Marie Curie, une Polonaise devenue française, est la seule personne au monde à avoir obtenu deux prix Nobel (en physique et en chimie). Moins connu : elle adorait la Bretagne et y passait tous ses étés et s'y réfugiait quand la presse parisienne la trainait dans la boue.
Un peu comme Paul Gauguin, qui entraîna toute une flopée de peintres à Pont-Aven, Marie Curie attira de nombreux scientifiques en Bretagne où ils formèrent aussi une petite communauté. Des chercheurs venus avec leur famille et qui se sont fait construire des maisons entre Ploubazlanec et l'Arcouest, au Nord de Paimpol. La plage avait été baptisée Sorbonne-Plage dans les années 30. Les plus grands noms de la physique française se sont retrouvés dans ce bout de Bretagne : les Perrin, les Langevin, et les Joliot-Curie. On peut encore y croiser leurs descendants de temps à autre.
Irène Frain, une des plus grandes écrivaines bretonnes contemporaines de langue française, a reçu lundi 6 juillet, des mains de Jean-Yves Le Drian, les insignes de Commandeur de l'Ordre du mérite. Elle sera demain dimanche à l'ancienne école des filles de Huelgoat à 15 heures pour parler de son dernier livre : Marie Curie prend un amant.
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