La Obra répète sa nouvelle création à Trégunc : ils étaient vingt hier à participer à ce nouveau spectacle dont les migrations sont le thème.
Sur le plateau, les langues se mélangent : espagnol, breton. Dans la discussion le français s'invite, traduit et le metteur en scène Ruben Avila qui ne connaît ni le breton ni le français (il vient du Guatemala) explique sa façon de travailler, issue du théâtre du pauvre polonais et du théâtre de l'opprimé d'Augusto Boal. Une présentation de leurs quatre premiers jours de répétition, puis un débat nourri sur leurs méthodes de travail, d'écriture, le thème de la migration a permis aux participants de mieux comprendre le travail de création de la troupe, dans le cadre du festival de théâtre organisé par la confédération C'hoariva.
Le comédien guatemaltèque, Luis Carlos Pineda, conclut le débat en parlant du théâtre «acte de liberté», reliance entre les peuples et les ancêtres, un espace «où nous devons suivre toutes nos impressions, où toutes les voix peuvent être entendues».
Création à découvrir en janvier avant une tournée en Amérique centrale...
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