Alors que son nouvel ouvrage, « Le sens caché du jeu de 52 cartes » co-écrit avec Guilhem Morera rencontre un accueil favorable auprès des lecteurs, l’infatigable chercheur gallois Howard Crowhurst n’en a pas encore fini pour 2016, loin de là.
Après un premier passage le 30 août dernier sur Nurea TV, Howard Crowhurst revient cette fois-ci vendredi soir, toujours à 20 heures 30, pour y évoquer son ouvrage sur le disque de Nebra, édité en 2012. « Le message des anciens » sur les alignements de Carnac, objet de la première interview TV fin août, fera l’objet d’une nouvelle invitation par Nora Hosni, productrice de la chaîne NureaTV, car il reste encore « beaucoup de choses à dire ».
La première émission, d’une durée de 2 h 48 (!) au lieu de l’heure et demi en général impartie n’a pas suffi... «Je voudrais juste dire que je remercie infiniment Howard pour le temps qu'il nous a accordé lors de son premier passage, mais aussi pour la patience dont il a fait preuve pour nous expliquer comment il procédait lors de ses recherches. C'était fascinant de se mettre le temps d'un instant à la place d'un chercheur et il ne nous a pas seulement donné un poisson, il a su, en très peu de temps nous apprendre à pêcher également. Cet homme est vraiment passionné et passionnant. J'ai hâte de le retrouver à nouveau sur NuréaTV».
En ce qui concerne ce fameux disque, c’est en 1999, près de Nebra dans la région saxonne de l’Allemagne, que deux chasseurs de trésor font l’une des plus extraordinaires découvertes de l’histoire de l’archéologie. L’objet qui depuis s’est fait connaître sous le nom du «disque de Nebra», est la plus ancienne représentation reconnue du ciel nocturne, estimé vieux de 3.600 ans, il est daté de 200 ans avant les premières images égyptiennes.
Les conséquences de l’existence de ce disque sont tellement énormes que la première réaction des spécialistes officiels fut de nier la réalité de l’objet.
Dans cette présentation vendredi soir, nous devrions comprendre que l’objet n’est pas «simplement une représentation symbolique de la voûte céleste mais un appareil qui permet à son propriétaire de suivre et de prédire précisément, non seulement les cycles du Soleil et de la Lune, mais aussi les conjonctions de Mercure, Vénus et Mars, à tout le moins». Howard Crowhurst est persuadé que les personnes qui ont conçu cet objet avaient une connaissance beaucoup plus avancée du ciel et de ses cycles que ce qui est actuellement accepté pour cette période. «Ils utilisaient une géométrie précise et complexe. Ils avaient même déchiffré une cohérence sous-jacente dans le système solaire, basée sur le nombre 39».
Alors que les journalistes américains de Discovery Chanel et leurs drones viennent tout juste de passer une journée avec Howard Crowhurst dans les alignements de Carnac, (un documentaire de Discovery Chanel est vu en moyenne par 80 millions de personnes), c’est une TV française de la TNT qui doit prendre le relais début octobre pour interviewer l’un des trublions les plus en vue de l’archéologie indépendante - et donc évidemment controversée par l’archéologie officielle et académique. Mais c’est aussi deux nouveaux ouvrages que Howard s’apprête à éditer d’ici la fin 2016, «si l’emploi du temps le permet» et dont les thèmes ne seront dévoilés qu’à leur sortie.
Puis il se rendra au mois de mai 2017 à Glastonbury pour donner deux conférences, au rendez-vous annuel de Megalithomania, : (voir le site) , dont l’une sur «Carnac et le plan des pyramides».
D’ici là, l’association Epistemea qu’il dirige organisera son traditionnel colloque au solstice d’hiver, du 16 au 18 décembre, pour y faire un point sur les travaux «des pionniers d’une science nouvelle, l’archéo-astronomie», remettant en lumière les travaux de Félix Gaillard (1910–2010), qui protégea puis étudia les alignements de Carnac en posant les bases de l’archéo-astronomie, Alexander Thom (1894–1985), ingénieur écossais qui proposa le premier la notion de yard mégalithique et dont Howard dispose d’une conférence inédite enregistrée par la BBC, Sir Norman Lockyear (1836–1920), fondateur de la prestigieuse revue scientifique «Nature», et enfin l’association Kergal (1967–2007), association archéologique dont la revue «Études et Travaux» était principalement tournée vers l'étude des Mégalithes du Morbihan. H. Crowhurst en fut vice-président.
Le 30 octobre 2016, la revue ORBS invite Howard Crowhurst pour un colloque à Paris où il fera une conférence dite : «des nouvelles perspectives sur les pyramides et le calendrier maya». infos à venir sur leur site : (voir le site)
Notons enfin que le chercheur indépendant écossais Graham Hancock a fait référence sur son site en décembre 2015 aux travaux de Howard Crowhurst en publiant un long article de John Martineau sur la relation entre le cycle des 41.000 ans du changement de l’inclinaison de l’axe terrestre et le calendrier du compte long maya : (voir le site)
Pour rappel : Howard Crowhurst est venu habiter dans la région de Carnac en 1985 et il étudie les mégalithes depuis.
En 1989, il devient vice-président de l'Association Archéologique Kergal et réalise un documentaire de 40 minutes sur ses découvertes.
En 2000, il participe à un documentaire télévisé français de TF1 et TV Breizh sur Carnac.
En 2010, il est apparu dans l'émission télévisée britannique Coast.
En janvier 2012 il a présenté le cairn de Gavrinis à Thalassa sur France 3.
Enfin en juin 2014, il a fait découvrir les alignements mégalithiques de Carnac et d'Erdeven aux spectateurs de M6 dans l'émission prime-time «La plus belle région de France» (la Bretagne est arrivée en 2e position !). I
l était conférencier au colloque Megalithomania en Angleterre en 2009 et 2011.
Il a écrit 8 livres et son dernier ouvrage, «Carnac, le sens caché des alignements» a été plébiscité, il est diffusé par les éditions Coop Breizh. Le professeur Robert Temple en a écrit «C'est l'analyse la plus brillante d'un site mégalithique de toute l'histoire de l'archéologie».
Howard a aussi produit plus de nombreux DVD et fait des films pour Baglis TV. Il prend plaisir à aider les gens à découvrir ce qu'il estime être la civilisation la plus sous-estimée de notre temps, celle des bâtisseurs de ces mégalithes mystérieux.
■