Martial Ménard : ar bed dre ar brezhoneg

Communiqué de presse publié le 24/07/16 8:32 dans Langues de Bretagne par comité de rédaction pour Construire la Bretagne
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Martial Menard

Version en français plus bas.

Krouiñ a ra ar brezhoneg ul liamm dibar ouzh hor sevenadur, ouzh hor bro. Implij ar yezh zo o tikreskiñ e-touez ar re goshañ, moarvat. Met evit ar re a zalc’h mat, e teu ar yezh da vezañ un doare disheñvel evit soñjal ha kompren hor bro. Seul vui - gwashañ pezh a zo ! - e vez implij ar brezhoneg o rouesaat, seul vui e kresk an troc’h etre ar re a zo gouest da gompren ar yezh hag ar re na gomprenont ket. Ar bed dre ar brezhoneg. An titl-mañ 'oa bet dibabet dija gant Roparz Hemon. Gwechall e oa ar brezhoneg yezh ar re baour, ar re sod zoken. Ur yezh evit ar re n’o deus ket komprenet an aroakaat. Hiziv, dre chañs, e teu ar brezhoneg da vezañ ur yezh evit ur seurt bleuñv. Sur ne vo ket al labour ramzel-mañ ( (voir le site) kaset da benn gant Martial Ménard abaoe seizh bloaz ha tregont, a cheñcho cheñcho diouzhtu stad an traoù. Met n’eo ket hepken ul labour eñvoriñ a zo bet graet gantañ. N’eo ket hepken ul labour skiantel, anavezet gant skol-veur Roazhon, meulet gant skolioù-meur eus ar bed a-bezh. Al labour-mañ a ro ur seurt framm evit ar re o deus c’hoant da vont war-raok. Sevel war an dachenn gant ar brezhoneg. Kentoc’h dre ar brezhoneg. Krouiñ gant ur yezh disheñvel. E 1910, en ul levrig añvet « Les petites industries rurales et locales » (Ed. du pays Breton), François Vallée a lavare : « L’esprit suit la langue ; tant que la langue vit, l’esprit subsiste ; si elle souffre et meurt, l’esprit décline et disparaît avec elle. La langue c’est la vie, c’est plus que la vie, c’est l’âme d’un peuple ».

Gant Ar bodad skridaozañ Sevel Breizh

Load Martial Ménard : (voir le site)

Evit mont pelloc’h ha gouzout hiroc’h al labour graet gant Martial Ménard : (voir le site)

Da glevout pe sellout ivez : (voir le site)

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Martial Ménard : le monde par le breton

La langue bretonne est un logiciel de pensée pour comprendre la Bretagne. Il n’est ni meilleur ni moins bon qu’un autre, sauf que des mots, tout particulièrement en Basse-Bretagne, ont mis plus de 1.500 ans à s’adapter à la présence d’un territoire spécifié. Aujourd’hui, malheureusement, la langue bretonne devient de plus en plus une langue dite minoritaire. Mais le paradoxe est qu’elle devient aussi, qu’on l’apprécie ou pas, une langue de démarcation entre ceux qui comprennent le monde en breton et ceux qui n’y ont pas accès ou à qui on en a volontairement interdit l’accès.

« Pour l’unité linguistique de la France, la langue bretonne doit disparaître ». Cet imbécile de Monzie ne parviendra jamais à ses fins. Grâce au travail à proprement parler gigantesque de Martial Ménard, et de tous ses prédécesseurs, le breton est désormais sauvé, définitivement sauvé.

Aux Bretons désormais de savoir s’ils veulent en faire la langue de la nouvelle modernité.

Hiniennoù o deus komprenet dija. Lod.

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Signé Le Comité de rédaction de Construire la Bretagne

Le site de Martial Ménard (sur l’université de Rennes 2) : (voir le site)

Pour en savoir plus sur l’initiative : (voir le site)

A voir ou entendre : (voir le site)

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Dimanche 5 mai 2024

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