Réunion publique d’information à Brest sur les élections du Parlement de Bretagne !
Le samedi 17 septembre à 15 h, à la brasserie BHV, 1 rue Jean Jaurès à Brest, aura lieu une réunion publique d'information sur le réveil démocratique du Parlement de Bretagne, et les élections organisées en ce sens par l'association KAD, Kelc'h An Dael, Cercle du Parlement.
Les élections pour le réveil du Parlement de Bretagne auront en effet lieu en novembre 2016, sur les cinq départements historiques ainsi que sur la diaspora bretonne dans le monde. Plusieurs communiqués ont déjà expliqué le comment et le pourquoi de ces élections démocratiques bretonnes, toujours consultables sur l'Agence Bretagne Presse ainsi bien sûr que sur notre site officiel : (voir le site)
Cette réunion publique d'information à Brest sera la dixième d'une série de treize sur l'ensemble des cinq départements historiques de la Bretagne. Ces réunions se font en deux temps : d'abord nous expliquons ce projet de réveil du Parlement de Bretagne et répondons à toutes les questions.
Ensuite, dans un esprit de démocratie participative, la parole est donnée aux Bretons présents, afin qu'ils fassent part de leurs idées et propositions. Nous prenons note de ces contributions qui viendront enrichir notre projet démocratique. À ce sujet, notre prochain et cinquième communiqué parlera de la mise en place du Parlement et de son fonctionnement.
Contact : kadbzh@gmail.com
Le 14 septembre 2016
KAD
Pour infos, les treize dates des réunions publiques de KAD :
Avril 2016 :
Samedi 9 avril, passée au Bar Le Jaurès, Pontivy, (25 présents, 4 h de débats. Articles de presse : Le Télégramme et le Pontivy Journal).
Samedi 23 avril, passée au Motor's Café, Saint Nazaire, (13 présents, 4 h de débats. Annonces de la réunion : Radio Kernews et Les Échos de la Presqu'Île).
Mai 2016 :
Samedi 7 mai, 15 h au Café l'Arvorig, Quimper (23 participants, 3 h de débats. A l'origine, la réunion était prévue au Pub Le Ceili, en face, mais étonnement, fermé à l'heure réservée, sans nous avoir prévenu au numéro de téléphone donné !?!… Aucun journaliste).
Samedi 21 mai, 15 h au Café de la Gare, Fougères, (17 participants, 3 h 30 de débats. Un article de Ouest-France Fougères).
Juin 2016 :
Samedi 18 juin, 15 h, au Birdy's Coffee, Saint-Brieuc, (13 participants, 2 h 30 de débats. Aucun journaliste).
Samedi 25 juin, 15 h, au café L'Inter-Celtic, Lorient, (28 participants, 4 h de débats. Aucun journaliste).
Juillet 2016 :
Samedi 2 juillet, 15 h, au café Le Kriptonic, Nantes, (20 participants, 4 h 30 de débats. Un article de l'ABP. Un article sur Presse Océan ).
Samedi 30 juillet, 15h, au Bistrot de nos Terroirs, Rennes. ( 25 participants, 3h 30 de débats.)
Août 2016 : relâche.
Parution d’un article le 5 août dans le Courrier Indépendant (Voir ci dessous)
Septembre 2016 :
Samedi 10 septembre, 15 h, au Relais Breton, Taden, Dinan. ( 33 participants, 3h 30 de débats. Un article du Télégramme.)
Samedi 17 septembre, à la brasserie BHV, 1 rue Jean Jaurès à Brest.
Octobre 2016 :
Samedi 1 octobre, 15 Au couvent Alternatif, 6 rue de Pont Losquet, 22450 Camlez, (près de Lannion).
Samedi 15 octobre, 15 h (lieu donné prochainement) à Redon.
Samedi 29 octobre, 15 h (lieu donné prochainement) à Carhaix.
Note : merci aux électeurs qui se sont inscrits par courrier, mais qui ont oublié de nous donner leur adresse courriel, de le faire en envoyant un petit mot avec leur vrai nom en cas de pseudo à kadbzh@gmail.com
Les infos pour vous inscrire comme électeurs ou candidats : (voir le site)
Articles de presse et commentaires :
1/ Le Télégramme Pontivy :
Kelc'h an Dael. Mobiliser autour du réveil d'un Parlement de Bretagne:
Né en avril 2012, Kad (Kelc'h an Dael, Cercle du Parlement) existait jusqu'à présent à travers les réseaux sociaux. « C'était un parlement virtuel. Il y a deux ans, nous avons décidé d'entrer dans le concret en créant des élections nationales bretonnes », explique Jean-Loup Le Cuff, président de Kad, qui organisait une réunion d'information, samedi après-midi, à Pontivy. « C'est la première des treize rencontres que nous avons programmées sur les cinq départements historiques de la Bretagne ». Ne se revendiquant pas indépendantiste, Kad oeuvre pour « le réveil d'un parlement de Bretagne avec une véritable démocratie participative bretonne ».
Une démocratie de proximité :
Pour ce faire, le groupe s'est intéressé plus particulièrement à la constitution suisse. « Elle nous intéresse car elle est confédérale. Elle n'est pas inscrite dans un système centraliste comme en France. Nous sommes là pour une démocratie de proximité et une vraie décentralisation. On arrête les revendications, les grèves, car ça ne sert à rien ». Pour avancer, Kad organise des élections nationales bretonnes, le dimanche 27 novembre, auxquelles ses membres ne pourront pas participer. « Nous avons voulu créer un outil démocratique pour les Bretons, pas pour nous ». Les candidats ont jusqu'au 10 septembre pour s'inscrire.
