Il est peut être un peu tard pour devenir « régionaliste » ! C'est ce que l'on a envie de dire après l'annonce faite par Manuel Valls aux Régions de France lors de leur congrès de Reims.
Il vient de promettre de remplacer la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) des régions par une part de TVA. Ainsi, à partir de 2018 les régions verraient une partie de leurs ressources adossée à cet impôt dynamique certes, mais qui est aussi un impôt très injuste, puisque payé par tous, quels que soient nos revenus.
L'idée serait positive si elle était venue avant une réforme bâclée des régions, une réforme qui n'a pas donné de vrais pouvoirs et de vrais budgets aux régions, comme c'est le cas pour la plupart des régions des grands États européens. En plus il manque 600 millions dans la caisse des régions. Cela montre l'impréparation de la prétendue réforme.
La TVA c'est 140 milliards d'euros récoltés. La DGF des régions c'est 4,3 milliards d'euros. C'est donc 3 % de la TVA qui irait aux régions. Mais cela ne coûtera rien de plus à l'État puisqu'il compte sur une augmentation des recettes de TVA pour qu'en 2018 cette augmentation vienne couvrir les fameux 600 millions qui manquent aux régions pour exercer leurs compétences en matière d'emploi et de petites et moyennes entreprises.
Manuel Valls devient régionaliste à la veille des élections ! Cette conversion tardive mène à faire les choses dans la précipitation et de façon incomplète. C'est une réforme de fond qu'il nous faut, notamment sur la fiscalité qui permettra aux collectivités de ne plus être dépendantes des seuls caprices de l'État et de son administration centrale.
Christian Troadec
■Le pouvoir en France est détenu par l'Etat, non par les populations, qui ne font que donner à ceux qu'elles élisent les pleins pouvoirs. Le pouvoir appartient à l'Etat (administration, préfets, ...) et au parti qui gouverne, non au «peuple», auquel il ne reste que ses yeux pour pleurer et ses jambes pour manifester, en vain.
Décoloniser la Bretagne
Voir le site
La France une et indivisible ? Pas de problème. En revanche, l'État peut parfaitement être subdivisé puisque nous avons 95 départements à peu près inutiles et 36000 communes (pas loin de 40% des communes en Europe) que l'État tente de rassembler de façon anarchique en changeant leurs noms.
Par contre, pour un véritable transfert de fond et de compétence : bernique !!!
Je vous trouve déjà bien urbain et estimable d'employer le terme «régionaliste» le concernant. On ne demande qu'une chose à la monarchie républicaine centralisée : respecter notre Culture Gallo-Brittophone et mettre Nantes à la place qui est naturellement la sienne pour nos intérêts communs, PAR DÉCRET MERCI.
L'État centralisé nous administre. Il doit remettre à sa juste place ce qui fut défait dans un contexte historique et politique très particulier (l'amputation de notre Pays et l’absence d'enseignement de notre histoire : Qui somme nous ?
Il est certain que les Gaulois vont prendre un petit coup sur la casquette, enfin les Français, enfin je ne sais plus .. Disons ceux qui ont perdu leur mixité naturelle et leur identité culturelle à force de faiblesse et de petits aménagements historiques. Il faut faire les choses dans l'ordre.
J'ai entendu un certain Roger Martelli «historien du communisme» sur France Info : ce navet conclut ainsi devant des millions d'auditeurs alors que son parti communiste fait 1% tout mouillé :«l'identité, c'est la guerre» (titre de son essai)...Try more !
Je lui répond ceci «: l'identitarisme» exacerbé à des fins obscurantistes, c'est la guerre. Le communisme ce sont des millions de morts.