Nantes en Bretagne malgré la préfecture du Morbihan !
Depuis quelques années, Bretagne Réunie était présente lors de la grande parade du Festival interceltique de Lorient avec sa banderole “Nantes en Bretagne” sans que cela pose quelque problème que ce soit.
Pour cette année, Bretagne Réunie vient d’être informée par la préfecture du Morbihan de l’interdiction de la présence de cette banderole lors de la grande parade. Sans plus d’explications si ce n’est une vague référence à l’état d’urgence.
Le Mouvement Bretagne et Progrès s’élève contre cette décision unilatérale qui contredit la pratique de ces dernières années.
Il est à espérer que ce ne sont pas de simples raisons politiciennes “anti-réunification”qui soient à l’origine de cette interdiction contraire à la liberté d’expression. Les festivals en Bretagne sont un moment de fête mais aussi
des lieux où s’entendent les revendications légitimes de la Bretagne. Une préfecture n’empêchera pas cela.
Christian Troadec, porte-parole du Mouvement Bretagne et Progrès, maire de Carhaix, conseiller départemental du Finistère
■Ne pas oubliez que le manque d’enthousiasme (ou de soutien) que vous constatez en Bretagne n'est pas spécifique à la Bretagne. Cet été j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec des alsaciens à propos de la disparition de leur région dans un grand est, et bien la majorité d'entre eux est résigné ou bottent en touche en disant que l'on respecte les décisions de la république même si on était contre au début...
Qu'est que cela signifie? 1/Que les Français et encore plus les membres de peuple minoritaire de l'hexagone se comportent comme les moutons que l'on amène à abattoir en leur promettant que leur pâture est bien gardée par le chien de berger de race parisienne...
2/ qu'il faut continuer à ouvrir les yeux de nos compatriotes par nos réactions et les mettre devant le fait accompli
3/et donc ne pas hésitez à dénoncer les brebis galeuses qui prétendent tout connaitre sur tout (et ceci d'autant plus qu'elles peuvent avoir des rôles «officiels»)
L'heure de la palabre n'est plus, le temps de l'action est venue...