Dans un communiqué que nous publions ici, la Coordination rurale de Bretagne dénonce les campagnes anti-viandes que l'on voit de plus en plus dans les médias.
La CR ne veut pas que le mode de vie traditionnel soit remis en cause par une minorité adepte du [[véganisme]] . Pour rappel les végans vont au-delà de l'adoption d'une pratique alimentaire végétalienne (qui exclut la viande et le poisson). Ils rejettent aussi les produits laitiers, les œufs et le miel.
Pour la CR, sur les plans environnemental, sociétal et économique, «l'élevage est essentiel. Il façonne les paysages, nourrit les hommes et est le premier maillon de toute une économie dans les territoires».
«Nous ne laisserons pas quelques excités décrédibiliser notre noble métier, celui que nous avons hérité de nos ancêtres... Nous n'avons pas attendu ce militantisme aveugle pour prendre soin chaque jour de nos animaux.
Nous sommes fiers d'exercer notre noble métier et nous le ferons entendre », explique Joseph Martin, président de la Coordination Rurale d'Ille-et-Vilaine.
Des actions de la CR sont prévues devant les abattoirs notamment à Vitré jeudi.
■Je ne suis ni végan(iste), ni végétarien, ni végétalien, mais il est clair ces actes finiront m'en rapprocher...Ne vous en prenez pas non plus à ceux qui les dénoncent ce serait encore pire!
Un omnivore ouvert au changement et à un autre regard sur le règne animal...
L’éleveur (ou la branche professionnelle), celui qui a le souci du relatif bien-être des animaux qu’il livre à l’abattage nourricier…en plus de celui de la rentabilité de son « exploitation » doit, ceci est ma conviction, doit être impliqué dans le suivi de ce qu’il advient de ses animaux; et tirer les conséquences sur ce qu’engendre pour lui et la corporation les méthodes de traitement du rosbif, rumsteck, gigot, jambon, chapon, oie et autres mammifères et volailles à bouffer…
Dans la mesure où certains abattages rituels deviennent « acceptables », d’un autre âge et autres civilisations, et re-passent tout doucettement dans nos mœurs et nos esprits sans être vraiment remis en question par de fringants défenseurs des animaux, des abattoirs peuvent trouver des avantages de gestion à appliquer les mêmes méthodes, voire innovées, par souci de meilleure rentabilité encore. Les textes organisant les abattages en général, ne sont pas on le voit bien, une garantie de « bonnes pratiques »… Tranquillisants aussi ?...
Le travail de quelques abatteurs deviendrait-il moins pénible « en s’amusant » un peu ?… Si cela était, en ce temps de discussion sur la pénibilité au travail, quelques patrons pourraient peut-être trouver des solutions originales et amusantes à offrir à leurs salariés pour régler partiellement ce problème dans leurs entreprises?
NB : Ceci dit et écrit avec un peu d’ironie et de cynisme, sans être directement impacté par la gestion et la rentabilité d’un élevage, d’une production de lait ou de légumes, j’ai quand même travaillé dans la « proximité d’une ferme » pendant près de vingt ans. Je n’ignore pas que, malgré mes « y a qu’à « et « il faut que » sous jacents à mes propos, rien n’est simple pour « nos » producteurs agriculteurs et éleveurs, mais qu’ils y réfléchissent est à mon avis vital pour eux.