Notre commentaire :
KAD n'a pas à se revendiquer indépendantiste, autonomiste ou régionaliste (mais certainement pas jacobin !), car ces trois sensibilités sont acceptées dans le futur Parlement ! Disons que nous sommes Patriotes et Démocrates bretons !
On arrête les revendications et les Manifs (pas les grèves : nous ne sommes pas un syndicat de travailleurs...) car nous n'y croyons plus dans ce système jacobin qui refuse de nous écouter, mais il est clair que nous ne dissuadons pas les autres associations bretonnes, finalement complémentaires, de continuer à revendiquer ou manifester... Disons qu'à KAD nous sommes passés positivement à la création «Pour nos projets», (comme l'a fait Diwan en son temps de création), plutôt que de rester à la contestation du «Contre les agressions jacobines permanentes»... (Nous estimons cependant que cette contestation reste opportune dans les cas d'agressions majeures à point de non retour... Plogoff en est un bel exemple !).
2/ Ouest France Fougères :
Le titre : Kad propose de rédiger la Constitution de la Bretagne
Notre commentaire : petite rectification sur le titre, ce n'est pas KAD qui va rédiger la Constitution de la Bretagne, mais le prochain Parlement réveillé, avec l'aide des électeurs et de tous les Bretons éclairés qui le veulent…
L'article :
L'association Kelc'h An Dael (Kad) va organiser une élection pour créer un parlement de Bretagne, fin novembre. Pour présenter le projet, les bénévoles organisent plusieurs réunions «dans les cinq départements historiques».
Hier après-midi, une douzaine de personnes étaient présentes au café de la gare. «L'objectif est de créer une institution parallèle, afin de rédiger la constitution de la Bretagne et un corpus de lois, résume Jean-Loup Le Cuff, président du Kad. On n'aura pas de pouvoir, mais on pourra mettre en avant nos idées».
Avec en toile de fond l'espérance de l'indépendance. L'idée serait notamment de mettre en avant «la démocratie participative : les parlementaires devront rendre des comptes aux électeurs».
Actuellement, le projet compte 230 électeurs et vingt candidats : «Il reste encore six mois. On aimerait 500 personnes et une cinquantaine de candidats ». Les membres de l'association ne se présentent pas : « On donne simplement un outil ».
3/ L'article sur ABP :
Le réveil du Parlement de Bretagne : c'est pour la fin de l'année :
4/ L’article, paru le vendredi 5 août dans le Courrier Indépendant, a été relayé par leur site internet: (voir le site)
et également sur l’UNPO: (voir le site)
Note : merci aux électeurs qui se sont inscrits par courrier, mais qui ont oublié de nous donner leur adresse courriel, de le faire en envoyant un petit mot avec leur vrai nom en cas de pseudo à kadbzh@gmail.com
Les infos pour vous inscrire comme électeurs ou candidats : (voir le site)
■Il existe une discipline que le mouvement breton ignore largement mais qui est essentielle et qui va être décisive, c'est la philosophie.
Vous connaissez la chanson :
Il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire,
Tombé dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau.
L'idéologie jacobine se réclame de Voltaire et de Rousseau. Les Jacobins ont mis ces deux philosophes au Panthéon. Mais cette idéologie trahit l'idée même de philosophie et est une imposture.
On peut classer les gens en «indépendantiste», «autonomiste» ou «régionaliste», mais il est un concept essentielle qui est ainsi oblitéré, c'est celui de «souveraineté».
La souveraineté, dans l'ancien régime, appartenait au roi.
Les révolutionnaires français l'ont donné à un concept abstrait : la «nation».
Or, dans une vraie démocratie, la souveraineté doit appartenir à l'individu. En donnant la souveraineté exclusivement à la «nation», les révolutionnaires l'ont en réalité donné à l'Etat, et aux partis politiques qui dirigent l'Etat, non aux citoyens. En france, l'Etat est tout et le citoyen n'est rien.
Rousseau est l'auteur d'un texte dont se réclamaient les révolutionnaires : Le contrat social.
Le contrat social est ce qui permet de regrouper ensemble, et de faire «nation», les citoyens libres, libres et donc souverains.
La première chose que les Bretons doivent, non pas revendiquer, mais affirmer, c'est leur souveraineté en tant qu'individus. Seulement ensuite, ils pourront choisir entre «indépendantistes» ou «autonomistes» (associés à la France), mais pas «régionalistes», car «régionalistes» n'est pas un concept politique. Le régionalisme est plutôt un acte de soumission qu'autre chose, l'acceptation de la domination française.
Par ailleurs, la Bretagne est historiquement une nation. Elle l'était jusqu'à la Révolution, et précisément jusqu'au 4 août 1789. Sous couvert de mettre fin aux privilèges (ce qui était légitime dans le cas de la noblesse), les révolutionnaire ont purement et simplement fait disparaître la Bretagne et donc la nation bretonne.
Cette imposture a été dénoncé devant l'Assemblée nationale elle-même par La Houssaye, magistrat de la chambre des vacations de Rennes, le 8 janvier 1790.
La Houssaye rappelle ceci : «Les corps ont des privilèges, les nations ont des droits.»
Les nations ont des droits. Elles ont non seulement des droits, mais elles sont souveraines, et cette souveraineté est inaliénable. Là encore, voire Rousseau et son Contrat social.
La Bretagne reste une nation en droit, une nation souveraine, dont la souveraineté est inaliénable.
A chaque Bretonne et à chaque Breton d'affirmer cette souveraineté et de s'opposer à la domination française qui est philosophiquement illégitime aux termes du «Contrat social» de Rousseau dont les jacobins eux-mêmes, faussement, se revendiquent.
Notre plus grand ennemi, c'est l'ignorance dans laquelle nous maintiennent le système scolaire et universitaire, les medias, les politiciens.
Notre meilleure alliée, c'est la philosophie.