consacré à Erwan Ropars, légendaire chef-d'orchestre (sic) du Bagad Kemper, juste après une courte conversation avec le réalisateur Youenn Chapalain.

Le documentaire sera projeté le jeudi 17 novembre à 18 h à la médiathèque des Ursulines de Quimper et il y aura une discussion après la projection. Entrée libre.

C'est un des nombreux hommages à ce grand sonneur, trop tôt disparu - voir sa page wiki, paragraphe Hommages, avec de nombreux liens actifs en notes.

Présentation du film sur le programme d'animations de la médiathèque

p. 14 du pdf ci-dessous.

Erwan, Hêrezh ar bazhvalan

De Youenn Chapalain, en breton sous-titré en français, [alors que la video, en plusieurs langues, n'est pas sous titrée].

Erwan Ropars, un grand homme.

Impressionnant et imposant. Un musicien extrêmement doué, un meneur travailleur et exigeant. Erwan joue aussi bien de la flûte, de la bombarde et surtout du Bag Pipe, son instrument de prédilection.

Attaché à la musique traditionnelle, il n’hésitera pas à écrire de nombreuses partitions en incluant l’influence écossaise. Il conduit le Bagad Kemper sur les routes de nombreuses victoires et succès, avant de se retirer pour donner vie au Bagad Kerne. Les témoignages sont élogieux, émouvants et transmettent une image vivante et vivifiante du « Grand bleu » trop tôt disparu.

Séance organisée en partenariat avec Daoulagad Breizh et la coordination régionale du Mois du film documentaire.

Le réalisateur Youenn Chapalain

Biographie sur (voir le site)

Il débute sa formation musicale dans le bagad de la Kevrenn Kastell à Saint-Pol-de-Léon, puis rejoint le Bagad Kemper en 1998, comme batteur. Parallèlement il pratique la bombarde et plus spécialement le biniou bihan ou biniou kozh. Il participe pour la première fois au championnat de Bretagne des sonneurs à Gourin en 2000 avec son compère de l'époque, Roger Le Hir. Ils interprètent des airs du Léon.

Youenn Chapalain est réalisateur vidéo et animateur de programmes télévisés. Il est également musicien, sonneur (biniou, saxophone).

En 2013, il réalise avec Mikael Baudu Kemper e Manhattan (Kemper à Manhattan), un reportage sur les groupes bretons qui se produisent pour la Saint-Patrick à New York.

Liens utiles

- (voir le site) de L'Express par Martine Lachaud, 20 juillet 1995.

Français, quelles sont vos racines ? - Le maître sonneur

- (voir le site) le 9 janvier 2015, après le décès de Erwan Roparz.

- (voir le site) de An Tour Tan, 9 janvier 2015

Erwan Roparz : la Bretagne orpheline du Grand Bleu

Extrait :

Nous sommes en plein mois de juillet. Par une curieuse décision cette année-là, il a été décrété que le Triomphe des Sonneurs ne suivrait pas le traditionnel parcours se terminant devant le Ceili, mais devrait tourner au pont précédent, à 250 m du pub légendaire.

Devant la Poste en ce dimanche de fête, des barrières bloquent la route, gardées par des policiers à vélo. Le Triomphe approche, mené comme il se doit en première ligne par l’ensemble des chefs du pupitre cornemuses des bagadoù cornouaillais. À gauche, leur représentant le plus emblématique, le Grand Bleu, celui qu’on ne présente plus : Erwan Ropars.

Le cortège de 1.000 sonneurs approche des barrières, et ne semble pas ralentir. Parmi les «penn», les regards se font interrogateurs, et, tout en continuant à jouer, les coups d’oeil se multiplient vers le patron, Erwan.

Les jeunes policiers sur leur vélo esquissent des signes désespérés, histoire de faire comprendre à cette marée humaine qu’elle doit obliquer et ne pas continuer tout droit… Mais le monument Ropars a pris sa décision. D’un mouvement de main bref mais tranché, il fait comprendre à ses compères, mais aussi aux représentants des forces de l’ordre, que, barrières ou pas, le Triomphe ne s’arrêtera, pas plus qu’il ne changera de chemin... Dont acte.

Palissades levées à temps, le Triomphe des Sonneurs finira bien, comme l’attendent, tel un graal, le public et les musiciens, devant la devanture d’Annie et Christian Gloaguen.

Voilà comment l’on pourrait résumer, si tant est qu’on le puisse vraiment, cet immense artiste qu’était Erwan Ropars : un musicien, un compositeur, un enseignant hors pair, une force de caractère… et un homme au coeur d’or sous une carapace de Breton bien trempé. Un monument qui nous a quittés ce 8 janvier 2015, laissant derrière lui une grande famille en deuil, et des centaines de «bébés sonneurs» aujourd’hui devenus grands, qu’il aura formés ou épaulés.

Lire la suite sur le site de Nicolas Gonidec.

- (voir le site) 2 juin 2015, Hommage du festival de Cornouaille au grand Erwan Roparz.

- (voir le site) par Maxime Touzé dans Le Peuple breton le 22 février 2016, en breton, à propos du film.

Extrait :

Dec’h e oa bet skignet e-barzh an abadenn Bali Breizh un teul-film diwar-benn Erwan Ropars, graet Le Grand Bleu anezhañ e bed ar bagadoù. Pennsoner brudet-kenañ bagad Kemper eo bet e-pad bloavezhioù hag unan eus sonerien wellañ ar vro eo. Bloaz ‘zo e oa aet d’an Anaon, ha Youenn Chapalan, sevener an teul-film, en doa bet c’hoant da c’houzout hiroc’h diwar e benn ha dougen bri dezhañ gant an teul-film-mañ.

ur pemzek den bennak o komz, e galleg, e saozneg hag e brezhoneg. Ma n’ho peus ket bet tro d’e welet, klikit amañ : (voir le site)

Hier a été diffusé lors de l'émission Bali Breizh un film ocumentaire sur Erwan Roparz, fait [dit] Le Grand Bleu dans le monde des bagadoù. Il a été un Penn soner très renommé pendant des années et un des meilleurs sonneurs du pays. Il est décédé il y a un an, et Youenn Chapalain, réalisateur du documentaire, a eu envie d'en savoir plus sur lui et de lui témoigner respect avec ce film. Une quinzaine de personnes parlent [de lui] et si vous n'avez pas pu le voir cliquez sur [le lien].

- (voir le site) du bagad Kemper à propos du film.

Citations :

« Il a inspiré de nombreux musiciens », Fred Morrisson ;

« C'est incroyable d'entendre aujourd'hui un bagad, et d'entendre un musicien qui n'est plus là » , Dan Ar Braz.


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