Condamnation portique écotaxe : un nouveau coup de poignard porté aux besogneux !

Communiqué de presse publié le 14/10/16 19:24 dans Economie par Collectif Pour l\'emploi pour Collectif pour l\'emploi en Bretagne
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La condamnation de six personnes à verser 500.000 euros à l’État pour la reconstruction, d’après une source judiciaire, du portique écotaxe de Guiclan (voir notre article) et (voir notre article) , est une décision scandaleuse et complètement disproportionnée. L’acharnement de l’État contre des boucs-émissaires pour en faire des exemples est inadmissible ! Plus de 700 personnes (paysans, salariés, transporteurs, artisans, commerçants et chefs d'entreprises,) étaient rassemblées le 2 août 2013, devant ce portique écotaxe, symbole du racket fiscal !

La chute du portique du Guiclan a été le point de départ de la fronde fiscale et administrative en Bretagne, relayée et amplifiée par le mouvement des Bonnets Rouges pendant l’automne 2013. Le dispositif de l’écotaxe était un scandale financier mettant en danger l’économie, notamment bretonne. Le gouvernement a lui-même reconnu son erreur en la suspendant sine die en octobre 2014, donnant ainsi du crédit à ces mouvements. Il est inadmissible de condamner des lanceurs d’alerte alors que l’écotaxe a été supprimée ! Nous ne pouvons laisser quelques lampistes subir seuls l’acharnement de l’État pour avoir dénoncé l’injustice de cet impôt qui allait mettre encore plus à mal l’économie bretonne.

Au regard de la situation économique et sociale dégradée en France et en Bretagne, c’est l’incompréhension ! Ce jugement est un nouveau coup de poignard à l’encontre des besogneux qui ne demandent qu’à travailler et vivre au pays ! Or, trois ans après, les problèmes ne sont toujours pas résolus. Cette décision n’est pas à même d’apaiser les esprits et risque de réactiver le mécontentement en Bretagne. Alors que la campagne présidentielle a démarré, l’État n’a-t-il pas d’autres priorités ?

Le « Collectif pour l’emploi » dénonce l’acharnement de l’État envers les besogneux et demande à l’ensemble des forces vives du territoire de s’unir et de montrer leur solidarité. Nous ne laisserons pas des lampistes payer pour une gabegie gouvernementale !


Vos commentaires :
Jeudi 2 mai 2024
« l'Europe ayant déjà rappelé à la France que les Bretons ( parmi d'autres peuples en France) sont des minorités, et qu'elle doit agir en fonction» (Loïc L.)

ERREUR : Les Bretons ne sont pas une minorité puisqu'ils sont chez eux en Bretagne sur leur territoire et par leur frontières garanties par un traité de Nantes de 1499 (l'union personnelle n'est pas transmissible à un souverain étranger et encore moins à un état : droit des gens ou droit international public), ainsi que par l'opposition de leurs représentants légitimes: La Houssaye «les nations ont des droits» et De Botherel «il n'y a plus de tribunal légal en Bretagne» en 1789/ et «protestation» du 13 février 1790 à l'Europe (il n'est simplement pas appliqué, mais garanti par l'ONU si les Bretons en demandaient l'application )

les annexions de territoire sont condamnées par l'ONU aujourd'hui, mais cela était vrai aussi avant (voir Droit des gens). Lors de la rédaction du traité de 1499 la Bretagne n'était pas en guerre, il s'agit donc du seul lien juridique non opposable qui existe entre les 2 nations.

il existe bien une minorité Bretonne ou communauté Bretonne mais à l'étranger, c'est à dire en France forte d'environ 1 million de Bretons en région parisienne, comme il y existe une minorité ou communauté Portugaise, Roumaine, Espagnole, Corse, Polonaise .... Comme il existe une minorité ou communauté française au Sénégal, en Angleterre ...etc

Les mots ont une signification et une importance au plan du droit et des revendications.

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