Obama parle de son héritage celte à la Convention de Philadelphie
Barack Obama a fait un discours fleuve émouvant d'une heure, sans note et sans téléscripteur, la nuit dernière à Philadelphie à l'occasion de la Convention d'investiture de la candidate du parti démocratique à la présidence des États-Unis : Hilary Clinton.
À cette occasion, Barack Obama a parlé, non pas de son héritage africain bien connu, légué par son père venu du Kenya, mais de son héritage celte, un héritage bien moins connu hérité de sa mère, apporté par des colons irlandais et écossais venus s'installer au Kansas il y a deux cents ans. Sa mère est une Dunham, un patronyme gaélique comme Duncan ou Dunbar.
Le Président a présenté une autre vision de l'Amérique que celle de Donald Trump, qu'il a qualifié de simple "démagogue local" qui prend les États-Unis pour "une scène de crime" . Donald Trump calls it (America) a divided crime scene that only he can fix.
Le président de l'État le plus puissant au monde a tenu à rappeler ce que ses grands parents lui avaient transmis : une celtitude centrée autour d'un comportement qui se méfie des fanfarons (braggarts), des grosses brutes (bullies), et de la mesquinerie. Des gens qui croyaient que le travail et l'honnêteté est la source de tout ; qui croyaient à gentillesse, à la courtoisie et à l'entraide. Beaucoup de Bretons se reconnaîtront dans cette description mais tout le monde a aussi bien compris que Donald Trump faisait partie du groupe des "fanfarons grosses brutes" dont se méfiaient depuis la nuit des temps nos bons colons irlandais et écossais.
[I remember] my Kansas grandparents and the things they taught me when I was growing up. They came from the heartland; their ancestors began settling there about 200 years ago. They were Scotch-Irish mostly, farmers, teachers, ranch hands, pharmacists, oil rig workers. Hardy, small town folks. Some were Democrats, but a lot of them were Republicans. My grandparents explained that they didn't like show-offs. They didn't admire braggarts or bullies. They didn't respect mean-spiritedness, or folks who were always looking for shortcuts in life. Instead, they valued traits like honesty and hard work. Kindness and courtesy. Humility; responsibility; helping each other out.
That's what they believed in. True things. Things that last. The things we try to teach our kids.
Parmi les nombreux discours d'hier à la Convention nationale du Parti Démocrate, on peut noter aussi celui du musicien de rock et de folk celtique Martin Ó Malley, le guitariste du groupe Ó Malley's March, devenu le maire de Baltimore puis deux fois Gouverneur de l'État du Maryland : (voir le site)
■Flnc en voila une vraie armée prête à défendre son peuple, ici pour la notre c'est symbolique tout ça, ils préfèrent les mc do.
Ne soyez pas d'accord avec les bon-penseurs et vous verrez qu'ils sont très 'bullies' eux aussi.